Le 13/02/11, 3:08
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Parisien je suis, parisien je reste, je vais donc commencer par me plaindre. Le gerant est une sous merde, je suis partis avec casiment zero informations, pas de carte, pas d'info meteo, sans me dire qu il faut prealablement s'inscrire ds des registres avant de s'aventurer en montagne histoire qu'on puisse signaler votre absence entre 2 etapes, et refusant de me dire ou trouver une station essence pour mon rechaud, cet abrutit ne voulait pas comprendre que c'est plus sure encore qu'un rechaud a gaz, et pour finir me regarde partir avec un sac de 15 kilos, me presentant tout cela comme une gentille balade... ca c'est fait ...
1 jour :
Tout commence par des petis chemins le long d'une montagne, vue sur le lac a ma gauche, pas un seul nuage, les oiseaux chantent, je leur repond en sifflotant, j'enjambe des courts d'eau en equilibre sur des tronsons de bois. Au bout de seulement 2 heures je commence a realiser que je suis peut etre surcharge, mon enthousiasme du depart s effacent petit a petit... mal de dos, chaleur ecrasante. 3 heures 30 c'est ce qu'il etait indique avant le depart, je me dis que j'ai passe le plus difficil... Erreur monumentale ! Plus je m'enfonce dans la montagne, plus ca grimpe, les chemins se transforme en cote interminable faites de bloc de pierres, pas un coin d'ombre, bientot plus d eau... Apres plus de 5 heures de marche, juste avant la tombee de la nuit, Oh miracle le refuge pointe le bout de son nez. Le temps de planter sa tente, de boire 3 litre d'eau, je m endors sans meme profiter du lac pour me decraser, le ventre vide.
2 eme jour :
Je le passe a ne rien faire ! Je profite du paysage, baignade dans le lac. Je me renseigne sur ma prochaine detination, on m'annonce 6 a 8 heures de marche. J'avou que ca me refroidis quand je vois comment j'en ai chier pour faire ce qui etait annonce comme 3 heures 30 de "balade".
3 eme jour :
Bien repose, coups de soleil appaisses, je plis bagage et me dis que quoi qu'il arrive, si je n'arrive pas au refuge, je camperais quelques part en foret. A peine 500 m parcouru, qu'un flanc de montagne immense me fait fasse, compose uniquement d enorme bloc de 3m par 3. Ca me parait deja presque infranchissable mais charge comme je le suis c'est du suicide. L'idee de faire marche arriere sans meme essayer me parait bien plus penible a supporter. Apres avoir atteint ce qui me paraissait etre le sommet vu d'en bas completement mort, je me rencontre que ce n'etait qu'une breve partie de ce qu'il me restait a escalader ! Lentement mais surement, je continu, atteins un palier, un petit lac, mais tres vite une seconde montagne! Apres 3 heures de marche j'ai les jambes qui tremblent, je tiens a peine debout, mais me voila au sommet tant convoiter. Une vue a couper le souffle et c'est bien le cas de le dire ! Que vois je ? Une decente encore plus mortel que la montee. Imaginez une pente sur 3-4 km, faite de graviats et de roche a 45 degre... Chaque pas entraine une mini avalanche de pierre. J'en vois meme pas la fin du sommet, je me lance epuiser, vider de toutes energies, dans une descente quand temps normal je ne me serrais jamais lancer c'est pour dire ! De tres belles frayeurs, et plus de jambe une fois en bas ! Je retrouve la foret, ses arbres, ses coins d'ombres, et surtout ses chemins plats. Je croise plus tard quelqu un assez paniquer, qui cherche a joindre les secours, mon portable tout comme le sien ne capte pa, une de ses amies est jsutement tombee dans cette decente, apres plusiers rouler bouler ses coudes et son genoux sont completement exploses, une seul option pour la sortir l helico... Impuisant je le laisse dans son merdier, mais en profite tout de meme pour savoir a combien de temps de refuge je suis ? La sentence tombe 4H ! ( pour moi compter 5-6 H ) Cette fois c'est decider cette foret fera parfaitement l'affaire. Je trouve un endroit reculer, cascade, riviere, l'endroit me semble ideal. Bonheur intense de se savoir capable d'avoir parcouru l'inpensable ! Une bonne douche a poil au milieu de nul part sous une cascade, cette riviere me servira a tout, boire, manger, me laver, laver mon linge, faire la vaiselle... c'est d'ailleurs apres ca que j ai compris que l'eau des rivieres etait tres bonne, je n'ai plus que ca par la suite... Le temps de preparer un feu, la nuit tombe, ici c'est dame nature qui decide qund vous vous couchez et qund vous vous reveiller.
4 eme jour :
Sensiblement la meme histoire, un flanc de montagne a montee ( qui se trouve a 2000 m d'altitude), et une descente infernal comme je les deteste, mais cette fois avec vu sur le refuge et son lac, ca change sensiblement la donne ! A ce moment la je repense au premier jour, et me dit que c'etait une vraie petite balade en amoureux comparer a tout le chemin accompli depuis. Une fois au refuge, je passe une soiree avec un couple de francais normands de 50 ans environ, epuisant de conneries debites a la seconde, le mari est un vrai moulin a parole, je suis a leur table pour manger, je suis pris au piege ! J'arrive quand meme a lui faire payer sa bouteille, ils ne parlent pas un mot espanole, j etais devenu leur traducteur officiel, assez corrompu je l'avou puisque j'ai commander une assez bonne bouteille !
5 eme jour :
La plus longue partie pour rejoindre la civilisation, mais la plus facil... j'ai ate de retrouver un vrai lit, mais un petit pincement au coeur que tout s arrete a l'arriver... La pluie me fais vite oublier toutes questions ! De la boue, de la boue, a n'en plus voir ses chaussures, j'ai tracer comme jamais 20 km plier en 4 H, j'en paye le prix ce soir, je suis un vrai papi, je peine a me lever de ma chaise. Je sais que j'ai gagner une endurance de puta madre, depasser toutes mes limites, realiser l'inpensable ! En france, personne ne serai autoriser a faire ne serai ce que la moitier sans entrainement et sans guide !!! Biensure pas mal de rencontre mais je dois faire un resume sinon je men sors pu... tous adorable, les gens sont toujours souriant, pret a repondre a la moinde question... une mentalite tres tres differente que dans notre cuidad ! DES BESOS !!!!!!
5 eme jour :
1 jour :
Tout commence par des petis chemins le long d'une montagne, vue sur le lac a ma gauche, pas un seul nuage, les oiseaux chantent, je leur repond en sifflotant, j'enjambe des courts d'eau en equilibre sur des tronsons de bois. Au bout de seulement 2 heures je commence a realiser que je suis peut etre surcharge, mon enthousiasme du depart s effacent petit a petit... mal de dos, chaleur ecrasante. 3 heures 30 c'est ce qu'il etait indique avant le depart, je me dis que j'ai passe le plus difficil... Erreur monumentale ! Plus je m'enfonce dans la montagne, plus ca grimpe, les chemins se transforme en cote interminable faites de bloc de pierres, pas un coin d'ombre, bientot plus d eau... Apres plus de 5 heures de marche, juste avant la tombee de la nuit, Oh miracle le refuge pointe le bout de son nez. Le temps de planter sa tente, de boire 3 litre d'eau, je m endors sans meme profiter du lac pour me decraser, le ventre vide.
2 eme jour :
Je le passe a ne rien faire ! Je profite du paysage, baignade dans le lac. Je me renseigne sur ma prochaine detination, on m'annonce 6 a 8 heures de marche. J'avou que ca me refroidis quand je vois comment j'en ai chier pour faire ce qui etait annonce comme 3 heures 30 de "balade".
3 eme jour :
Bien repose, coups de soleil appaisses, je plis bagage et me dis que quoi qu'il arrive, si je n'arrive pas au refuge, je camperais quelques part en foret. A peine 500 m parcouru, qu'un flanc de montagne immense me fait fasse, compose uniquement d enorme bloc de 3m par 3. Ca me parait deja presque infranchissable mais charge comme je le suis c'est du suicide. L'idee de faire marche arriere sans meme essayer me parait bien plus penible a supporter. Apres avoir atteint ce qui me paraissait etre le sommet vu d'en bas completement mort, je me rencontre que ce n'etait qu'une breve partie de ce qu'il me restait a escalader ! Lentement mais surement, je continu, atteins un palier, un petit lac, mais tres vite une seconde montagne! Apres 3 heures de marche j'ai les jambes qui tremblent, je tiens a peine debout, mais me voila au sommet tant convoiter. Une vue a couper le souffle et c'est bien le cas de le dire ! Que vois je ? Une decente encore plus mortel que la montee. Imaginez une pente sur 3-4 km, faite de graviats et de roche a 45 degre... Chaque pas entraine une mini avalanche de pierre. J'en vois meme pas la fin du sommet, je me lance epuiser, vider de toutes energies, dans une descente quand temps normal je ne me serrais jamais lancer c'est pour dire ! De tres belles frayeurs, et plus de jambe une fois en bas ! Je retrouve la foret, ses arbres, ses coins d'ombres, et surtout ses chemins plats. Je croise plus tard quelqu un assez paniquer, qui cherche a joindre les secours, mon portable tout comme le sien ne capte pa, une de ses amies est jsutement tombee dans cette decente, apres plusiers rouler bouler ses coudes et son genoux sont completement exploses, une seul option pour la sortir l helico... Impuisant je le laisse dans son merdier, mais en profite tout de meme pour savoir a combien de temps de refuge je suis ? La sentence tombe 4H ! ( pour moi compter 5-6 H ) Cette fois c'est decider cette foret fera parfaitement l'affaire. Je trouve un endroit reculer, cascade, riviere, l'endroit me semble ideal. Bonheur intense de se savoir capable d'avoir parcouru l'inpensable ! Une bonne douche a poil au milieu de nul part sous une cascade, cette riviere me servira a tout, boire, manger, me laver, laver mon linge, faire la vaiselle... c'est d'ailleurs apres ca que j ai compris que l'eau des rivieres etait tres bonne, je n'ai plus que ca par la suite... Le temps de preparer un feu, la nuit tombe, ici c'est dame nature qui decide qund vous vous couchez et qund vous vous reveiller.
4 eme jour :
Sensiblement la meme histoire, un flanc de montagne a montee ( qui se trouve a 2000 m d'altitude), et une descente infernal comme je les deteste, mais cette fois avec vu sur le refuge et son lac, ca change sensiblement la donne ! A ce moment la je repense au premier jour, et me dit que c'etait une vraie petite balade en amoureux comparer a tout le chemin accompli depuis. Une fois au refuge, je passe une soiree avec un couple de francais normands de 50 ans environ, epuisant de conneries debites a la seconde, le mari est un vrai moulin a parole, je suis a leur table pour manger, je suis pris au piege ! J'arrive quand meme a lui faire payer sa bouteille, ils ne parlent pas un mot espanole, j etais devenu leur traducteur officiel, assez corrompu je l'avou puisque j'ai commander une assez bonne bouteille !
5 eme jour :
La plus longue partie pour rejoindre la civilisation, mais la plus facil... j'ai ate de retrouver un vrai lit, mais un petit pincement au coeur que tout s arrete a l'arriver... La pluie me fais vite oublier toutes questions ! De la boue, de la boue, a n'en plus voir ses chaussures, j'ai tracer comme jamais 20 km plier en 4 H, j'en paye le prix ce soir, je suis un vrai papi, je peine a me lever de ma chaise. Je sais que j'ai gagner une endurance de puta madre, depasser toutes mes limites, realiser l'inpensable ! En france, personne ne serai autoriser a faire ne serai ce que la moitier sans entrainement et sans guide !!! Biensure pas mal de rencontre mais je dois faire un resume sinon je men sors pu... tous adorable, les gens sont toujours souriant, pret a repondre a la moinde question... une mentalite tres tres differente que dans notre cuidad ! DES BESOS !!!!!!
5 eme jour :
