Louis, Marj et l'Invincible

Je me réveille à l'aube quasiment soulagée que cette nuit pénible soit enfin terminée. En plus qu'on avait dormi au deuxième étage, n'ayant pas la force de toute déménager soit en avant soit en haut pour dormir dans le lit d’en bas,..Et pour ceux qui ne le savent pas encore, dormir en haut c’est pas mon trip ! On est toute pogné puis bon, c’est moins confo que notre super banquette lit qu’on s’est fait !!! Anyways, donc on part après que Louis aie resseré le bearing de roue avant côté passager, puis pris de quoi à déjeuner un peu au dépanneur. On compte bien faire une bonne journée de route aujourd’hui puisqu’il est relativement tôt. Malheureusement, pas aussitôt repris la route que celle-ci devient complètement congestionnée, par de gros camions principalement, qui ont de la misère noire à avancer dans les trous. Des immenses trous, c’était très drôle, on se croyait dans un manège de la ronde et comme on avançait pas trop vite, au moins ça avait pas l’air d’être trop rough pour le west ! Donc ce tronçon affreux de route nous a pris un bon vingt minutes à passer. Ensuite on croyait embarquer sur la route pour de bon mais bien vite on s’est mis à passer une panoplie de petits villages où le tope est roi, il y en avait un au 3 mètres, ce qui ralenti épouvantablement. Le pire c’est qu’ils ne sont pas tous indiqués donc il faut vraiment conduire prudemment (pas qu’on fasse autrement normalement mais bon..) et surtout leeeeennn-----teeeeeeeeee----meeeeeeeeeent. Et puis chaque fois qu’on croyait enfin être sorti du village, un autre village arrivait deux secondes après. Pis pour faire exprès, à la sorti des villages ils écrivent finalement 90 ou 100 km/h puis 3 secondes après ça tombe à 30 km/h...C'est tellement bizarre. Au pire, dites nous pas d’accélérer...L’autre affaire de bizarre c’est que parfois, tu vois le nom d’une ville indiqué sur une pancarte et le nombre de km qu’il reste avant d’y arriver, mettons 60....Tu roules, puis tu roules, puis tu roules....Tu penses bin qu’il en reste 45, mais NON ! Il en reste 59. Mais y’a pire. Comme quand ils disent par exemple qu'il reste 60 km...Tu roules, puis tu roules, puis tu roules...Y’en a bin 5 qui se sont écoulés que tu vas penser...Mais NON ! Il en reste ENCORE 60 !!! Mais le vrai de vrai pire, c’est quand tu vois qu’il reste 60 km...Tu roules...puis tu roules...Puis sais-tu combien qu’il en reste ? 64 !!!! Et je ne vous mens pas, tout ceci est tiré d’expériences personnellement vécues ! Les chiffres étaient peut-être différemment mais l’idée était la même ! Anyway, donc bref, que puis-je dire d’autres que ce fut une longue journée en titi ! ON a même pas pris le temps de s’arrêter pour manger un dîner, trop pressés d’arriver à Campeche avant la noirceur. C’est qu’on aurait bien voulu arrêter à Isla Aguada, le camping était situé drette sur la plage, c’était génial, mais ça coûtait 300 pesos, pas d’internet, il était encore tôt, on a cru qu’on aurait le temps de se rendre à Campeche ! Puis on a bien fait car une fois passé Ciudad del Carmen, puis Isla Aguada, la route devient assez solitaire, roule bien, passe à travers peu ou pas de village puis ça roule bin ! Oh j’ai oublié de conter qu'on a passé notre premier contrôle militaire ! En effet, on en a vu plusieurs depuis notre entrée au Mexique mais normalement ils nous laissent toujours passer sans nous fouiller ni poser de questions, y’en a même qui nous ont souri et envoyé la main plus tôt aujourd’hui mais plus tard il y en a eu qui ont senti le besoin de nous fouiller. Ça s’est très bien passé, ils semblent toujours découragés en voyant le stock dans le west, du vrai de vrai stock de camping qui peut être déplaisant à déplacer pour absolument rien trouver fec ils ont pris nos numeros de passeports en note puis nous ont poser une couple de question, pas pire que quand tu passes une douane vite fait bien fait, où vous allez, vous étiez où aujourd’hui puis hop on était reparti en route. Eux aussi ont cogné le west sur sa carosserie, question de voir si y’a rien entre les panneaux j’imagine ! Puis on a aussi passé à un contrôle sanitaire pour entrer dans l’état de Tabasco, ils ont rapidement fait le tour du west par l'extérieur, checkant par les fenêtres, puis nous ont dit que c’était bin beau, on pouvait y aller...Donc bref, une fois arriver à Campeche, comme on ne trouvait pas le camping, on a du demander à un monsieur qui débarquait sa femme et ses enfants de sa voiture. Je lui ai demandé s’il savait où étaient les rues concordia et siglo XXI puis il m’a dit « ah je vais par là, suivez moi », fec on l’a suivi un bon dix minutes, jusqu’à ce qu'il arrête, se mette sur ses 4 flasheurs, nous dise de continuer tout droit sur cette rue et qu’on verrait un rond-point puis qu’on verrait à droite les eco-villas kin ha ! Merci monsieur ! Puis finalement il nous redépasse, mais on ne sait pas trop s’il continue son chemin ou s’il a pas décidé de nous indiquer concrètement où était l’endroit, fec on le suit en se disant qu’anyways on va voir les villas, puis quand on les voit enfin, on vire dans l’entrée et on lui fait des bye-bye, lui poursuivant surement son chemin. Arrivés aux villas, on ne trouve pas vraiment de réception puis on fait le tour de l’endroit qui semble désert. Ah shit ! Fec on tourne autour sur le campground qui a quand même l’air d’un campground puis j’apercois de l’autre côté de la route au loin le monsieur qui nous avait aidé, qui a sûrement fait demi tour sur la route, puis il nous pointe qu’il faut aller à la réception de l'autre côté de la route...malheureusement celle-ci est séparée par un terre-plein puis on sait pas trop comment revenir sur nos pas, le monsieur nous fait des signes de reprendre la même route sur laquelle on était, on se dit que si lui a pu faire demi-tour, on pourrait aussi, puis 400 mètres plus loin on voit un « retorno », on fait demi-tour, pour notre bon samaritain est là à attendre, pour s’assurer qu’on trouve la place, il nous dit de nous stationner à tel endroit puis d’aller à la réception, puis on le remercie et il s’en va, sans rien demander même s’il vient de gaspiller 20 minutes pour montrer à deux gringos perdus ou était l’hotel qu’ils cherchaient. Pas croyable ! Donc on s’installe donc finalement sur le terrain des éco-villas, pour le mini-prix de 160 pesos, internet inclus ! Et ensuite, c’est la douche la plus difficle au monde qui suit, c’est a dire une douche frette avec une pomme de douche qu’on doit tenir dans nos mains car elle reste pas fixe sur son crochet, et puis y’a pas de rideaux, y'a qu’un petit muret de brique qui forme un rectangle dans lequel tu te douches, rien pour separer du reste de la salle de bain, puis les poubelles sont dans la douche...weiiiiiiiiiiiird !