Un Farfadet autour du monde

Retour vers le futur

Le 18/07/11, 7:32

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Je pars le matin avec Fabien, Il m'a bien dépanné, m'a présenté sa vie et sa petite et charmante famille... un chouette moment Se marre

Ellaine va être mon host, mais comme elle est actuellement en train de déménager, elle vit au NJ et laisse son appart a deux "surfers longue durée".

Je dois la rejoindre a son bureau situé en plein coeur de Manhattan près du Rockefeller center.
Dans le hall de réception je dois d'abord faire passer mes bagages au rayon X, puis montrer mes papiers a l’accueil puis montrer mon pass et mes papiers pour accéder enfin aux ascenseurs. Etonn
Ellaine a l'air sympa, je pose mon gros sac et pars direction le sud pour me faire Ellis Island et la Statue de la liberté.

J’envoie mon programme a Lora qui me répond que ca colle avec le leur. En chemin je tombe sur une boutique entièrement dédiée a la NHL, le championnat nord américain de hockey. LOL
Le pied ! Je peux pas m’empêcher de m'acheter un t shirt, en plus le coté orange aidera a me retrouver dans la foule.

Je me débrouille pas trop mal avec le métro et j'ai l'aide de mon plan électronique sur mon tel.

Je fais la queue (arrêter de rigoler les québécois) sous un soleil de plomb, prends les places pour les filles qui me rejoignent peu de temps après.
Problème, j'ai sur moi mon couteau Leatherman (sorte de couteau suisse) et il ne passera jamais le contrôle de sécurité... Lola aussi en a un.
Faire le guignol au portique me tente pas trop donc je décide de les planquer dans le parc... Mmmh
La file est super longue, un gars joue de la gratte et semble capable de chanter des chansons dans toutes les langues des touristes a qui il demande leur nationalité.
Les gens derrière moi sont polonais, j'essaye de filmer une chanson plein de Kocham Czie qui me rappellent quelqu'un. Razz

On arrive enfin au portique, visiter ces deux sites impose de se soumettre a des contrôles pires que ceux des aéroports, on vérifie que mon pc ne contient pas de matière explosive en le frottant avec un papier directement analysé. Du délire. Etonn

Le bateau offre un chouette vue du sud de la ville et on se rapproche de la grande dame verte.


Une voix raconte l'histoire du monument, cadeau des français pour fêter le centenaire de l’indépendance américaine.
Je me rappelle un extrais d'un article indiqué par Richard sur le comportement "je t'aime, moi non" plus des Ricains et des français.
Sans notre flotte maritime, G.Washington aurait été une note de bas de page et sans eux ben on parlerait peut être allemand comme dit mon papa.

Une femme demande a son amie si elle pense que les français regrettent leur cadeau... je lui rétorque qu'on en a une. Elle est surprise et dit qu'elle ne pense pas que les USA aient une tour Eiffel.
Raté, comme je lui dis, vous en avez une a Las Vegas Se marre HAHAH Quel relou ce je suis !

On se pose a l'ombre avec les filles, Lola et ses deux copines Clémence et Églantine.
Avec Lola, on a un flash, la statue avec sa robe qui se soulève façon Maryline. Impossible de me souvenir d'ou ca vient mais Lola retrouve que cela provient d'un Tex Avery avec une famille d'avions a moteurs et de jets.
http://www.youtube.com/watch?v=OqOT-wEUDL8

Petit tour, prise de photos, en particulier d'une moto pour mon frère Wink






Direction Ellis Island, point de passage obligatoire pour les immigrants de 1870 a 1950 qui se tapaient des semaines de bateaux pour changer de vie.
Pour moi cette visite a un gout bien particulier, mon grand père et sa famille ayant quitte l'Italie au début du 20eme siècle, leurs cultures de vignes ayant été détruites par le phylloxéra.
Ils sont passés par la, plusieurs fois pour mon grand père... et ca fait bizarre d’être la a mon tour plus de cents ans après, de passer dans cette immense salle d'attente ou ils ont du attendre de longues heures de se faire ficher pour avoir le droit de commencer une nouvelle vie... sans laquelle ben je serais pas la Neutre

L'exposition est bien faite, présente bien d'ou venaient les immigrants et comment ils s’intégraient a la population américaine.
J'ai bien aimé cette phrase: "Je suis venu en Amérique car j'avais entendu que les rues étaient pavées d'or. En arrivant ici j'ai réalisé trois choses. D'abord que les rues n'étaient pas pavées d'or. Ensuite qu'elle n'étaient pas pavées du tout. Et enfin qu'on attendait de moi que je les pave."


Il est temps de rentrer, Ellaine quitte son job vers 17h (ne dite pas 17h a un ricain qui vous demande l'heure, il lui faudra compter sur ses doigts pour réaliser que c'est 5PM pour lui). Les couteaux sont toujours la ou je les ais planqués. Cool

Je la retrouve sans souci, mais comme elle n'a pas les clés il faut passer la ou bosse Nicco, un des deux surfeurs.
On fait vite fait connaissance en mangeant un bout : elle est secrétaire, vient de Californie et sa région lui manque.
Pour éviter de lui faire perdre du temps, je propose d'attendre la fin du service de Nicco pour rentrer avec lui.

Je vais me poser dans le Lincoln center, complexe a ciel ouvert situé pas loin. Je me pose a coté d'une fontaine qui paye pas de mine. Marrant le rebord, assez large, est mouillé. Il y a du avoir de belle bourrasque pour que les ptits jets puissent arroser jusque la.
Sauf que on est aux states la garçon, il se passe environ 10 minutes et je sens le sol gronder, soudain les jets montent a plus de 10m de haut et décrivent une sorte de chorégraphie.

http://www.youtube.com/watch?v=wAs088VB4nQ

Les enfants viennent se mouiller et moi je vais me chercher un coin Wifi.
Coups de tonnerre, il a fait chaud et lourd toute la journée et la ça pète. Heureusement que je suis équipé Wink

Je rejoins Nicco, il a 22 ans, en fait plus et vient lui aussi de Californie. Il a fait des études de biologie mais essaye de devenir acteur. Il adore cette ville.
Il m’emmène a Times square... c'est déjà fou de jour, imaginez la nuit après la pluie. Il faut limite des lunettes de soleil. Cool
Un écran me montre la plus grosses paire de sein que j'ai jamais vue (environ un mètre de diamètre) tandis qu'un autre montre clairement la foule.


On parle un peu filles, je lui apprends a dire je t'aime en polonais (il voit parfois une polonaise) et on se rentre.

L'appart est a spanish Harlem, le quartier est assez populaire mais l'immeuble et l'appart sont pas mal... il manque juste la clim. Crying or Very sad Le temps de prendre un douche et on sors. Il est presque minuit.
On se tape presque une heure de métro, on arrive dans un bar et on commence a parler de tout et de rien.

Il m'apprend que pour faire son boulot de serveur, il n'est payé qu'au pourboire. Je comprends alors l'importance du pourboire ici et lui apprend a mon tour que chez nous ça n'a pas le même sens.
On parle ensuite des comportements ricains et européens... ici tu fais ce que tu veux, tu es toi même et c'est pas évident d’être sans personnalité.
On aborde les gens comme si on les connaissait depuis des années et on profite de l'instant, le futur et le passé n'importent que peu.
Il définit les ricains comme individualistes... on pourrait interpréter cela comme de l'egoisme. Mais pas ici.
En fait, ca ressemble pas mal au style des KTAphiles : être entier n'est pas un crime, au contraire.

Mission rentrage, il est bourré, crevé et j'avoue jouer les moutons dans ce métro de nuit auquel je ne comprend pas grand chose.
C'est rempli de zombis mais pas de problème pour autant, on arrive vers 4h30, en ayant passe moins d'une heure dans le bar, le reste dans le métro.
Apres plus de 20h debout, il serait temps de se poser comme une crotte. Wink

[ Voir les photos : USA - New York ]

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