Coréespondances

Manila J3 & Départ vers Paris: les 24 et 25 juillet

Le 25/07/11, 18:14

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Le 24 matin rebelote : petit-déjeuner McDo. McDo s’adaptant aux goûts de chaque pays, aux Philippines on retrouve des chicken wings, du poulet frit à toutes les sauces et mêmes des épis de maïs à grignoter ! Nous avons donc droit à une énorme boule de riz compacte et une sorte de steak pané de poulet, pas vraiment mémorable.

Aujourd’hui c’est notre dernier jour de voyage et nous n’avons pas vraiment le cœur à la visite d’autant plus que nous avons parcouru une bonne partie de la ville à pied. Nous nous orientons donc vers le centre commercial Robinson pour les derniers achats de souvenirs et tester la solidité de l’excellente réputation des Mall philippins ! Il est tout juste énorme : nous y passerons tout l’après-midi. Il est même difficile de ne pas s’y perdre ! Des centaines de boutiques en tous genres ainsi que des centaines de restaurants et fast food. Nous rentrons à l’hôtel avec le sentiment étrange de se dire qu’après 5 mois l’Europe n’est plus qu’à 48 heures de nous. Le lendemain nous devons en effet rentrer à Séoul récupérer nos affaires et changer d’aéroport pour rentrer en France le 26 soir.

La journée du 25 commence de la même façon que les précédentes par un menu McDo. Nous aurons droit à une pâle copie du McMorning cette fois-ci. Puis nous nous préparons au grand voyage et partons tôt pour l’aéroport car il nous reste de l’argent à changer et des cartes postales à poster. Or, il n’en sera rien : les changeurs faisant les difficiles sur les dong vietnamiens et inventant les taux à la minute ; même changer les won sera un exploit ! Puis nous découvrons qu’il n’y a pas de poste dans l’aéroport. Mais le meilleur est à venir : nous volons avec Cebu et nous avons droit à 15 kg en soute. Jusque-là nous n’avions jamais embarqué nos bagages puisque c’était payant avec AirAsia et qu’ils étaient suffisamment légers pour passer en bagages à main. Cette fois-ci ils sont trop lourds et nous voulons donc profiter de l’opportunité de les embarquer. Or, au check-in nous découvrons que nous avons bénéficié d’1,5€ de réduction sur notre billet d’avion en guise de prime si nous n’embarquions rien (sans que ce soit annoncé au moment du choix du billet et du paiement bien entendu !). Maintenant il est 4 fois plus cher d’embarquer si nous voulons le faire .. 6€/bagage .. ! L’employé se souviendra probablement longtemps de notre colère après déjà 1 bonne heure et demie d’allers et venues dans l’aéroport pour banque et poste. Mais la cerise sur le gâteau arrive lorsque nous passons les contrôles magnétiques.. et qu’on me confisque mon parapluie !!!! Un parapluie miniature sans pointe ni aiguilles.. « Selon les lois philippines il s’agit d’une arme ». Monsieur avait dû oublier que la vente d’armes, et des vraies, est libre dans ce pays .. Nous prenons enfin place dans le vol Cebu Pacific et pensons à ce qui nous attend !

A l’arrivée à Séoul nos minutes sont comptées : nous devons en effet retourner à SNU pour récupérer nos valises qui nous attendent depuis 1 mois et demi mais le bureau qui s’en occupe ferme entre 23h et minuit et il est déjà plus de 21h. Nous prenons le métro puis le bus jusqu’à l’internat et arrivons à temps pour récupérer nos valises. Maintenant il nous faut les traîner sur un bon kilomètre jusqu’à l’entrée principale pour voir s’il y a encore des navettes pour l’autre aéroport de Séoul d’où nous partons demain matin pour Pékin puis pour Paris. Après cet effort inhumain nous découvrons que ce n’est pas le cas. On prend donc un taxi. Nous arrivons à l’aéroport et tout est éteint. Nous craignons pendant un instant qu’il ne soit fermé pour la nuit. Heureusement nous avons le droit d’attendre dedans même s’il n’y a aucune activité. L’aéroport nous appartient dans un cadre irréel. Une supérette est ouverte 24h/24h et nous trouvons donc de quoi manger richement (nous irons nous installer sur la terrasse du plus beau restaurant, fermé à cette heure-ci bien entendu). Puis je m’endors alors que Claire fait les cent pas en se promenant et attendant que le temps passe. Le moment d’aller faire le check-in arrive enfin et nous finissons par nous envoler à l’heure pour Pékin.

edo

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Posté par edoclaire

Manila J2: Rizal Park, Intramuros & Fort Santiago

Le 23/07/11, 11:38

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Aujourd’hui nous décidons de nous attaquer aux must do de la ville : Rizal Park, quartier d’Ermita, quartier d’Intramuros, Fort Santiago et toute la partie Nord de la Marina. Nous sommes réveillés à 8h15 par notre propriétaire qui nous tend le petit déjeuner. Je crois rêver, mais non, je suis bien réveillé ! Il s’agit d’un sac en plastique contenant deux cocas et deux McChicken ! Oui, c’est petit-déjeuner McDo aux Philippines, sauve qui peut !

Nous décollons relativement tard ce qui nous fait être sur la Marina au moment où il se met à pleuvoir. Pas de bancs ni d’abris mais une série de petites maisonnettes avec des balançoires comme sièges qui sont tous pris. On prend notre mal en patience quelques minutes avec nos parapluies jusqu’à ce qu’un Philippin nous intime de venir le rejoindre sur les balançoires qu’il occupe avec sa famille. Un acte de gentillesse bien entendu intéressé. Après vingt minutes de conversation stéréotypée (tu viens d’où, tu fais quoi, tu restes combien de temps, moi je si, moi je ça) nous essayons de reprendre notre marche mais là Monsieur veut venir avec nous et prend son jeune gosse avec lui. Après avoir évité son offre de prendre des cours de tir dans une boutique non loin d’où on se trouve (la vente d’armes étant libre aux Philippines, vous pouvez vous en procurer dans n’importe quel centre commercial) on sera contraint d’offrir des glaces aux gosses pour qu’il nous quitte (il tentera tout de même de nous faire acheter des packs de barquettes Carte d’Or dont le prix dépasse ce qu’on dépense à 2 dans des restaurants de bon niveau .. pas question !). Cap sur Rizal Park !

Rizal est une figure clé de la lutte pour l’indépendance contre les Espagnols. Il est en quelques sorte considéré comme le père de la Nation et de très nombreux sites sont dédiés (musés, parcs, rues, statues, etc.). Dans le cas précis il s’agit d’un parc mémorial où l’on retrouve d’agréables étendues verdoyantes où beaucoup de personnes aiment se promener ainsi que des statues retraçant la vie de ce brave type. Un bassin est aménagé au centre de l’allée : endroit sympathique.

Nous poursuivons vers le Nord en quittant la Marina. Nous traversons le quartier d’Ermita et arrivons dans celui d’Intramuros. Ce sont les quartiers coloniaux où se trouvent la plupart des lieux d’intérêt touristiques. Ici églises et cathédrales côtoient maisons traditionnelles et fortifications (d’où le nom d’Intramuros). Nous nous arrêtons avaler quelques tranches de pizza en guise de déjeuner (faut dire qu’à part fast foods et pizza on ne trouve quasiment rien de comestible dans ce pays.. bel exemple de mauvaise occidentalisation -> les traditions ayant été écrasées plutôt que conciliées avec le moderne) avant de poursuivre. Nous optons pour le Fort Santiago.

Le Fort Santiago c’est quoi ? Une enceinte fortifiée très étendue dans laquelle se trouvent musées, jardins, cours d’eau et plusieurs bâtiments originels constituant le Fort lui-même. C’est sans doute la meilleure visite du séjour. Très bien aménagé (et attirant d’ailleurs beaucoup de monde) et harmonieux le fort est paisible et atypique. Son périmètre finit abruptement sur la rivière délimitant la ville. Le soleil commence à se coucher et la vue est splendide. Nous visitons le Musée Rizal se trouvant à l’intérieur.

Nous rentrons à l’hôtel avant de ressortir pour tester un restaurant philippin. Nous tombons sur soit disant un des meilleurs de la ville. Ambiance sympathique (malgré l’ineffaçable sentiment d’insécurité que l’on ressent dans cette ville même si finalement nous aurons bien moins de problèmes qu’ailleurs) et décors dynamiques. Nous mangerons des plats à base de poulet (quelle surprise !) qui restent très peu cuisinés : sorte de chicken wings améliorées. Pour un restaurant qui se veut d’un certain standing nous en restons un peu surpris mais c’est apparemment la routine ici aux Philippines. Nous avons également droit à un petit concert privé de 3 Gipsy King ayant égaré leur chemin qui nous chantent des mots d’amour s’accompagnant de leurs guitares, le tout en tenue traditionnelle. Une glace sur la route de l’hôtel et un dodo bien mérité !

Edo

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Posté par edoclaire

Manille J1: Arrivée & Marina Sud

Le 22/07/11, 1:28

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Le vol pour Manille se passe bien. Nous atterrissons vers 4h30 du matin. Nous savons qu’il y a un métro pour le centre de la ville mais, encore une fois, on se résigne rapidement à prendre un taxi. D’une l’aéroport est dans le noir, tout est fermé y compris les bureaux de change et les informations. Nous sortons donc du terminal et tombons sur une borne de bus. Là, le seul chauffeur présent nous annonce qu’il va dormir et que le prochain bus partira quand il se réveillera. Nous n’attendrons bien entendu pas que Morphée s’acquitte de son sommeil avant d’atteindre notre hôtel !

Heureusement il ne faut pas négocier le tarif aux Philippines et les taxis sont très bon marché. Nous traversons donc la ville à l’aube et sommes surpris : nous attendant à un grand bidonville à ciel ouvert nous côtoyons en revanche des gratte-ciel, des centres commerciaux dernier cri, une Marina aménagée avec goût. Il suffit cela dit de tourner la tête pour respirer à plein nez la pauvreté dans laquelle vivent les gens : totalement démunis. Nous arrivons à notre hôtel et prenons possession de la chambre sans problèmes : il s’agit en fait d’une résidence où nous louons un appartement et où apparemment plusieurs personnes vivent toute l’année. La chambre a donc une cuisine mais l’évier fait office de lavabo, tant pis ! Le mot d’ordre c’est dormir ! Ce que nous faisons sans traîner !

Au réveil le mot d’ordre devient manger ! Nous essayons de nous rapprocher de la Marina et tombons sur un McDonalds. Une fois n’est pas coutume se dit-on ! ça tombe en fait très bien car quelques minutes à peine plus tard la mousson explose dans toute sa force. En un quart d’heure les routes sont transformées en lacs où les véhicules évitent les énormes flaques et où les piétons cherchent à tout prix à éviter d’être éclaboussés ! Ce scénario se reproduira ponctuellement entre 13h30 et 16h tous les jours. Nous partons par la suite dans un long périple vers le Sud en longeant la Marina. Photogénique, calme et agréable elle offre néanmoins une vue consternante sur la pollution des eaux parcourant la ville : un condensé de toute immondice existante. Nous sommes à la recherche d’un plan de la ville : véritable sésame introuvable à l’aéroport et dans la ville. Après 3 bons kilomètres en ligne droite vers le Sud (nous apercevons les plus grands hôtels de la ville, le centre culturel/cinéma/théâtre de la ville, un énorme parc de divertissements) nous décidons de rebrousser chemin et parcourir la route sur une route parallèle plus à l’intérieur. Il s’agit en fait d’un quartier populaire où nous accélérons le pas car le regard des gens et l’omniprésence de vigiles armés devant tout commerce et/ou de grilles aux entrées des bâtiments nous suggèrent que nous ne sommes pas à notre place. Nous parvenons cependant à un énorme centre commercial où nous dégotons finalement ce qu’on cherche ! La carte de la ville ! Puis, on se dit, vu l’ambiance tendue de la ville, on gagnerait à dîner dans l’hôtel ce soir ! Du coup nous achetons des fruits en quantité pour un dîner frugal : papaye, mangues, ananas, pastèque et des ramboutans (qu’on trouve partout au Vietnam et aux Philippines). Nous rentrons donc chargés à l’hôtel où une bonne douche et un agréable dîner en amoureux nous attend !

Edo

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Posté par edoclaire

Vietnam J9: Cu Chi Tunnel, Shopping & Départ, le 21 juillet

Le 20/07/11, 22:27

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Jeudi 21 est le dernier jour au Viet Nam. Nous avons réservé un half-day-trip pour visiter les Cu Chi Tunnel : complexe système de tunnels souterrains construits par la résistance sud-vietnamienne face aux Américains pendant la guerre du Viet Nam. Nous savons que le temps sera compté et que le site est très touristique mais espérons tout de même en une belle surprise.

La journée commence mal : nous arrivons en effet dans le hall de l’hôtel pour y prendre notre petit déjeuner. Le réceptionniste nous annonce les options dans un anglais incompréhensible même pour nos oreilles habituées aux accents prononcés. Nous obtenons nos oeufs après 15 minutes et n’avons pas le temps d’attendre plus pour nos thés et cafés car nous devons être à l’arrêt de minibus incessamment sous peu. Le staff réussira quand même à nous poursuivre dans l’ascenseur pour nous mettre dans les mains le plateau avec le café .. quelle classe ... !

Nous récupérons donc notre minibus et partons à la (non) aventure. On sera mitigé : on passera en effet la moitié du temps dans le bus nous y conduisant puis la visite alternera photos souvenirs chronomètre à la main et propagande tantôt provietnamienne, tantôt anti-américaine. Au cours de la visite nous nous familiariserons avec les différentes méthodes utilisées par les résistants pour tuer et/ou surprendre l’ennemi ; avec la façon dont la vie souterraine s’organisait et avec le comment du pourquoi cette zone est symbolique et depuis toujours foyer de résistance. Le clou sera bien entendu de parcourir une centaine de mètres de ces tunnels : claustrophobes et cardiaques s’abstenir ! Imaginez un tunnel en pierre de 80 cm de large pour 1 mètre et des broutilles de haut avec des montées et descentes soudaines, avec une humidité proche de 100% et aucune lumière ! Un véritable cauchemar dont on est bien heureux de sortir ! Les résistants y ont vécu pendant des mois voire des années : tout juste impensable, jusqu’où l’homme peut-il repousser ses propres limites pour survivre ?

L’après-midi sera entièrement dédié au shopping car dès le prochain vol (HCMC – Manille) nous pourrons embarquer nos valises (service payant avec AirAsia que nous utilisions jusque-là : le tour à Cebu Pacific !). Emplette de souvenirs et flâner dans la ville sont les mots d’ordres. Le vol nous amenant aux Philippines est dans la nuit, à 1h du matin. Nous décidons d’aller à l’aéroport avec pas mal d’avance pour y dîner et attendre tranquillement le vol. Or, l’aéroport d’HCMC décroche haut la main la palme de pire aéroport que j’ai connu : AUCUNE boutique de quelque nature que ce soit avant le passage de l’immigration ; aucun réseau internet (même payant) ; bureau de poste fermé (pas possible de vous envoyer les cartes postales ..) et la blague arrive tout de même lorsque nous passons les contrôles et que nous découvrons que tous les (rares) restaurants ont fermé et qu’il ne nous reste plus qu’à choisir entre des paquets de gâteaux à 10$ et des sandwichs à 6$ (prix d’un repas entrée/plat/boisson en ville ..) pour lesquels nous optons. La palme du pire dîner du voyage est ainsi également attribuée à ce café minable, ultra cher, aux quantités ridicules et au service sommaire.

Goodbye Vietnam, l’au revoir aurait pu être meilleur !!

Edo

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Posté par edoclaire

Vietnam J8: visite d'HCMC en 24 heures !

Le 20/07/11, 13:13

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Compte tenu de nos plans pour demain, le 21, nous savons qu’il nous faut être efficaces aujourd’hui pour ne pas avoir de regrets ! Au programme : le Reunification Palace (lieu symbolique car il hébergeait le gouvernement du Sud Viet Nam jusqu’en 1975 lorsqu’il fut pris d’assaut par les Nordistes qui donnèrent ainsi le coup de grâce au Sud) ; le War Remnant’s Museum (musée sur les souffrances du peuple vietnamien pendant la guerre avec notamment un focus sur l’Agent Orange, ensemble de produits chimiques avec lesquels les Américains estimèrent bon arroser les civils pendant le conflit) et pour finir une longue balade dans les rues de la ville.

Nous prenons tout d’abord le temps de bien petit déjeuner dans un café non loin de l’hôtel où j’aurai le « malheur » de suivre le conseil de Claire et prendre un « grand » jus de pastèque : on me servira un breuvage d’un bon litre que j’aurai donc du mal à finir ! A noter que le cœur de la ville est constitué d’énormes avenues trafiquées desquelles partent des multitudes de minuscules ruelles où se trouvent la plupart des restaurants et hôtels et où nous prenons par exemple ce petit déjeuner.

Nous partons donc pour notre première étape ! La route est agréable car nous traversons des parcs et pouvons capturer en photo la conduite « sportive » de nos chers compères Vietnamiens. Il nous faudra par la suite contourner toute l’enceinte du Reunification Palace pour atteindre l’entrée ouverte aux touristes et là c’est le ravissement ! Tout simplement impressionnant ! Le bâtiment est comparable au Palais Ceaucescu de Bucarest : d’opulentes fontaines trônent dans la cour ; de nombreux véhicules militaires reposent dans les méandres du jardin et surtout, le bâtiment semble contenir des milliers de pièces .. et nous ne savons pas encore qu’il cache des souterrains labyrinthiques ! Pour une fois le palais est très bien entretenu : nous avons l’impression de reculer dans le temps et revenir en ce 30 avril 1975 où un blindé nord-vietnamien enfonce le portail d’entrée et un soldat armé du drapeau Nord Vietnamien s’empare du Palais (le Président sud-vietnamien nommé à peine 40 heures plus tôt lui annonce qu’il est disposé à lui céder le pouvoir ; le soldat, raconte le mythe, répond qu’il est inutile de parler de la cession de quelque chose qu’on ne détient pas). La visite est un vrai régal de touriste (nous sommes tout de même consternés face aux mœurs des touristes vietnamiens qui s’efforcent de toucher à tout objet qu’ils trouvent sur leur passage allant jusqu’à s’asseoir dans les fauteuils et soulever les téléphones ou encore pire à taper de toutes leurs forces sur les ustensiles de cuisine pour en tester la résistance). Nous visitons les différentes salles (salles de réception de hauts fonctionnaires internationaux ; salles de réunion ; salles de réflexion stratégique et ainsi de suite). Mais aussi les chambres à coucher pour le personnel travaillant dans le bâtiment ; le bureau du Président ; les salles à manger ; les salles de jeu et/ou repos. Sur le toit se trouve une énorme salle aux baies vitrées qui offre une vue incroyable sur les jardins et la ville mais aussi sur le toit où était aménagée une piste d’atterrissage pour hélicoptères et où se trouve exposé un des modèles utilisés par le président. Mais le meilleur reste encore à venir : les souterrains ! Des centaines de chambres de pilotage militaire, renseignement, sécurité et coordination jonchent d’étroits couloirs sans fin ! On est tout simplement au cœur du sujet ! La visite finit sur les cuisines servant à nourrir tout ce beau monde et avec l’exposition d’une part des automobiles utilisées par le Président et, d’autre part une exposition photo des fonctionnaires reçus dans le Palais dont Fillon et, à maintes reprises, notre Jacko national !

Puis nous nous octroyons une pause repas (léger après le petit-déjeuner !) chez le meilleur glacier de la ville dixit le Lonely ! Nous nous offrons des belles coupes agrémentées de jus rafraîchissants ! Le tout en terrasse avec une belle vue sur les câbles électriques caractérisant le paysage de Saigon. Puis, place au War Remant’s Museum. Dur de trouver les bons mots pour un tel « spectacle ». Le but assumé du Musée est d’illustrer la souffrance des civils au cours de la guerre. Nous aurons donc droit à des photos de corps déchiquetés, de tortures, de violences en tous genres puis, place à l’Agent Orange. Cocktail néfaste de produits chimiques (le napalm n’ayant pas été le seul à être utilisé) largués par les Etats-Unis pour battre la résistance nordiste pendant la guerre. Les effets ont été ravageurs sur le coup mais, comme Tchernobyl, toute personne ayant été exposée à ces produits a fini par donner au jour des enfants malformés (là aussi on a droit à des dizaines d’histoires et photos brutes de décoffrage) si elle n’a pas dû lutter contre des cancers ou autres maladies engendrées par ces produits. Pas la peine de commenter tout ça, rien qu’un profond dégoût. Nous finissons sur une exposition de photos prises par des journalistes du monde entier qui ont trouvé la mort au Viet Nam. De superbes clichés sur lesquels l’on devine l’ombre de la mort. Le musée atteint probablement son but (nous avons également droit à la visite dans la cour de véhicules militaires mais surtout de reproduction de cellules où les résistants étaient placés et torturés dans des conditions atroces) même s’il ne faut pas oublier de rester objectif. Pas la peine en effet de rajouter « beautiful » ou « outstanding » à tout bout de champ et sur chaque histoire de Vietnamien ayant souffert pendant la guerre.

Nous partons l’esprit alourdi par ces images nous balader dans la ville. Pas grand-chose à signaler : les grandes villes vietnamiennes sont loin d’être paisibles et faites pour se promener. Nous regarderons donc autour de nous sans en garder probablement de grandes traces.

Nous rentrons finalement à l’hôtel avant d’aller dîner dans une de ces fameuses petites ruelles. J’aurai droit à un plat entièrement présenté dans une noix de coco flambée qui, malgré le plaisir des yeux, sera décevant niveau goût. Motivés pour profiter de notre dernière vraie soirée dans ce pays nous enchaînons dans un des bars avec terrasse qui caractérisent la partie touristique de la ville (beaucoup plus « branchée » que Hanoi). Un très bon moment au Go² !

Et demain, déjà le dernier jour au Vietnam !
Edo

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Posté par edoclaire

Vietnam J6 & J7: "Saigon .... shit !!"" (de Hue à HCMC)

Le 18/07/11, 19:32

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Le 18 nous prenons le temps de faire nos bagages et surtout de bruncher comme il se doit dans THE café de la ville : le DMZ. Or, mauvaise surprise le service est hyper-lent et nous devrons insister et relancer pour obtenir tout ce qu’on a commandé. Puis retour par l’hôtel où le bus viendra nous chercher mais mauvaise surprise nous aurons à attendre 1h30 de plus que prévu (l’employée s’étant trompée d’horaire et le bus étant en retard). Puis nous embarquons dans le bus pour Danang .. non climatisé avec un couple de Français derrière nous passant le temps à se plaindre. Seul répit, nous faisons une halte dans une baie somptueuse quelque part entre Hue et Danang. Sorte de petit port de pêcheurs au beau milieu de nulle part coincé entre deux montagnes et pouvant se vanter d’une eau aux couleurs éclatantes !

Le reste du voyage se passera sans grandes surprises : à Danang nous devrons traverser la ville avec le responsable de l’agence de voyage pour se trouver au bon arrêt. Tout au long nous longerons la côte ce qui nous permettra de profiter d’une belle vue notamment tôt le matin en arrivant à Nha Trang. Endroit où nous prendrons un nouveau bus pour HCMC celui-ci aussi en configuration nuit mais en moins classe que le Hanoi-Hue (notamment en termes de place et confort). Enfin nous atteindrons HCMC à l’heure prévue mais non pas dans le centre mais dans une des nombreuses gares routières. Nous partageons un taxi avec un autre couple de Français et arrivons juste à côté de notre hôtel. Juste le temps d’y laisser nos affaires et nous sortons profiter du dynamisme de la ville et de ses nombreux cafés-restaurants en terrasse. Ainsi s’achèvent ces 2 longues journées et, enfin, nous pouvons nous exclamer .... « Saigon ... shit !! ».

Edo

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Posté par edoclaire

Vietnam J5: Hue, le 17 juillet

Le 16/07/11, 22:26

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Le voyage en bus de nuit s’avère bien plus agréable que prévu. Son de la télé pas trop fort (bon, musique vietnamienne sans répit mais les Birmans nous avaient déjà habitués à pire !), couchettes assez grandes pour y placer les bagages sans trop d’inquiétudes (une touriste se fera tout de même tout voler pendant la nuit .. !) et dormir une bonne partie de la nuit, climatisation réglable et couvertures en cas de froid. Nous arrivons donc à Hue relativement en forme mais prêts à aborder la foule de rabatteurs attendant notre bus à l’arrivée en ville. La ville est en effet grosso modo divisée en deux parties : au nord du fleuve (la Citadelle) et au sud du fleuve (deux bunkers à touristes avec hôtels, restaurants et agences de voyages à gogo). C’est donc au cœur du quartier touristique que le bus s’arrête : n’ayant pas de réservation d’hôtel nous faisons le tour des hôtels de la rue. La concurrence paye ses fruits puisque nous obtiendrons une bonne chambre pour 12$. Nous déposons nos affaires et dormons un peu avant d’aller manger (nous n’avons pas eu de vrai repas depuis 11h la veille) avant d’attaquer la seule attraction de la ville, la Citadelle. Nous nous empiffrons comme rarement pendant ce voyage : les portions sont en plus énormes !

Dès que nous nous mettons en route un constat se fait évident : la chaleur nous causera plus d’un problème ! La Citadelle n’est pas loin mais plutôt étendue : la marche sera relativement longue après les 2 derniers jours où nous nous sommes somme toute économisés. C’est aujourd’hui que la signification du mot « soif » prend tout son sens ! Nous écoulerons des litres d’eau au cours de ces quelques heures de visite. Parlons-en, d’ailleurs, de la visite ! La Citadelle est le Château de Versailles vietnamien : des ensembles de bâtiments, salles, temples, jardins et cours d’eau reliant ses différentes parties. Encore une fois le tout oscille entre l’abandon et la restauration : les ruines s’alternant aux bâtiments repeints à neuf avec des couleurs criardes. Il y a assez peu de touristes ce qui permet de bien profiter de la visite : nous ferons le tour du site au cours de l’après-midi. La Citadelle a l’avantage d’apporter du nouveau en termes esthétiques à ce qu’on a pu voir ailleurs et c’est ce qu’on aime : à ce stade du voyage nous estimons avoir atteint notre quota de temples et bâtiments royaux classiques. C’est donc avec plaisir que le côté majestueux, atypique, soigné et à la fois sauvage nous séduit.

Nous poursuivons au Nord de la ville où se trouvent des lacs pour le coup réellement boudés par les touristes où nous sortons des sentiers battus et profitons des scènes de vie d’un charme certain ! Mais le meilleur moment (en ce qui me concerne) est à venir : nous faisons un long détour pour rentrer à l’hôtel et atteignons la Citadelle au moment du coucher du soleil ! On a l’impression que la ville toute entière s’est déplacée devant les remparts : photos splendides et là aussi l’impression de se glisser dans le quotidien des gens ! Entre cerfs-volants, match de foot pieds-nus, poussettes, cuisine de rue et couples. Un vrai plaisir qui nous donne les forces nécessaires pour revenir à l’hôtel !

Nous dînerons vietnamien en terrasse dans un très bon restaurant .. encore une fois à prix plus que raisonnable ! Un plaisir pour les yeux, pour le ventre et pour le portefeuille !

C’est donc fatigués mais satisfaits de notre journée que nous rentrons nous coucher ! Nous attendent les 2 journées les plus éprouvantes du voyage : un trajet de 30 heures de bus entre Hue et Ho Chi Minh City (ex-Saigon). Nous devons prendre un premier bus pour Da nang à 13h30 le lendemain (arrivée à Danang 3 à 4 heures plus tard). Puis un second bus (de nuit) entre Danang et Nha Trang (départ vers 19h avec arrivée le lendemain matin vers 7-8h). Puis un troisième et dernier jusqu’à HCMC (avec arrivée prévue pour 19h). Nous aurons donc la soirée du 19 plus le 20 et le 21 juillet pour profiter de la ville et des alentours avant de nous envoler pour les Philippines dans la nuit du 21 au 22.

Edo

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Posté par edoclaire

Vietnam J3 & J4: la Baie d'Along

Le 16/07/11, 12:45

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Aujourd’hui c’est le départ pour la Baie d’Along. Nous petit-déjeunons tôt de façon à être prêts pour 7h30, horaire auquel le minibus de la compagnie de bateaux que nous empruntons pour visiter la Baie est censé venir nous chercher à l’hôtel. Première certitude : supporter le guide pendant 2 jours sera une épreuve. Deuxième certitude : le groupe avec lequel nous ferons la visite est européen à 100% (un groupe de 6 Polonais, une famille de 5 Néerlandais , une famille de 5 Français, un couple de Danois, un Irlandais, une Espagnole et nous 2). Seule exception, destin oblige, une Coréenne. Un trajet de 4 heures nous sépare de Haiphong, où nous embarquerons sur notre bateau. La croisière nous a été vendue comme « romantique » et relativement haut de gamme. Nous nous attendons bien entendu à trouver moins bien que prévu sur place mais avons tout de même espoir que l’aspect « romantique » soit présent !

Le bateau est relativement neuf (la compagnie n’aurait « que 4 mois » d’existence) mais manque cruellement d’entretien et de charme (3 ou 4 compagnies différentes organisent des croisières dans la Baie mais les bateaux sont tous identiques et nous passerons les 2 jours à voguer les uns derrière les autres). La salle restaurant n’est pas organisée comme prévu en tables à 4 mais en une énorme table commune sur laquelle seront déposés tout au long de la croisière des plats d’origine douteuse qui nous seront même resservis d’un repas sur l’autre. Le choix du repas est bien entendu imposé : s’ils ne fournissent donc pas de menus nous nous empressons de notre côté de rayer la mention « romantique » au menu du séjour ! Nous prenons par la suite possession de nos chambres alors que se profilent à l’horizon les premières roches largement voilées par la brume qui ne se lèvera que très rarement pendant le séjour. La chambre est honnête : un lit confortable, une salle de bain équipée et une vue charmante sur la baie mais nous sommes en queue de bateau, nous aurons donc droit aux bruits des moteurs et des climatiseurs pendant la nuit.

Au programme de la journée, visite de la baie sur le bateau mais également visite de grottes naturelles ; location de kayaks pour voguer seuls dans la baie et, nec plus ultra, baignade ! Tout d’abord la visite des grottes : un vrai régal ! Des espaces immenses taillés dans la roche à partir desquels on profite d’une vue imprenable sur la Baie (brume permettant). Notre guide passera son temps à nous démontrer que les stalactites s’organisent en formes « d’ice cream » ou d’animaux en tous genres. On aurait pu se livrer au même exercice dans des traces de ketchup chez McDo : la pertinence de ses propos aurait été la même ! Nous sommes plusieurs à nous moquer plus ou moins ouvertement de ces explications tantôt incompréhensibles tantôt loufoques : mieux vaut en rire qu’en pleurer comme on dit ! Un bon moment de visite cependant : ces grottes sont vraiment terribles !

Nous enchaînons avec la location de kayaks : nous avons droit à une quarantaine de minutes en kayaks 2 personnes sur la Baie. Un nouveau bon moment car nous avons enfin l’impression de décider de notre itinéraire et de notre parcours même si l’esprit de compétition de madame nous entraînera dans une série de courses poursuites avec nous-mêmes aux issues hétérogènes ! Un excellent souvenir : nous apercevons enfin les rochers perçant l’emprise de la brume !

Enfin, l’heure est à la baignade ! Le bateau s’arrête, nous arborons nos maillots et sautons (enfin, JE saute) du haut du bateau ! L’eau est chaude à souhait, une véritable invitation à la baignade ! Nous passons ainsi du bon temps en plongeant et replongeant depuis le bateau, en faisant quelques longueurs dans la Baie et profiter de ces instants mémorables ! Mention spéciale à la peau de mes genoux qui se verra déchiquetée par les impacts avec l’eau !

La soirée, censée prévoir de nombreuses activités, finira étrangement tôt lorsque la plupart des convives abandonnera la table et que l’équipage (palme d’or flemme) regagnera ses cabines. Nous écoulerons donc les quelques bières disponibles au bar (et achetables à prix d’or, les boissons n’étant pas comprises dans le forfait) avec Andy, l’Irlandais et le couple de Danois !

P.S. = Nous en avons eu pour notre argent, pas de problèmes sur ce point, mais aurons tout au long du séjour l’impression d’un bâclage constant du côté de l’équipe et du guide à tous les niveaux (professionnalisme, sécurité, qualité des services, etc.). Un exemple : les chaises longues sur le pont laissées à l’abandon et sous la pluie : résultat, il nous est pratiquement impossible de nous asseoir ou nous allonger en dehors de nos chambres. Ou encore, pour le kayak on préfère nous refiler des gilets de sauvetage déchiquetés et trempés plutôt que les « neufs » se trouvant à côté. De ce fait, on aura du mal à profiter de ce que l’on fera, cette horde de détails se faisant pesante et fastidieuse.

Le lendemain nous sommes réveillés tôt par l’équipage pour petit déjeuner car la visite de la « Baie des Singes » est au programme juste après. Nous découvrirons en fait qu’il s’agit d’une astuce pour écourter la permanence sur la Baie pour que le bateau puisse rentrer plus tôt que prévu à l’embarcadère et avoir plus de temps pour préparer l’arrivée du nouveau groupe de touristes
quelques heures après seulement. La visite de la Baie des Singes est extrêmement décevante : aucun intérêt particulier le paysage étant exactement le même que depuis le début dans la Baie. Il s’agit tout simplement d’une baie naturelle obtenue par une configuration particulière des rochers. Nous nous retrouvons donc à bord moins d’une heure plus tard pour .. rentrer ! Nous serons forcés de déjeuner vers 10h30 toujours pour les mêmes raisons que celles énoncées plus haut pour le lever matinal. Nous serons à l’embarcadère vers 11h30 (une heure plus tôt que prévu) et attendrons le minibus assis par terre pendant une heure (inutile de préciser que nous aurions préféré passer cette heure sur le bateau ou même à dormir plutôt que dans ces circonstances.

Nous entamons donc le retour vers Hanoi où nous arrivons vers 16h30 (ce fut long !). Juste le temps de refaire nos bagages et le pick-up pour le bus de nuit pour Hue est censé venir nous chercher (à 17h30). Il n’en est rien ! Après ¾ d’heure d’attente supplémentaire nous sommes forcés de chevaucher des scooters vietnamiens car par cause d’embouteillages le bus ne peut atteindre l’hôtel. Petit problème, les scooters nous conduisent à un taxi qui nous conduira, lui, au bus de nuit .. à 2 rues de notre hôtel ! Sacrés Vietnamiens !! Le bus de nuit est heureusement une agréable surprise ! De vraies couchettes spacieuses et confortables pour ce périple de 15 heures et 700 km. Nous dormirons bien !!

Edo

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Vietnam J2: Hanoi

Le 14/07/11, 12:40

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Pas de défilé ni de Marseillaise aujourd’hui ! Pluie vietnamienne au programme ainsi que visite des quartiers administratifs et touristiques. Nous n’aurons pas de chance puisque la plupart des monuments sont fermés. Après une longue marche nous faisant emprunter les longs boulevards reliant la Vieille ville au Nord de Hanoi nous arrivons au Mausolée de Ho Chi Minh (à qui un musée est dédié dans quasiment toute ville vietnamienne) qui est censé être un lieu de pèlerinage pour les Vietnamiens et pris d’assaut par les touristes. Lorsque nous y arrivons c’est une esplanade désertique frappée par la pluie qui nous accueille. Plutôt sinistre, le Mausolée trône au-dessus d’imposantes colonnes. Aux alentours se trouvent le musée national, le musée Ho Chi Minh ainsi que les résidences des plus importantes charges de l’Etat. A proximité se trouve aussi un lac bordé de buildings, une sorte de Marina jamais achevée (mais qui pourrait également en devenir une).

L’orage s’intensifie et on se trouve coincés dans un cul de sac en train de chercher un restaurant pour le midi. Nous finissons dans un petit restaurant de rue tenu par deux mamies ne parlant pas un mot d’anglais (mais ayant tout de même un menu en anglais). Elles nous concocteront une sorte de barbecue coréen avec des tonnes de viande (moitié très bonne, du boeuf; moitié immangeable, nous ne savons toujours pas ce que c’était, peut-être des trippes ou des poumons ..). A la fin du repas, surprise, le prix est astronomique et on joue du côté des mamies-harpies la carte de l’incompréhension. Au Vietnam même l’achat d’une bouteille d’eau est technique : on peut passer sans aucun souci de 6.000 à 20.000 dong (1€ = 29.000 dong) selon votre tête ce qui est plutôt agaçant ! La pluie diminuant en intensité nous poursuivons notre chemin : direction le Temple de la Littérature (un des symboles de la ville paraît-il). Il s’agit d’un complexe rassemblant des salles de prière, des salles servant anciennement d’écoles, jardins, fontaines ainsi que les habituels magasins de souvenirs. On y croise beaucoup de touristes ainsi que l’habituel quota de Français (avec guide s’il vous plaît). La visite est agréable, l’ensemble ayant vraiment du charme mais Hanoi se caractérisera par cette sensation d’insatisfaction, ce « je ne sais quoi » qui fait la différence entre quelque chose qu’on apprécie sans plus et quelque chose qu’on aime vraiment (Hanoi faisant partie de la première catégorie bien entendu). Sur le retour nous nous promenons longuement mais ne découvrons rien d’impressionnant : des routes, des routes et des scooters, toujours des scooters.

Le soir nous retournons au Gecko pour y manger occidental (seul restaurant où nous serons allés 2 fois je crois) : toute journée pas terrible étant récupérable à l’aide de bons repas !

Et demain, départ à l’aube pour la Baie d’Along !

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Vietnam J1: Hanoi

Le 13/07/11, 12:42

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Nous nous attendons à galérer à l’arrivée à l’aéroport d’Hanoi. La réputation des transports et taximen vietnamiens n’étant pas au beau fixe. Nous commençons par interpeller les informations de l’aéroport qui nous disent qu’il n’existe aucun moyen de transport reliant aéroport et centre (forcément) et que par conséquent il nous faut absolument passer par eux pour réserver un taxi pour notre hôtel. J’insiste en lui demandant s’il s’agit d’un « meter taxi » (autrement dit taxi non négocié qui fonctionne comme en France : paiement en fonction de distance parcourue et temps à bord) : visage crispé et haineux : « Dehors uniquement ». Nous prenons donc la direction de la sortie et tombons sur une borne de meter taxis. Nous en prenons un mais bien entendu notre charmant chauffeur passant son temps au portable et klaxonnant comme un hystérique (on découvrira plus tard la technique du « dépassement par klaxon » extrêmement populaire parmi les 4 roues dans la tentative désespérée de dépasser quelques 2 roues) finira par ne jamais allumer son meter. Nous finirons donc la course devant notre hôtel en marchandant le prix d’une course déjà effectuée .. bref ! Nous prenons possession de notre chambre (Rainbow Hotel dans la Vieille Ville) et les toilettes s’avèrent sales de plusieurs générations. Il nous faudra donc encore attendre le passage d’une femme de ménage avant de pouvoir dormir quelques heures !

L’arrivée au Vietnam n’est pas facile : une certaine fatigue se fait ressentir après déjà 3 semaines de voyage ainsi qu’un certain ennui des villes. Nous tardons donc à émerger d’autant plus que le temps est pluvieux et que Hanoi est une ville pour le moins chaotique ! Imaginez des rues de disons 5 mètres de large où vous casez deux flux ininterrompus de scooters, des scooter-parkings des 2 côtes de la rue et bien entendu des commerces des deux côtés de la rue. Pas de trottoir, seulement la rue et les scooters. Ce paysage est propre au centre historique tout entier (qui d’ailleurs a beaucoup d’un « centre » mais pas grand-chose de « historique »). En s’éloignant du centre on tombe sur des quartiers administratifs (au nord, plus agréables et « verts ») et des quartiers d’affaires (à l’ouest, encore plus chaotiques et pollués). Ce chaos omniprésent et ces traits qui caractérisent si précisément la ville lui donnent un charme certain mais lorsque nous lisons que selon notre guide il s’agit de la plus belle capitale d’Asie les bras nous en tombent quelque peu !

Nous passons la fin de la matinée à visiter le centre : point culminant, le lac Khiem attire touristes, couples et tout ce qui va malheureusement avec (mendiants, handicapés, vendeurs de souvenirs, chauffeurs de tuc-tuc etc.). La visite ne reste pas dénouée d’intérêt malgré tout : un goût certain pour les espaces aérés qui cassent avec le chaos et la pollution ambiants. Plusieurs petits temples (pour le coup négligeables) décorent les alentours et le centre du lac. Comme il se met à pleuvoir nous repérons (non sans mal) un restaurant, le Gecko, qui nous réconciliera quelque peu avec le plaisir des vacances et de se faire plaisir ! Nous mangeons entre autre des rouleaux de printemps d’excellente facture. La pluie ne voulant pas s’arrêter nous optons pour un retour hâtif à l’hôtel dans l’attente de pouvoir à nouveau visiter. Il n’en sera malheureusement rien : nous en profiterons pour réserver un bus de nuit pour Hue, trois jours plus tard et surtout la croisière sur la Baie d’Along (une nuit/deux jours) pour le surlendemain. Cette dernière coûte cher pour le Vietnam mais la faire en individuel est très compliqué, les tours opérateurs ayant la main mise sur la Baie. 65$ par personne tout compris (repas hors boissons ; visites ; guide ; transport depuis l’hôtel ; bateau ; chambre privée sur le bateau et quelques activités sur la baie).

Nous ne refaisons surface que pour le dîner qui s’avère à nouveau très réussi (et une nouvelle fois soutenu par une critique positive du Lonely Planet qui s’avère extrêmement fiable niveau gastronomique, ce qui n’est pas toujours le cas niveau informations touristiques notamment pour l’édition sur le Vietnam). Nous mangeons vietnamien dehors dans la rue pour des prix très raisonnables. Pour vous donner un ordre de grandeur, un repas avec un plat principal chacun, un plat de riz à partager et une boisson chacun, le tout dans un restaurant de standing comparé au pouvoir d’achat du pays revient à 7-8€ tout compris ! C’est avec le ventre plein et une sévère envie de dormir que nous rentrons à l’hôtel !

Edo

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De la Birmanie au Vietnam: journée charnière à Bangkok !

Le 12/07/11, 11:06

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Nous décollons dans l’après-midi ce qui nous oblige à trouver de quoi nous occuper avant d’aller à l’aéroport. Il nous reste quelques kyats à dépenser. Nous ne pourrons pas les changer en dollars car au marché noir, des petites sommes n’intéressent personne. Nous décidons donc, après avoir profité du copieux petit déjeuner, servi dans le restaurant de l’hôtel .. de nous poser dans un bar pour .. manger à nouveau ! Vous avez dit goinfres ? Nous le sommes ! c’est donc dans des pirouettes de glaces et des voltiges de jus de fruits que s’achève la chorégraphie birmane.

L’aéroport est tout un programme : des contrôles de partout ; des vols inexistants (les avions des compagnies d’état partant grosso modo lorsque suffisamment de billets sont vendus et après avoir vérifié que les voyageurs ne sont pas dangereux et se sont acquittés des pots-de-vin nécessaires à sortir du pays !) et une pénurie consternante de choses à faire (même manger y est compliqué .. certes, nous étions repus mais quand même !). Nous finissons par prendre notre vol et arriver à l’heure à Bangkok (mention très bien à AirAsia avec qui en 7 vols nous n’aurons pas un seul retard .. !). C’est ici que notre calvaire d’une nuit débute : notre vol pour Hanoi est planifié vers 8h et il n’est que 19h lorsque nous arrivons en Thaïlande. Nous achetons un forfait internet pour faire passer le temps, lisons, écrivons le blog jusqu’à ce que le check-in pour notre vol soit enfin ouvert et qu’on puisse passer les contrôles et profiter des tendres fauteuils présents près des portes d’embarquement !

Edo

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Birmanie J7, Yangon & Shwedagon Pagoda

Le 11/07/11, 11:07

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Après quelques heures de sommeil bien méritées nous allons bruncher dans un café conseillé par le Lonely Planet à quelques minutes de l’hôtel. Je tenterai une spécialité birmane, sorte de pizza épicée aux légumes qui s’avérera bien décevante alors que Claire optera pour des mets plus conventionnels (et réussis). Nous consacrons la moitié de notre après-midi à une longue promenade dans la ville nous faisant « profiter » des différents bâtiments administratifs et des bâtiments en style colonial anglais qui caractérisent toujours la ville. Yangon n’est pas une ville à vivre ni à visiter : les attractions y sont quasiment inexistantes et le calme et le charme de la région du Lac Inle se font vite regretter. Nous nous accordons une pause goûter dans un café pris d’assaut par les quelques touristes et expatriés de la ville avant d’attaquer LA visite à faire à Yangon, la Shwedagon Pagoda. Il nous faudra une bonne heure de marche pour atteindre ce qui n’est autre que le symbole de la Birmanie et à fortiori de la ville. Shwedagon (la Pagode dorée en birman) est un ensemble de pagodes et de temples couvrant plusieurs kilomètres, les uns plus luxuriants que les autres. La Pagode principale abrite des dizaines de petites stupas, de temples, de statues en tous genres. C’est une pure merveille : un décor de carte postale à l’abri du vacarme de la ville. Les photos parlent d’elles-mêmes ! Pendant la visite nous sommes surpris par une averse qui nous contraint à nous abriter dans l’un des différents lieux de culte. La pluie donne à l’ensemble une lumière particulière qui rend les clichés d’autant plus agréables. Nous nous faisons accoster par un « volontaire » qui nous éclaire sur plusieurs aspects de l’ensemble et qui finira par nous contraindre à faire une offrande florale à la divinité reliée au jour où nous sommes nés et à l’honorer en badigeonnant la tête de la statue la représentant à l’aide d’une coupelle remplie d’eau pure. Cette visite représente sans aucun doute le meilleur moment à Yangon mais la journée est loin de s’achever ! Nous avions en effet eu vent de la possibilité de monter au sommet d’une des tours du centre-ville, la Sakura Tower, pour apprécier la vue sur la ville. C’est ce que nous faisons dans l’après-midi : en fait le dernier étage est occupé d’un côté par un bar lounge et de l’autre par un restaurant. Nous regardons les prix et nous nous disons que c’est somme toute abordable pour un cadre pareil .. c’est donc ainsi que nous nous retrouvons le soir même à la table du restaurant de la tour, étage 22, avec vue imprenable sur la ville. C’est un restaurant italien : nous prenons des cocktails (très bons), une pizza pour moi (excellente pâte, ingrédients frais, copieux, pas du tout déçu !) et des pâtes pour madame (tout aussi réussies). C’est donc sur un petit nuage que se finit cette journée. Demain, il sera déjà temps de partir : destination Vietnam avec nuit à l’aéroport de Bangkok .. Youppie !


Edo

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Birmanie J6, retour à Yangon !

Le 10/07/11, 11:08

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Aujourd’hui c’est le jour du retour à Yangon en vue de notre départ de Birmanie le 12 soir. Nous nous octroyons par conséquent une petite grasse matinée et bouclons encore une fois nos bagages. Après avoir copieusement petit déjeuné nous allons dans le centre-ville pour réserver notre tuc-tuc. Il nous faut en effet faire une demi-heure de route depuis le Lac Inle pour rejoindre l’arrêt de bus pour Yangon. Le tuc-tuc viendra donc nous chercher à l’hôtel vers midi et demi de façon à avoir le temps de hêler le bus sans craindre de rester bloqués à Nyangshwe. Nous controns entre temps une tentative d’arnaque du gérant de l’hôtel à qui, la veille, nous avions réglé l’ensemble de nos dépenses (3 nuits, location des vélos et laverie). Ce brave type nous affirme en effet que la location des vélos n’a pas été payée. Il aura beau insister, nous ne lâcherons pas !

Le tuc-tuc nous attend devant l’hôtel à l’heure prévue : nous passerons les 30 minutes suivantes au rythme saccadé des routes birmanes, alternative plus économique et exotique aux montagnes russes occidentales. C’est donc avec une douleur lombaire mal dissimulée et une certaine fierté que nous arrivons à l’arrêt de bus. Nous y passerons deux bonnes heures car le bus est en retard : un rafraîchissement s’impose pour que le temps passe plus vite ! Lorsque le bus arrive enfin c’est la déception : rien à voir avec l’aller. Le bus est beaucoup moins confortable et l’équipe (chauffeurs, co-pilotes, « magasiniers » et autres) n’est autre qu’un ensemble de bras cassés. Un exemple valant plus que des centaines d’idées : notre chauffeur, âgé de 15 ou 16 ans, sa voix n’ayant toujours pas mué, se verra privé de la possibilité de conduire par un contrôle à la sortie de Kalaw et nous délectera de sa voix d’ange tout au long des symphonies cacophoniques que les haut-parleurs du bus cracheront tout au long du voyage. Le voyage, parlons-en ! Les 5 premières heures ne sont rien d’autre qu’un extrait de la série documentaire « Les routes de l’impossible » ou comment faire passer deux camions ou bus sur une route n’en contenant qu’un, le tout, au bord d’un précipice et noyé dans la brume ... Cardiaques, s’abstenir ! La deuxième partie de voyage (le tout durant une quinzaine d’heures) est plus fluide mais la clim déréglée et les montées hasardeuses dans les aigus de notre cher chauffeur nous tiendront éveillés. Nous finissons par arriver à l’aube à la gare routière de Yangon. Nous y négocions un transfert en taxi commun à notre hôtel (à nouveau le Thamada). Le chauffeur sera honnête et nous fera traverser à toute vitesse le site de la Shwedagon Pagoda, symbole de la ville que nous visiterons plus tard dans la journée. Nous sommes une nouvelle fois accueillis comme des rois avec boisson de bienvenue et chambre disponible malgré l’heure très matinale !

Edo

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Birmanie J4, Embarquons pour le Lac Inle

Le 08/07/11, 6:02

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Ce matin départ de bonne heure pour une visite en bateau du lac Inlé, c’est un peu l’attraction incontournable par ici !
Nous montons dans une barque/pirogue à moteur, avec un père et son fils qui seront nos guides. Le fils n’est pas très sympa, ça le fait clairement chier qu’on veuille prendre notre temps sur le marché et le meilleur sera le petit passage de « la junte ils sont trop gentils, ils viennent aux fêtes bouddhistes organisées sur le lac, regarde la photo ! ». Il nous tient aussi la jambe pas mal de temps sur l’histoire de 5 cailloux ressemblant vaguement à Bouddha qui sont cachés dans le lac, un seul a été retrouvé et les 4 autres sont toujours cachés ! ^^ Le père quant à lui est plutôt marrant, il ne parle pas un mot d’anglais donc nous explique des trucs en birman et se marre tout seul mais au moins il est plus sympa que son fils !
Une petite heure de bateau de bon matin pour rejoindre la première étape : un marché et un temple. Durant l’heure de bateau, nous croisons des petites pirogues remplies des courses faites au marché ; tellement lourds, les bateaux sont à la limite de couler. D’autres bateaux sont remplis de gens et sillonnent le lac pour rejoindre jardins flottants, villages flottants et marchés. C’est vraiment impressionnant de voir toute cette vie sur le lac, ces maisons sur pilotis au milieu de nulle part, et les cultures de tomates dans les jardins flottants!!
Le marché du matin est vraiment sympa, des petites vieilles dames vendent toutes sortes de fruits et légumes cultivés dans les montagnes ou sur le lac. On y trouve aussi toutes sortes de produits du quotidien et même un marché de souvenirs... le temple sur l’ile ne vaut pas trop le coup rien de bien spécial à part que l’estrade centrale est interdite aux femmes !

Nous reprenons le bateau et visitons différents ateliers, passage obligé où les locaux se mettent au travail quand un touriste arrive...et ça se voit ! C’est plutôt sympa à faire même si on sent clairement qu’ils veulent juste que tu achètes une ombrelle en papier du lac Inlé, un pendentif poisson sauteur avec la queue qui bouge inventé par le grand père de la guide...
Nous n’achetons rien dans les boutiques souvenirs ce qui a le don d’énerver un peu nos guides... j’achèterai juste un collier à une vendeuse en barque qui s’était accrochée à notre bateau !
Les guides ne sont pas non plus ravis quand nous demandons à nous arrêter sur un ensemble de stupas abandonné au milieu d’un village flottant. Il n’y a personne, un petit monastère à côté et c’est vraiment sympa de voir ça !
Ensuite passant à travers quelques villages flottants où les enfants nous font coucou depuis les maisons, nous arrivons à un resto ou nous déjeunerons. Un repas plutôt sympa, le resto pour nous et vue sur le lac et les bateaux qui passent !
L’après-midi nous visitons le monastère des chats sauteurs où les chats n’ont pas l’air très motivés pour sauter ! Le plus impressionnant ce sont peut-être les cultures de tomates sur le lac qui se font à même l’eau, et les gens qui travaillent dessus comme s’ils étaient dans un champ normal !! Ensuite c’est déjà l’heure du retour, nous arrivons au village vers 3h30, à l’heure de la sortie des classes (l’école est obligatoire de 5 à 11ans en Birmanie, même si dans les endroits très reculés la majorité des enfants ne sont pas scolarisés à Nyangshwe il y a plusieurs écoles primaires et même un collège).

Fin de la balade avec de beaux coups de soleil qui nous feront perdre notre bronzage car on a pelé ! Et ça c’est beaucoup trop triste ! Mais de belles images dans la tête et toujours une question comment font-ils pour pagayer avec leurs pieds debout à l’extrémité du bateau ??

Claire

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Posté par edoclaire

Birmanie J3, Nyangshwe, le 7

Le 07/07/11, 17:00

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Nous petit-déjeunons rapidement avec ce qu’il nous restait des provisions achetées dans le bus et nous allons nous promener dans le village. Nyangschwe se parcourt en peu de temps mais frappe par le nombre de pagodes et de temples qui s’y trouvent. II y en a littéralement à chaque coin de rue et la plupart sont totalement à l’abandon. Le village offre une vie simple et constitue une sorte de plateforme d’échanges de produits agricoles entre les montagnes, les plus grandes villes et les villages du lac Inle (Nyangschwe se trouvant dans le principal canal menant au lac). Plusieurs écoles s’y trouvent ainsi que beaucoup d’hôtels et débarcadères pour les bateaux allant et venant vers le lac. Y passer du temps est agréable : possibilité de louer des vélos et visiter les alentours de la sorte, visites du lac, trekking ou tout simplement flâner en testant les différents et très bons restaurants du coin et profiter du beau temps. Après avoir fait le tour du centre du village nous décidons de nous éloigner un peu et d’emprunter des chemins plus calmes et ruraux. Là aussi, outre à une vue imprenable sur les montagnes environnant le village et les rizières à perte de vue, nous tombons sur des temples splendides totalement abandonnés. Dans le cas présent un petit monastère semble s’être récemment invité sur zone et redonner vie à cet ensemble comprenant un bouddha faisant une vingtaine de mètres de hauteur. Quand nous arrivons devant le temple nous apercevons une quinzaine d’enfants en train de jouer : nous devenons en un claquement de doigts leur centre d’attention. A noter d’ailleurs la beauté de ce peuple : les enfants sont littéralement à croquer ! Les repas de cette première journée sont excellents : nous optons pour des crêpes-pancake le midi (oui, beaucoup de cuisine occidentale ici avec restaurants italiens, crêpes et pancake à l’honneur) et pour un bon chicken curry shan (ethnie birmane) le soir. A chaque fois nous sommes les seuls clients et voyons tout le staff des restaurants se mettre à la tâche après la commande soit en aidant du mieux possible soit en allant acheter les ingrédients manquant à nos commandes. L’impression d’être à la maison et d’avoir quelqu’un préparant un petit plat rien que pour vous est bel est bien là !

Edo

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Posté par edoclaire

Birmanie J2, le 6

Le 05/07/11, 20:43

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Manque le recit de la matinee bien mouvementee que nous devoilerons seulement dans quelque temps !

Nous allons donc à toute vitesse à la gare pour nous assurer de la faisabilité du transfert à Nyangschwe dans l’après-midi. Il y a toujours de la place mais le pick-up nous conduisant à la gare routière sera là dans 20 minutes ! Temps que, donc, nous avons pour aller nous changer à l’hôtel, récupérer nos bagages et revenir ! Nous y parvenons et prenons notre mal en patience pendant l’interminable voyage en pick-up d’une heure. Nous attendrons encore 45 minutes avant de pouvoir monter dans le bus. Il est 15h et nous partons pour 13h de bus jusqu’au Lac Inle. Nous descendrons près de Nyangschwe où nous arriverons à 4h du matin et où il faudra prendre un taxi pour rejoindre la ville et trouver un hôtel. Le bus est relativement confortable et au premier rang se trouve un énorme écran plasma qui crachera jusqu’à minuit nombre de vidéoclips, sketchs, séries et films birmans. La première portion de voyage se passe sans encombres, le bus prend la seule autoroute du pays en direction de NaiPyiTaw (route construite sous les ordres de la junte au son de travail forcé et de cathédrales dans le désert). Nous nous arrêtons dans une invraisemblablement grande aire d’autoroute qui, lors de ma dernière visite il y a un an et demi, n’existait même pas. Nous ne nous arrêterons de mémoire que 3 fois sur les 13h de trajet. La deuxième portion de route, à partir de minuit plus ou moins, nous fait quitter, à notre surprise car il ne s’agit pas là du parcours habituel de cette ligne de bus, la route principale et nous engage dans un safari des montagnes nous menant à Kalaw avant d’atteindre notre arrêt à l’heure prévue. Un seul taxi nous y attend : une voiturette qu’il est probablement plus fréquent de trouver en miniature chez un collectionneur que sur les routes reculées de Birmanie ! Nous arrivons vers 4h30 dans le village et établissons nos quartiers dans une des pensions que nous avions repérées dans le guide. Il n’y a pas d’électricité (cela arrivant assez souvent dans le village où internet, d’une lenteur invraisemblable, est un luxe et l’eau chaude optionnelle. Nous nous couchons donc plus vite que prévu et mettons notre réveil à 10h !


Edo

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Birmanie J1, le 5

Le 05/07/11, 17:56

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L’arrivée en Birmanie est déjà en soi un spectacle. A l’aéroport de Bangkok, des groupes de moines s’alternent à des touristes (bien plus nombreux que lors de ma dernière visite dans le pays) venant de plus ou moins partout dans le monde (Europe, Etats-Unis, Corée du Sud ou encore Dubaï). Ça promet ! Le vol d’une heure dix se déroule bien même si Claire et moi avons des places séparées par 18 autres rangées, vive les logiciels d’attribution automatique des places ! En survolant l’aéroport de Rangoon on se rend compte qu’en fait le sud du pays et les alentours de l’aéroport sont inondés (ou presque) par les fortes pluies qui concernent le pays. C’est en effet le début de la saison des pluies, on peut s’attendre à 1 ou 2 heures par jour de pluie dans le Sud. Nous partirons dès demain au Nord ce qui devrait nous permettre d’y échapper du moins en partie. Nous nous plions aux formalités liées à l’arrivée dans le pays (nous voyons un Dubaïote à deux doigts de se faire refuser l’entrée dans le pays) et prenons un taxi pour le ThamadaHotel que nous avons déjà réservé sur le net. Le trajet de ¾ d’heure me rappelle bon nombre de souvenirs et nous donne envie d’arriver au plus tôt. L’arrivée est terrible : un concentré de service à la personne à la birmane. Port des valises, boisson de bienvenue offerte, de grands sourires et la surprenante nouvelle que nous passerons la nuit dans la suite de l’hôtel ! Composée d’un salon, d’une chambre et d’une salle de bain elle offre une vue agréable sur la ville (5ème étage) mais présente toutes les contradictions que j’avais déjà pu remarquer auparavant : traces d’humidité béantes, fenêtres fermant mal, clim’ déréglée et impossible à régler, poussière omniprésente et pas d’eau chaude ! C’est le Birmanie ! Il est déjà 19h nous allons donc à la recherche d’un lieu où changer nos dollars car ici tout se fait au marché noir. Je repère rapidement l’endroit déjà testé en décembre 2009 (une cage d’escalier d’une auberge de jeunesse près de la SulePagoda en plein centre ville) mais malheureusement les responsables ne sont pas dans le coin et nous devrons repasser demain matin. Nous sommes donc dans l’embarras de tout devoir payer en dollars (à un taux d’échange plus que défavorable). Puis nous allons à la gare routière nous enquérir de la situation des bus pour le Lac Inle que nous aimerions prendre demain : les dollars ne sont pas acceptés mais il y a de la place ; nous retournerons demain matin pour acheter les billets et partir à 15h. Puis nous allons à la recherche d’un restaurant. Le japonais dans lequel je voulais emmener Claire est en travaux ..super ! Nous nous rabattons sur un thaï dans le centre de la ville ! Ainsi s’achève notre première « journée » birmane ! A demain !

Edo

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Posté par edoclaire

36 heures a Bangkok, du 3 soir au 5 midi

Le 04/07/11, 20:45

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Nous arrivons à Bangkok en début de soirée après un vol AirAsia encore une fois à l’heure et agréable. Quitter l’aéroport se révèle beaucoup plus compliqué. Le bus que nous voulions prendre n’existe plus selon le bureau d’information de l’aéroport . Après les mauvais conseils reçus à Penang on décide cette fois-ci d’insister avec les informations que nous avons. Nous allons à Khaosan Road où se trouve notre hôtel : il s’agit DU quartier branché de Bangkok où tous les touristes se trouvent et proche de la plupart des choses à voir dans la ville. On se dit donc qu’il est impossible qu’on ne puisse pas rejoindre cet endroit depuis l’aéroport. Nous montons dans une première navette nous amenant à un terminal de bus où on nous donne la combinaison de bus à prendre pour arriver où on veut mais bien entendu après 20 minutes d’attente toujours aucun bus. En attendant un Israélien (furniture designer habitant en Chine et venant refaire son visa en Thaïlande s’il vous plaît) est venu nous parler car dans la même situation que nous. C’est à ce moment qu’une fourgonnette de lignes régulières vers la ville nous annonce que pour un euro chacun elle va à Khaosan Road. Bien entendu après 30 minutes on s’arrête autour d’un rond-point où se trouvent plusieurs bus. 1 euro pour Khaosan nous fait-on en nous riant au nez ? Prenez un bus ici maintenant .. Nous n’avons pas le choix et tous les 3 réussissons à prendre ce fameux bus et à arriver enfin, dans un bain de sueur, avec nos bagages à notre hôtel. Et heureusement il s’agit d’une très bonne surprise. Chambre propre avec salle de bain propre, tout est fonctionnel, nous sommes au calme de Khaosan Road dans une rue parallèle derrière un temple et surtout nous ne payons que 12 euros la nuit ! Bien trop fatigués pour visiter quoi que ce soit d’autre que les menus d’un restaurant proche de notre hôtel nous nous dirigeons vers un agréable café/pub/restaurant/lounge qui fera très bien l’affaire !

L’étape de Bangkok est une sorte d’escale technique allongée. Nous y passons deux fois pendant notre voyage : nous avons décidé de prendre quelques heures pour visiter un peu. Nous avons donc une journée entière et deux demi-journées. C’est ainsi que lundi 4 est entièrement dédié à la visite de Bangkok. Les distances sont malheureusement imposantes, les rabatteurs de toute nature absolument omniprésents et insistants et les indications horriblement mal organisées ! Heureusement que le petit déjeuner était copieux et agréable ! Nous perdons donc une heure avant de trouver notre chemin et pouvoir commencer les visites. Nous enchaînons les Bouddha en tout genre : Bouddha debout haut de 40 mètres, Bouddha allongé, Bouddha penseur, Bouddha sur tire-fesses et ainsi de suite jusqu’à l’heure du déjeuner. Temples agréables mais rien de vraiment spectaculaire.

L’après-midi nous prenons un bateau qui traverse sur un canal une partie de la ville, canal ô combien pollué au point que des bâches se trouvent autour du bateau pour empêcher aux éclaboussures de toucher les passagers. Nous arrivons à la Golden Mountain. Une ascension de 400 marches qui culmine en un temple enfin original et atypique qui donne une superbe vue sur la ville : ce sera probablement le moment fort de la journée. Nous enchaînons avec les énormes centres commerciaux qui se trouvent juste à côté et où une glace nous rafraîchit quelque peu. La chaleur à Bangkok est si possible encore plus oppressante qu’ailleurs. Un mélange de l’humidité de Singapour et de la force du soleil malaisien ! Pour ne pas perdre trop de temps pour revenir à l’hôtel nous prenons un taxi. Nous passerons la soirée à profiter des terrasses et de la nourriture bon marché de Bangkok et à flâner dans les rues commerçantes aux alentours de l’hôtel.

Le jour du départ est encore une fois à inscrire sous l’insigne d’un bon petit déjeuner, de pauses jus et de shopping avant de prendre la navette réservée à l’hôtel pour l’aéroport et ..la Birmanie ! A noter à ce sujet encore une fois le sens commercial des Thaïs ! La veille nous cherchons à réserver la navette, la responsable nous annonce que tout est complet et qu’un taxi, 50% plus cher, serait la solution. Nous revenons deux heures plus tard et c’est une autre employée qui s’occupe de nous. Demain, 15h ? Pas de problème ! Toujours se méfier !

Edo

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Posté par edoclaire

Penang, du 30/06 au 03/07

Le 03/07/11, 18:01

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Penang, Penang .. drôle de voyage ! Penang c’est quoi ? C’est une île avant tout dont le tour fait 41 km. Penang c’est aussi à moins d’une heure de ville de la capitale et un redoutable attrape touristes. C’est aussi un lieu renommé pour sa cuisine de rue (et pas seulement), ses plages et les nombreuses activités que l’on peut y faire. Des centres historiques patrimoine de l’UNESCO, des églises et bâtiments coloniaux à gogo. Tout est là, direz-vous, pour que la visite soit intéressante. Et bien, pour tout vous dire, pas vraiment.

Nous arrivons à l’aéroport au milieu de l’après-midi de samedi 30. Nous ne savons pas encore comment rejoindre l’hôtel car il n’y a pas de métro ici. Nous demandons à plusieurs personnes et aux informations de l’aéroport comment nous rendre à notre hôtel. La réponse est univoque : bus 401E. Nous allons donc à l’arrêt de bus et grimpons dans le premier 401E se présentant à notre vue. Or, le chauffeur nous annonce qu’il ne va pas là où on veut et, plus, qu’aucun bus n’y va. Nous optons pour un taxi, dix euros plus cher. Mais bon, se dit-on, s’il n’y a rien de mieux .. Nous nous installons dans notre hôtel, décevant mais au moins calme après les problèmes de dortoir rencontrés à Singapour (tout est vieux dans nos chambres, odeur d’humidité et clim’ déréglée. Nous sommes au 10ème étage, nous profitons pour le moins de la vue). Nous attaquons de suite la visite de Georgetown, là où se trouve notre hôtel. Il s’agit de la plus grosse ville de l’île et site de la plupart des choses à voir. Le tour que nous faisons nous occupe pendant quelques heures où nous côtoyons mosquées, temples et surtout églises et bâtiments coloniaux en style anglais ainsi que le bord de mer. Agréable mais pas inoubliable. En effet, tout ce qui entoure ces sites d’intérêt étant complétement négligé et dénoué de tout charme. Rentrés à l’hôtel et désireux d’un bon dîner nous nous dirigeons vers le Maharaj où nous dînerons dans le luxe indien. Beaucoup trop épicé pour ma part mais bon, un régal du côté de Claire, ceci sera notre repas le plus cher en Malaisie (15 euros à 2 !).

Pour la seconde journée nous ne prévoyions rien de spécial, fatigués par l’intense première semaine de voyage et voulant récupérer un peu de sommeil avant la tuerie Birmanie-Vietnam-Philippines ! Nous décidons de bouger en milieu de journée pour aller visiter la Tropical Fruit Farm où après avoir fait le tour dé l’exploitation nous aurions droit à une dégustation de fruits de saison. Malheureusement pour y arriver nous devons faire le tour de l’île et tout d’abord rejoindre un village sur la pointe nord-ouest (Georgetown étant sur la côte est). Il nous faut plus d’une heure pour arriver à destination et là on nous annonce que le prochain bus pour la Tropical Fruit Farm passe dans 1h30 et que nous ne sommes qu’à 3h de la fermeture de la ferme .. nous nous apercevons en même temps être dans le village d’entrée du Parc National de Penang, activité que nous avions repérée et que nous pensions faire mardi. Nous décidons d’inverser notre programme et de faire le parc après un court et, pour Claire, déplaisant repas ! Le Parc est pour le moins sauvage ! Il s’agit en fait d’une « balade » de plusieurs kilomètres longeant la mer. Le parcours est très physique et nous plongeons en fait au cœur de la végétation en dépassant des arbres tombés, traversant des ponts surélevés et ainsi de suite. Nous nous faisons à plusieurs reprises la réflexion que cela manque bien sévèrement de sécurité ! Après une heure de marche et de sueur diluvienne nous parvenons à une première plage. Totalement isolée, seuls 4 touristes s’y baignent dans un coin. Nous n’avons pas nos maillots mais une farouche envie de nous baigner ! Nous mettons les pieds dans l’eau, chaude !, de la transparente mer malaisienne et bronzons le temps de reprendre notre souffle et faire sêcher la sueur de nos vêtements ! La promenade continue pendant encore au moins une heure jusqu’à la Monkey Beach (pour info les singes étant beaucoup plus nombreux sur le chemin que sur la plage portant leur nom, prise d’assaut cette fois par les vendeurs saisonniers et des locaux proposant tout genre de service maritime du jet ski jusqu’au raccompagnement en bateau à l’entrée du parc). A notre grande surprise (et ce sera le cas le jour suivant aussi) la plage est littéralement prise d’assaut par des couples de toute évidence émiratis ou saoudiens ! Arrivant de nulle part dans des bateaux conduits par des locaux et se promenant sur la plage jusqu’à en avoir marre et repartir. Hommes en tongs et maillot de bain ; femmes voilées intégralement sous un soleil de plomb : logique n’est-ce pas ? Penang est jusqu’ici l’endroit où j’ai pu observer la plus importante concentration de voiles intégraux (encore plus importante, et c’est dire, qu’à Kuwait ou Abu Dhabi ..). Prenant notre courage à deux mains et refusant les offres des Malaisiens pour nous ramener à l’entrée du Parc en bateau nous faisons le chemin dans le sens inverse pour une marche d’une bonne heure et demie. Inutile de dire qu’à l’arrivée à l’hôtel nous sommes complétement détruits et qu’un repas occidental s’impose ! Nous tombons dans un café à l’italienne où pâtes et pizzas sont à l’honneur bien qu'en taille réduite .. !

Pour notre dernière journée nous choisissons de repartir à la plage (nous n’aurons probablement plus cette opportunité d’ici la fin du voyage si ce n’est peut-être aux Philippines). Nous prenons donc le même bus que la veille mais nous arrêtons plus tôt sur le chemin à Batu Ferringhi. C’est en fait l’endroit le plus touristique de l’île, site de l’Hard Rock Café et hébergeant les plus gros hôtels. Cela va donc avec tous les inconvénients qui s’en suivent : plage chargée en monde ; jets skis, parachutes et autres sports aquatiques omniprésents et un sacré manque de charme. Nous réussissons malgré tout à trouver un coin relativement calme où nous pouvons bronzer l’après-midi durant. C’est ainsi que s’achèvent trois jours dans l’ensemble décevants mais où nous voulions nous reposer. Les institutions réussissent à promouvoir l’île bien au-delà de ce qu’elle vaut et les nombreux touristes présents sur les lieux en sont la preuve. Tout est sous-équipé, les infrastructures balbutiantes et l’accueil pour le moins pragmatique. Un voyage que je ne conseillerais probablement pas : on doit pouvoir faire la même chose qu’ici dans de bien meilleures conditions dans des tonnes d’autres endroits. C’est donc avec un certain plaisir que j’écris cet article depuis l’aéroport (que nous avons enfin réussi à rejoindre avec le bus 401E). Nous allons nous coucher à Bangkok avant de le faire à Rangoon le 5 !


Edo

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Posté par edoclaire
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