voyage avec éole

Traversée d'un désert

Le 26/06/10, 6:08

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îles Fidji


vraiment pas fâché d'être enfin arrivé! Quelle fût longue cette traversée. 12 jours de navigations non stop...le temps passe tout doucement.
Avant de partir ma déception était déjà grande puisque Bernard ne veut finalement pas faire la route en passant par Surravow (NZ) et par les Samoa pour ensuite redescendre sur Fidji. En prenant la route Nord ou Sud il y a possibilité de faire des étapes tout les 3 ou 4 jours. Pour nous sera donc la route directe, 12 jours!
Les Deux premiers jours se passent tranquillement un bon vent arrière, on est sous spi, ça avance bien et la mer est belle. 3Ème et 4ème jours, ça comment à bien bouger on passe les 25 nœuds de vent et la mer devient agitée. Les conditions vont faire que forcir pour atteindre 35nds établis et des rafales à 50nds. La mer se transforme alors en belle machine à faire du roulis pour monocoque. Les creux atteignent facilement les 6mètres, ça fait moins marrer là!!! Enfin les 2 derniers jours la mer redevient belle, j'en suis que plus heureux.
Le bateau à souffert un peu, quand le vent est fort et en rafale, le pilot auto à du mal à suivre, voir il lâche prise! Du coup à un moment (toujours au pire moment) Marcel le pilot ne tient pas le bateau, il remonte rapidement au vent, le bateau se couche, entame un virement . Le temps d'intervenir et le bateau va faire un empannage c'est sûr!!! Pas le temps et voilà que la baume passe brusquement de l'autre côté. On reprend le cap mais malheureusement le chariot grand voile est arraché. On attend le levé du jour pour jouer à Bob le bricoleur en pleine mer, pas simple.
Dans ces conditions rien n'est très simple, pour faire à manger et le vaisselle, on est obligé de s'attacher à la gazinière tellement ça bouge. En escalade on dit  « vaché » quand on est au sommet d'une voie, là c'est pareil. Sur un bateau comme il n'y a pas grand chose à faire, on lit. Sauf que quand le mer est démontée, impossible. D'une part ça rend malade et de deux, il faut se tenir. Donc pas beaucoup de lecture au milieu de la traversée. Pour dormir ce n'est pas simple non plus. On est très souvent réveillé par les bruits impressionnant que produit le bateau, de quoi stresser un peu. Et puis il y a les quarts, pas question de dormir plus de trois heures de suite. C'est assez éprouvant. Même le soleil n'était pas franchement de la partie, pas mal de pluie. Je suis bien content d'avoir pris ma tenue de pluie d'hiver, très utile. Pour qu'une arrivée soit belle il faut du soleil. Ce n'était pas le cas sur les premières îles Fidji. Du coup je n'ai quasi pas pris de photo.
J'ai été déçu aussi de ne voir aucun animal marin! On a pêché une dorade et un thon et c'est tout. Pas vu un seul aileron, pas une seule nageoire, pas le moindre bout d'écaille.
Voilà j'ai vraiment trouvé le temps long, 12 jours ce n'est pas énorme mais quand les heures ne passe pas! Je confirme qu'une journée fait bien 24h, j'ai eut le temps de compter, comme j'ai largement eut le temps de me poser des milliers de questions, réfléchir à des tonnes de chose...
la plaisance c'est le pied!!!

Voir les photos : Fidji - Suva ]

Posté par guisurlo

Maupihaa

Le 13/06/10, 6:03

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Comment résumer ces quelques jours en quelques mots? La chose n'est pas simple. Maupihaa anciennement appelée Maupélia est un atoll avec un lagon intérieur d'une vingtaine de mettre de profondeur. La faune et la flore sous-marine sont très développées et la végétation de l'îlot est principalement composée de cocotier. Ici la culture du copra a débuté en 1909, les cocotiers ont été planté pour pouvoir ensuite utiliser les noix de coco pour produire de l'huile. Aujourd'hui les seuls habitants de l'île cultive toujours le copra. Avant que le court de la perle ne chute il y avait aussi une culture perlière. Sur l'île ils ne sont que 2 familles, 10 personnes au total qui vivent toute l'année ici. D'un côté un couple d'une cinquantaine d'année et de l'autre le jeune Tetuanui, Kalami sont grand père, Sophie sa grand mère, Camille sont oncle et Marie-Justine sa femme, leurs 2 enfant encore bébé et Janvier le frère de Camille. Malheureusement ici aussi il peut y avoir des conflits de voisinage...
Nous sommes au mouillage pas trop loin de la zone d'habitation de la plus grande famille. Rapidement après notre arrivée on va à terre pour se présenter, c'est Camille qui nous aperçoit et vient à notre rencontre (ça évite aussi que l'on se fasse bouffer par les chiens qui sont assez nombreux)les premiers échanges sont timides. Sur Maupihaa ils ont l'habitude des voiliers de passage (30 par ans environ), de file en aiguille on en apprend un peu plus sur leur île, leur mode de vie et tout de suite on sent qu'ils sont heureux de voir du monde et partager leur façon de vivre. Durant la saison creuse ils ne voient pratiquement personne pendant 6 mois.
Deux autres bateaux sont dans l'atoll, un américain et une famille française qui parcours le pacifique depuis deux ans. C'est vrai qu'ils ont un très beau gros catamarans, mais le jeu des marins est de montrer à l'autre celui qui a le plus gros,celui qui sera le mieux équipé etc... comme pour les voitures! A part ça les relations sont amicales, entre voileu c'est toujours sympa.
La plus belle rencontre c'est Tetuanui. Un garçon de huit ans déjà grand pour son âge très souriant et surtout débrouillard qui ne sait malheureusement à peine lire. Au début il se cachait derrière un cocotier, et au bout d'une heure c'était notre pote. Il a passé pas mal de temps sur le bateau, une façon pour lui de voyager un peu. Il nous a surtout donné une sacré leçon de pêche. En 5 minutes il a sorti 3 poissons alors que depuis le début on essaie d'en attraper un!!! honteux pour nous mais ça va nous servir pour la suite puisque on a mangé du poisson tout les jours.
J'ai aussi découvert la culture du Copra. La noix de coco est cueillie, découpée, l'intérieur est extrait puis séché pour être ensuite envoyé dans une usine qui en fera de l'huile. Un sacré boulot.
Je pense que l'un des plus gros souvenir de l'île va être la plongé en Palme Masque Tuba dans la passe. Cette zone est un concentré de vie aquatique. Il y a pas mal de courant, on a du mal à rester accroché sur le fond! On se laisse alors dériver pour observer calmement tout ce qui vit ici. Me voici pour la première fois en contact direct avec des requins. Avant la plongé je savais qu'il y en avait. Je savais aussi qu'ils étaient inoffensif , mais quand même ça fait quelque chose. Une petite musique résonne dans ma tête, tout le monde la connait... Au début 2 requins pointes noires (1m)sont là, plutôt craintif, ils restent à 5-6m. Ensuite apparaissent plusieurs pointes blanches(1m50), beaucoup plus curieux.... ils vont passer à 1m50 et tourner autour de nous. Je ne fais pas le fière et me sent tout à fait comestible.
L'avant dernier soir on a droit à un super repas traditionnel. Le poisson abonde, (cuit, grillé, cru) la coco est déclinée sous toutes ses formes... un vrai festin. Et par dessus tout Kalami qui nous raconte les histoires de trésor et de l'épave qui se trouve juste à côté de la passe ( qui est d'ailleurs pas simple à prendre en bateau, une dizaine de mètre le large avec du courant).
Voilà un petit résumer de Maupélia. Il faut venir voir ici ce que c'est qu'une vie bien différente de la notre.
Nana

Voir les photos : Polynésie française - Maupihaa ]

Posté par guisurlo

Deux jours dans le lagon

Le 08/06/10, 6:00

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Le lagon de Tahaa est magnifique. Bien large et parfait pour naviguer, bordé d'îlot sur le pourtour. Un de ces îlot va être notre terrain de jeu pendant une petite journée. Un remake de Koh-lanta est possible... il n'y a bien sûr pas d'habitation sur le bout de terre. A notre arrivée, juste deux touristes en canoë qui se sont installé deux chaises longues pour faire une photo de carte postale!
Il y a beaucoup de coraux mort sur le sol (comme un peu dans toutes les îles déjà visitées), on nous dit que ce sont les conséquences du cyclone de l'an dernier qui a touché la Polynésie Française . Les cocotiers sont nombreux et le premier défi est naturellement d'aller chercher une coconut! Ce n'est pas une chose très simple puisqu'il faut absolument faire tourner la noix de coco sur elle même pour la décrocher. Même pas la peine d'essayer de tirer dedans avec une autre noix de coco (j'ai essayé) ça ne marche pas. Il faut monter dans le cocotier. Le jeu est d'en choisir un petit, penché pour avoir des prises et le tour est joué. Enfin presque, il faut maintenant enlever l'écorce pour atteindre le cœur de la noix. Et c'est pas simple! Il faut de la patience et un bon couteau, là le tour est joué. On savoure le jus et la pulpe de la noix. Un goût différent de ce que je connaissais, bien verte c'est vraiment délicieux. Un dicton Gabonais dit « qui mange une noix de coco fait confiance à son anus!!! » j'ai eu raison d'avoir confiance, tout c'est bien passé...
Retour au bateau et enfin un poisson a mordu à la ligne, depuis le temps qu'on essaye!!! pêché au saucisson! Mais le malheureux ressemble plus à un pneu qu'à un bon petit poisson, j'ai vraiment bataillé pour découper sa cuirasse. Première conclusion concernant la pêche, on est vraiment nul.
La journée se termine avec un super couché de soleil sur Bora Bora. Un rêve, un désir, un fantasme pour certain. Une réalité, même un aboutissement pour d'autre. On passera juste à côté sans rentrer dans le lagon de Bora. Cette île en impose par ses deux grands pics, mais ce qui l'a rend célèbre c'est avant tout le marketing hôtelier qui y est particulièrement développé. Donc pas tellement intéressante à découvrir si on est pas pris en charge dans un Resort.
Direction Mauphiaa un peu plus loin perdu dans le Pacifique

Nana,
Guillaume


PS: un petit coup de pub pour un bon gars rencotré sur Huahine. Il a un Faré, chalet tipanier. Www.pension-huahine.com ou chalet.tipanier@mail.pf si vous projetez de vacances en Polynésie je vous conseil ce petit coin. Préférez les pensions chez l'habitant(Faré)plutôt que les gros hôtel...

Voir les photos : Polynésie française - Tahaa ]

Posté par guisurlo

la frégate

Le 06/06/10, 5:57

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Des navigations comme ça on en veut tout les jours. Courte, rapide, régulière... Shenanigans quitte Huahine comme les anciens, uniquement à la voile, pas une seule goute de pétrole ne sera consommé. Toutes les bonnes conditions sont réunies. Dans le lagon l'eau est plus plate que sur le lac d'Annecy, c'est un jeu d'enfant d'y naviguer tout en gardant un œil attentif à la carte et à la couleur de l'eau qui change en fonction de la profondeur et du corail qui s'y cache. On sort du lagon d'un bord, le vent est déjà dans notre dos, il ne changera pas durant toute la traversée. 25 milles nautique à parcourir et on part sur une bonne cadence puisque on file à plus de 8 nœud. Toute la traversée se fait sous spi avec une efficacité surprenante. C'est la première fois que j'en utilise un, c'est le pied. L'entrée dans la passe Teavapiti qui nous ouvre les portes du lagon de Raiatea se fait dans la facilité. Une fois à l'intérieur c'est comme en régate! L'eau est de nouveau plate, le lagon est vraiment large, je peux jouer avec le bateau...on aplati les voiles Shenanigans se couche comme pour montrer son flan. Ça file vraiment et c'est super stable, calé sur la tranche.
On galère pour trouver un mouillage, le lagon est trop profond et puis il y a pas mal de trafic de gros bateau. Raiatea étant la seconde île de la Polynésie française en superficie et économiquement. La nuit sera nettement moins calme que les jours précédents. Le ponton où nous avons trouvé refuge est squatté pour les jeunes voyou du coin qui a une tendance à écouter une musique Boum-Boum un fond... ah les vilains! D'ailleurs ici la mode est d'écouter sa musique sur des mini enceinte (Boose sinon rien) pour que tout le monde puisse en profiter. Les jeunes des banlieues Française sont vraiment à la traine.
La cambuse est pleine de produits frais, on repart pour une régate dans le lagon direction Tahaa, la petite sœur de Raiatea mais mille fois plus charmante. Le vent est dans le nez, on va pouvoir s'amuser à tirer des bords. Nous sommes les seuls à naviguer à la voile, les autres bateaux sont au moteur. C'est bien dommage, c'est doit être encore mieux avec un gros bateau...
Ce soir on est au mouillage près d'un Motu (îlot), sentiment de liberté...


Nana

Voir les photos : Polynésie française - Raiatea ]

Posté par guisurlo

Huahine bis

Le 05/06/10, 9:23

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Ia orana
Fini Huahine, il est temps de partir pour la suite, Raiatea.
Huahine c'est la petite île tropicale par excellence. un lagon tout à fait charmant, une forêt bien fournie mais surtout une île qui est restée tranquille, à taille humaine. Le plus gros village à simplement une grande rue, on en a vite fait le tour. Un bateau vient livrer deux fois par semaine le supermarché et les quelques autres petits magasin et c'est à peu près tout ce qu'il y a. Aux heures des repas, des roulottes se mettent en place. On voit arriver une crêperie, sandwich burger...et même « chez Lucien »!!! la pêche du matin est vendu rapidement su r une petite étale installée en deux temps trois mouvement. Beaucoup de personne trainent à ne rien faire, ça rigole pas mal, on sent que le temps ne s'écoule pas au même rythme qu'en France.
On est dans un mouillage assez que magique. Pas grand monde, 5 bateaux au maximum. Un couple de marseillais sympa (chose rare non? ), l'eau toujours chaude mais ça je crois que je n'ai plus besoin de le préciser et puis de petit poisson de récif de partout. On a eu droit un matin à la pêche de dauphins dans la lagon. De voir les ailerons juste effleurer la surface de l'eau ça fait quelque chose de bizarre.
Un très bon moment pour moi c'est le tour initiatique en pirogue. Le Va'a. On détour des discussions avec les locaux, j'arrive à poser la question de savoir où teste leur fameux engin qui file si vite sur l'eau? Un homme me dit d'aller voir Aldo ( pourtant bien polynésien). Aldo en entraineur des filles de l'île pour le Va'a. Je vais donc le voir, il est juste en face du mouillage, donc parfait! Il me répond qu'il n'y a pas de problème, il faut juste attendre une fille qu'il doit entrainer. Au final elle ne viendra pas, mais pour moi le temps de discuter un peu avec lui et ses amis. Ils viennent de passer l'après midi sous le cocotier à boire quelques bières et à jouer du Ukulélé. Pour eux le top. Il me dit d'aller chercher une pirogue, ok. Déjà faut réfléchir un peu pour porter le zinzin. Il me sort une rame (que je vais utiliser dans le mauvais sens au début mais c'est un détail). Paré! Après quelques très brèves explications me voilà parti... trois coup à gauche (coté balancier) puis un seul petit coup à droite( coté pas balancier) et Plouffff direct à l'eau. Je vous laisser imaginer le fou rire des Polynésiens. j'ai le sourire, je remonte et le GMR a prit la suite. Il me laisse bien le temps d'en faire, c'est un pure plaisir, ça glisse tout seul sur l'eau, génial.
Retour sur la plage, débrief en forme de rigolade. On se pose tranquille, il reprend son Ukulélé et hop c'est parti pour un moment de pure bonheur, re magique.
Pour visiter l'île, on en a fait le tour en vélo. Ça fait du bien d'utiliser un peu ses jambes parce que sur le bateau c'est pas le top. La route de l'île est plate, sauf une méga bosse, sans dérailleur et ben on monte en poussant le vélo. À la descente, bon frayeur puisque le frein du vélo en rétropédalage à chauffé et m'a débarrassé d'un freinage efficace, du coup j'ai sauté du vélo mais pied nu ça picote un peu!
Voilà, Huahine est la plus belle étape pour l'instant. L'île est restée nature et c'est tellement mieux. A voir quelques photos, pour les explications faudra attendre un peu.
Nana
Guillaume

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Posté par guisurlo

Huahine

Le 02/06/10, 6:08

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Nous voilà arrivé sur l'île d'Huahine. Petite île vraiment passible, pas un seul bruit de moteur une côte plutot sauvage avec seulement quelques maisons par-ci par-là. On va aller faire un tour à terre demain pour explorer tout ça.
C'était surtout la première « vrai » navigation, 16h au total de nuit. Une très bonne moyenne au début (plus de 7,5 nœuds) puis on a calmé le jeu pour la suite sinon on serait arrivé trop tôt pour le mouillage, en pleine nuit. Toute la première partie était vraiment excitante, un bon vent bien établi, une houle moyenne qui ne chahutait pas trop trop le bateau et surtout le couché de soleil en plein dans l'axe.
Et puis est venu la nuit. le vent et la mer se sont détériorés, les vagues se sont raccourcies et le bateau à commencé une danse particulière, carrément rythmée. J'ai redécouvert le sens de certains mots comme « équilibre »ou « déséquilibre » . je n'ai pas la définition en tête mais j'en ai bien compris le sens. Il y a un bon paquet de fois où je l'ai perdu ...l'équilibre.
Puis est venu le temps de l'orage. La seule chose qui dépasse de l'eau c'est le mat du bateau, de quoi être 100% rassuré quand tu vois les éclairs claquer juste à côté. J'ai donc redécouvert le sens de l'expression « impossible de fermer l'œil de la nuit ». Couplé à la mer et au vent, les conditions orageuses sont devenues moins gérables. Le stress monte...pas tellement envie de finir en brochette! Pour couronner le tout, comme je suis dans la pointe avant du bateau, j'ai a mon actif quelques jolies rotations...(triple et quadruple loots piquer quand même!) je me suis retrouvé plusieurs fois plaqué contre la coque plutôt que sur le matelas...pour rassurer encore ma maman, ce n'est pas toujours comme ça et j'en prend souvent pleins les mirettes.
Un coucher de soleil magique, le son d'un Ukulélé qui vient de la plage et une légère brise encore chaude qui vient adoucir le tout; la fin de journée est vraiment toujours le plus agréable sur les 24h. Le must c'est aussi les pirogues qui passent sans arrêt, il y en a toujours une à porté de vu. Ici c'est le sport numéro 1. Sur les voitures il n'y a pas de porte ski mais des portes pirogues... c'est un genre.

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Posté par guisurlo
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