Mélissa et Nicolas en Australie...

Sur la route de Brisbane, les paysages ne perdent pas de leur beauté (champs de cannes à sucre, montagnes isolées, ...), puis on arrive sur la « Sunshine Coast », côte moins « nature » et plus « bling-bling ». Mais la température redevient normale, et ça, on aiiiiime ! On découvre la sympathique Noosa Heads, une ville surnommée la « Cannes Australienne », mais aussi un océan plutôt animé par les surfeurs.


Plus on descend, plus on se rend compte que nous avons très peu de potentiels acheteurs pour le van... Alors on pose l’annonce sur Sydney, et là, ça mort bien, alors on décide de retourner au point de départ, car sinon, on arrivera pas à le vendre notre Youyou...


On continue de descendre la côte, et on serre des fesses car au moindre bruit suspect, on a peur pour le van...


On découvre la Gold Coast, là où tout le monde est beau, et là où tout le monde surf sur la vague. Tout est en forme de planche de surf, jusqu’aux bancs dans la rue. Le surf est un art de vivre (on va essayer dans quelques jours ).Un peu plus loin, Byron Bay est dans le même état d’esprit : une ville toute petite mais booondée car tellement tendance en Australie !


On arrive assez vite à Sydney, et dès notre premier jour, 3 visites pour le van, et 2 jours plus tard, le van était vendu, au même prix d’achat et sans « rego », donc on a bien fait de redescendre ici ! On vous épargne les détails de la vente, mais franchement, c’était chaud-patate sur tous les points... « Dissimuler » était le maître mot, (un peu, mais pas trop) mais c’est le jeu en Australie !


Nous sommes à présent dans la même auberge qu’à notre arrivée, et ce, depuis 4 jours. Finalement, on a pris notre billet de retour un peu plus tôt, au 6 Mars, car on la connait plutôt (très) bien notre chère Sydney ; et on ne s’attendait pas forcément à vendre le van aussi vite qui plus est.


Alors depuis, on se balade, on découvre les coins cachés de la ville, on retrouve le luxe du confort, et on planifie un peu notre retour. On a rejoint 3 Français qu’on avait rencontré en Tasmanie, et on a fêté l’anniversaire de Monsieur Nicolas comme il se doit : cocktail et resto dans les quartiers branchés. Et je peux vous dire que ça fait bizarre de se mettre sur son 31 (du moins, ce qu’il y a dans la valise !) après 3 mois ½ au naturel !


Il nous reste à présent une semaine au pays des kangourous... Ca sent la fin !!! Alors on va profiter un maximum de cet endroit génial. A noter que la température est AU TOP. Ah oui, au programme dans quelques jours, une des plus grandes Gay Pride du monde au centre ville. Ca promet !


A très bientôt tout le monde !

Ces derniers temps, on a découvert ce que ça faisait de « vivre sous les sunlights des tropiques ». Et bien figurez-vous que ce n’est pas le climat le plus agréable à vivre. Néanmoins, le changement de paysages fut bien là ! On a suivi la route des plantations de bananes, de mangues et de cannes à sucre pour remonter jusqu’à Cairns ; on a longé les plages de rêve (mais interdites de baignade car habitées par les nombreux crocodiles, requins et méduses mortelles) et on a suivi le taux d’humidité proche de 90% !


Au dessus de Cairns, une petite zone appelée Cap Tribulation vaut vraiment le coup d’œil... Bienvenue dans la forêt pluviale la plus vieille du monde (moi j’appelle ça la Jungle !). Une flore exceptionnelle et toute nouvelle pour nous, et une faune qui se cache un peu de nous. Non, nous n’avons « malheureusement » pas vu de crocodiles en pleine nature (on aurait pu aller dans une réserve « attrape-touristes » mais non-merci). Par contre, les moustiques et autres insectes bizarres, on les a bien vus ! Cf plusieurs pétages de câble de MONSIEUR . On a aussi partagé régulièrement notre douche avec les grenouilles (et crapauds) locaux, mais ça va, on le vit bien !


A Cairns, nous avons prit un petit (mais bondé) bateau direction la Grande Barrière de Corail pour une journée snorkelling. Comme vous pouvez vous l’imaginer, un fond marin de toutes les couleurs, de superbes coraux et poissons, et Nico a même eut la chance de nager avec une tortue, et de voir un requin ! Je tiens d’ailleurs à remercier notre Chonchon international pour nous avoir expliqué comment être des pros de la plongée masque et tuba !


En redescendant de la côte, les choses se compliquent avec « Youyou le camion »... On tombe en panne au milieu de nulle part (sinon c’est pas drôle hein), un vendredi en fin d’après-midi. Pour résumer, plus d’eau, plus d’huile, de la fumée qui sort de partout, un bruit de fou, les voyants qui s’allument : on a vraiment cru que tout allait exploser, nous, les nuls en mécanique. Mais bien sûr plus de crédit, pas possibilité de recharger avec nos 3 cartes de crédit, donc obligés d’aller sur skype et heureusement on capte. Après plusieurs tentatives, j’ai finalement réussi à joindre mon assurance (à titre d’exemple, c’est comme essayer d’appeler SFR), qui ne prend pas à charge la dépanneuse, ou si, pour 250$. Gloups. On appelle une dépanneuse trouvée dans les pages jaunes, qui vient nous chercher, pour 100$ seulement. Garage fermé, obligés d’attendre lundi, et donc « obligés » de dormir à l’hôtel 3* d’à côté. Point positif : on a bien bien bien profité de l’hôtel et de son confort, mais surtout de la clim !!! Arrivé lundi matin, le mécano cherche, mais ne trouve pas grand-chose : ça viendrait du liquide de refroidissement qui resterait bloqué à un endroit, ce qui provoque une surchauffe. Bref. On a rien payé (héhé) et on est repartis ! Ah oui, à noter qu’on venait de mettre le van en vente. Ahaha.


A présent, on se dirige vers Brisbane pour essayer de vendre notre Youyou avant que quelque-chose d’autre arrive. On a déjà la clim qui fuit (...) et un nouveau bruit étrange depuis hier soir, quand nous avons failli rouler dans une rivière qui se situait en bas d’une descente, sur une route de m**** bien évidemment, et en pleine nuit. Alors Super Nico a fait une marche-arrière de la mort, mais je pense que Youyou n’a pas « kiffé » avec tous ces jets de cailloux...


Pour info, on rentre en France le 12 Mars, donc bientôt bientôt, on part de Brisbane. Alors tout doucement, on s’éloigne de notre petite bulle, et on retourne à la réalité : vendre le van au plus vite, trouver un/des appart(s) en France, quoi faire en rentrant (pour ma part). Ca va être très dur de rentrer en France, mais heureusement, on va retrouver des gens comme vous !!! Des bisous à tous !!!

4500km en 9 jours. 1 seul conducteur. 1 pneu éclaté. 1 itinéraire retracé. Des lignes droites à n’en plus finir. Mais de bons fou-rires. C’est le résumé du trajet Port Augusta – Townsville .


Tout a commencé à Port Augusta, lorsque nous avons « récupéré » Kalima. Une journée de préparation du désert s’est alors imposée, puis nous sommes partis, initialement en direction de Darwin.


Jusqu’à Uluru, on a vraiment de la chance : il ne fait même pas trop chaud, on a du vent, de la pluie, et peu de mouches. On découvre un désert qui n’est pas si désert que cela, avec des paysages vraiment intemporels et des habitants flippants. Petite escale à Coober Pedy, ville souterraine et capitale mondiale de l’opale, que nous devrions renommer par « Décooper-Pedy », ou encore « Zombies-Land ». Et là bas, ça fout les boules, c’est moi qui vous le dit... Entre les églises serbes orthodoxes souterraines et les aborigènes errant dans la ville, on n’est pas restés longtemps !


Pour aller à Uluru, un détour de 500km est obligatoire, puis 200 supplémentaires pour aller à Kings Canyon. Ah oui, l’Australie et ses distances, c’est vraiment incroyable ! Sur la route, on a eu la chance de croiser un troupeau de chameaux sauvages, également des émeus et chevaux. Je précise que Kalima et moi n’avons conduit que 100km en tout, et les 4400 restants, c’est bien évidemment Super-Nico qui les a fait !


Uluru au coucher de soleil fut sublime. Les Kata Tjuta non loin de là, mais moins connus sont aussi remarquables. Il fait alors une chaleur de ma-la-de, et il nous est impossible de fournir le moindre effort. La climatisation était notre Dieu.


Sur la route de Kings Canyon, nous avons éclaté un pneu bien comme il faut (2nd time !), mais encore une fois, Super-Nico fut là, et 10mn plus tard, on est repartis ! Autre coucher de soleil au dessus de ce splendide Canyon, puis direction la civilisation d’Alice Springs. Sur place, rien d’exceptionnel, mais je vous garantie qu’un Mac Do au milieu du désert, c’est kiffant !


On continue notre road trip, et on s’occupe un peu comme on peu. Faire le plein (excessivement cher) est la principale animation de la journée ( !) mais on découvre aussi les nombreuses roadhouses du désert et leur style unique. Dans l’une d’entre elles, on a laissé nos têtes de vainqueurs affichées sur un mur couvert de photos, alors si un jour vous passez par Barrow Creek, think about us ! Un soir, on décide de changer d’itinéraire et d’aller vers l’Est, direction Townsville, car Darwin est trop loin, c’est la saison des pluies, et il ne nous reste plus beaucoup de temps (ni d’argent).
Par « chance », sur la route, nous devons faire demi-tour car les inondations de la Gold Coast (à plus de 1000km de là), on fait des dégâts ici aussi... 450km de détour, on continue !


Finalement, nous arrivons sur la côte TROPICALE (j’insiste bien sur ce mot, car il fait très chaud et TRES humide !), 1heure après on trouve du boulot sur un site internet, on se rend à 100km de là, et nous découvrons un énorme plan foireux !!! En gros, nous étions obligés de dormir dans l’hôtel pourri (et de le payer) et travailler (peut-être) quelques heures par jours dans les citrons, ou dans l’hôtel. Après une nuit de réflexion, le lendemain matin une fois sur place, on dit NON ! Mais notre copine Kalima décide de rester (courageuse la p’tite !!!), alors nos chemins se séparent et nous continuons de chercher du boulot, mais aussi de VOYAGER !

On a entendu parler de vos températures record à vous aussi, et on espère que vous ne vous gelez pas trop ! Une grosse pensée à tous !

Ps 1 : Non, Nico n’a pas eu la chance d’avoir 2 filles dans son lit, Kalima avait une tente.

Ps 2 : Nico a craqué : barbe et cheveux ont disparus, tout à la même longueur !

Ps3 : Un retour en France prévu pour mi-mars.