voyage avec éole

Nadi Town

Le 22/07/10, 10:21

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Mes derniers jours à Fidji je les ai passé à Nadi. La plaque tournante du tourisme Fidjien, c'est d'ici qu'arrivent et repartent les nombreux touristes venus profiter du soleil des îles Fidjiennes qui offrent sable blanc, eau turquoise et Fireshow pour animer les soirées.
De mon étape Fidjienne, je n'ai pas vu grand chose de tout ça. Je suis resté sur l'île principale de Viti Levu en arpentant la « Coral Coast »au sud de l'île en faisant tout de même une excursion sur l'île Ovalau où est situé Levuka. Un très bon choix pour moi puisque j'ai rencontré des gens super sympa, j'ai vu des paysages comme je les aimes, vert, vastes, parfois déchirés, et souvent loin du cliché carte postale.
Nadi c'est encore l'occasion de rencontrer pas mal de monde. La grande majorité des ces voyageurs ont un billet tour du monde et suivent plus ou moins le même trajet. Les récits de voyages sont toujours sympa à entendre, ça donne surtout envie d'aller découvrir d'autre pays, mais il semble bien que le monde soit vraiment vaste... il va en falloir du temps...C'est aussi les vacances scolaire en Australie et les jeunes Australiens sac sur le dos sont partout, il viennent simplement passer la semaine, prendre et coup de chaud et repartent.

Pour moi Fidji c'est une incroyable surprise. Surpris d'abord pas les gens, d'une gentillesse exemplaire, toujours près à rendre service si besoins. Quand je demande mon chemin, les Fidjiens ne se contentent pas d'une simple explication, non, ils ne déplacent pour être sûr qu'il n'y ai pas d'erreur. Et puis il y a toujours ces mêmes questions qui reviennent à chaque fois, « d'où tu viens? » « combien de temps à Fiji? », « où es tu allé dans Fiji? », « est ce que tu aime Fiji? ». et toujours les même réponses, I'm French, presque un mois à Fiji ... et bien sûr que j'aime Fiji, comment ne pas aimer?
Pendant ce mois, j'ai beaucoup parler Anglais. Plusieurs fois j'ai bien regretté mon agitation en cours, mes rêvasseries à regarder par la fenêtre, et bien sûr mes fraudes multiples...Au final ça fait du bien de réapprendre un peu.
L'empreinte de l'ancien colonisateur Anglais est bien marquée; la conduite à gauche qui surprend toujours autant même après un mois, les écoliers en uniforme. Chaque école a son propre uniforme et sa propre couleur. Couleur vive la plus-part tu temps. J'ai croisé pas mal d'Anglais ou plutôt Anglaises qui était soit infirmière en stage soit institutrice. Une façon pour les britanniques de garder un œil sur la colonie.
Les transports m'ont aussi beaucoup marqué. Les bus sont juste des reliques roulantes. Tant que ça roule tout va bien, idem pour la boite de vitesse, tant que ça craque c'est qu'il y a des dents. Aucun véhicule ne semble avoir d'amortisseurs encore en vie et chaque nid de poule se fait parfaitement ressentir à travers l'armature des sièges qui n'ont plus vraiment de rebondit. L'absence de fenêtre donne cette touche de liberté supplémentaire, et puis cette sonnette qui court le long du bus pour avertir le chauffeur. Un petit « ring ring » et le chauffeur s'arrête à peu près n'importe où. Le bus est vraiment le moyen de transport que j'ai le plus apprécié.
Fidji c'est aussi des paysages magnifique, ceux que je n'ai pas vu (ceux des îles, carte postal) et ceux qu'il y à l'intérieur des terres: luxuriant.
Fidji c'est encore plein d'autre choses, les Backpakers, le Rugby, le Kava et les clubs de guerre vendu en souvenir pour les touristes, les Indiens qui font le commerce pendant que les Fidjiens sont toujours sur le rythme du Fiji Time...
Ici l'hiver fait rage, mais les températures sont d'un idéale inimaginable. Ni trop chaud, ni trop froid. Côté Est j'ai quand même eu droit à pas mal de pluie, en allant vers Ouest, le ciel restait de plus en plus bleu. Pour la crédibilité de mon périple mon teint c'est légèrement cuivré grâce au soleil trouvé à Nadi.
La suite risque d'être un peu plus fraiche puisque je descend vers le Sud. La Nouvelle Calédonie m'attend à deux heures de vol de Fidji.
Je suis à jamais marqué par Fiji...

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Posté par guisurlo

un vrai touriste

Le 14/07/10, 9:34

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Fini «l'authentique, le rustique, le mythique de l'arrière boutique... ».Me voilà du côté touristique. J'ai certainement commencé ma migration vers Nadi un peu trop tôt...je suis depuis une semaine sur la « Coral Coast », nom évocateur, qui cache en réalité des milliers de touristes. C'est en effet la côte touristique de lîle principale de Viti Levu, c'est sur cette côte que les îles Fidji se sont ouvertes au tourisme il y a déjà quelques années. Pour moi c'est un changement brutal, un retour vers le futur. Toujours avec le système Backpakers (sac à dos) je chemine vers Nadi d'où partira mon avion pour la Nouvelle Calédonie dans une semaine.
Le premier stop choisi, après de nombreux questionnement auprès des voyageurs qui ont croisé ma route et aussi des Fidjiens, est « Uprising Beach Resort ». Un nom ronflant dont le slogan n'est autre que « It's not perfect, it's paradise ». Il faut avouer que l'endroit est plutôt classe, mais il n'y a plus grand chose de Fidjien de ce lieu à part le personnel trop bien éduqué. Je me laisse quand même aller, il n'y aucune raison de ne pas en profiter. Il y a pas mal de jeunes sac sur le dos qui font aussi une escale à Uprising. Une seule nuit pour certain, une bonne semaine pour d'autre, on fait en fonction du budget. L'occasion de faire quelques belles rencontres, mais 3 jours ça passe vite et me voilà déjà reparti.
Seconde étape, (d'où j'écris), c'est Korotogo. J'ai trouvé un backpakers sympa, tout simple, dont le dortoir me fait penser à un chalet d'alpage. Les sol est en pente (vraiment en pente), cuisine équipée, mais équipée d'un gaz de camping et une douche où il n'y a qu'un seul bouton, le froid!!! Je me sens un peu plus à mon aise, je suis donc resté 5 jours. J'avais coché Korotogo parce que j'avais vu qu'il y avait un spot de surf avec des vagues de plage (différentes des vagues de récif beaucoup plus dangereuses et réservé aux pro, pas à un skieur de fond). Quelques renseignements pour trouver une école ou au moins louer une planche, que ni-ni il n'y a rien de tout ça ici. C'est donc Ed qui va me guider jusqu'au spot. Première étape, franchir la rivière bien boueuse qui nous offre une thalasso gratos pour hydrater au mieux nos petits pieds. On accède à la dune qui surplombe la mer, et là.... mais alors là... j'ai du mal à les regarder en face. Des vagues, que dis-je des vagues, des tubes, des ras de marée, des Tsunamis, des vagues scélérates... Des belles vagues qui forment presque à chaque fois un magnifique tube comme dans « Surf It » avec les pingouins. Ed me choisi un endroit où elles sont plus petite, seul inconvénient, le courant est vraiment fort. Pas simple pour se placer au bon endroit et attendre la bonne vague. Quand je réussis à en prendre une, c'est comme un grand coup de pied au derrière que je reçois à chaque fois. De ma petite expérience je n'ai jamais tutoyer des vagues aussi puissantes. J'ai tout tenté, mis le GMR en action mais le résultat n'est pas convainquant. Ed me rassure en bon pédagogue et me dit que le courant est vraiment trop fort et les vagues pas bien organisées. C'est mieux pour mon orgueil. Le soir même il m'emmène sur un autre spot plus calme, des vagues de plage mais avec un fond de corail. Là le GMR était vraiment plus efficace mais le corail m'a donné des sueurs froides. Quand la vague s'élève et prend de la puissance, l'eau qui se trouve en avant se retire, le corail est alors à tout juste 50 cm de la surface...Flippant. L'ambiance était magique, comme dans Point Break LE film mythique pour Brice de Nice. Coucher de soleil, les surfeurs qui attendent la vague et une douceur dans l'air incroyable.
Ed est aussi prof de plongée, ça fait un moment que je me tâte pour faire cette première plongée. Ed me dit que la maison juste à côté de la où je dors est la propriété de ceux qui organisent la plongée dans les gros Resort du coin. Le rendez-vous est pris, une première expérience dans la piscine d'un énorme complex pour vérifier que tout va bien. OK tout va bien! Ambiance odeur de crème solaire, hamburger en terrasse et des tonnes de cellulite autour de la piscine. C'est les vacances scolaires en Australie, peut être que ces gens sortiront de l'hôtel pour voir un peu Fidji?
Le lendemain direction le lagon. La plongée à durée environ 25minutes en atteignant un point minimum de 21 mètres, satisfait pour une première. Plus que la beauté des coraux, c'est par la sensation que j'ai été le plus émerveillé. C'est juste incroyable de pouvoir respirer sous l'eau! Prendre le temps des regarder autour de soi. J'avais déjà bien pratiqué le snorkeling en Polynésie mais chaque plongée ne durait que quelques seconde, là c'est le bien être qui règne.
Je me suis finalement transformé en vrai touriste, mais je ne pouvais pas passer à Fidji sans faire de surf ni de plongée...

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Posté par guisurlo

19th century

Le 08/07/10, 3:58

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Il y a peu, c'est un jour entier qui disparaissait de ma vie à cause du jeu des fuseaux horaire. Là je viens de retourner 2 siècles en arrière, au dix-neuvième siècle. C'est en arrivant à Levuka que le processus c'est enclenché. Depuis Suva (l'actuelle capitale) il faut environ 6heures en bus puis en bateau puis de nouveau en bus pour rejoindre Levuka. C'est la ville qui a accueillit la première capitale des îles Fidji. Alors sous gouvernement Britannique. En arrivant sur Ovalau (l'île où se trouve Levuka) on change de siècle. On traverse des villages où on peut facilement imaginer quelques guerriers, les cheveux dressé sur la tête pour effrayer l'ennemi, prêt à bondir et munit de « club » pour broyer les cranes de leurs adversaires, observant l'arrivée des nouvelles têtes.
Non!!! les gens des villages vivent très simplement dans des « maisons » rudimentaires, faîtes de taules et de bois. Au passage du bus, les enfants viennent en courant pour saluer les passagers qui rentrent de la (nouvelle) capitale. On voit les visages heureux, avec un énorme sourire et les cris pour avertir ceux qui n'auraient pas vu le bus. Puis on continue, un peu plus loin une personne a actionné la sonnette qui court tout le long au dessus de nos tête dans le bus, le bus s'arrête dans un endroit improbable. On est Samedi, et la traversée des villages nous offre quasiment à chaque fois un match de Rugby local. Pas vraiment de terrain marqué, les buts sont fait de longs bambou ou de longues branches d'arbres. Catch me if you can... les « joueurs » courent aussi bien à travers de l'herbe haute que dans les trous de boue...même un champ de patate ne se trouverait pas bien ici! À Fidji il y a d'abord Dieu et ensuite le Rugby.
En arrivant à Levuka on se croirait presque dans un bon western. Les maisons ont gardées leur style coloniales. Les frontons sont peints comme il y a deux siècles, il ne manque qu'un fauteuil à bascule et une botte de paille qui roule...c'est ici que j'ai passé 3 jours plus que authentique. C'est avec un couple de jeune français, Stéphanie et Florent un Grenoblois (décidément ils sont partout) que j'ai fait ce voyage temporel. Ça été d'autant plus intéressant puisque Stéphanie est anthropologue, travail au musée de Suva et écrit une thèse sur la période pré-coloniale des îles Fidji. Génial pour avoir toutes les explications. On a surtout été reçu comme des rois par Emosi le propriétaire de Marry's lodge la pension dans laquelle j'ai passé les 3 jours. Cette maison dans le style colonial uniquement en bois m'a rapidement rappelé la cabine familiale sur la plage de NDDM. Il ne manquait que la fleure orange et les inscriptions « face ouest, face Est... » sur les grands panneaux bois de ma chambre pour me croire en Vendée...
Le dimanche à Fidji personne ne travail,jour du seigneur, que ce soit pour le professionnel ou le privé. Se sera donc une petite exploration de le rue principale, je pousse un peu plus loin d'un côté puis de l'autre... pas grand chose à faire. On prend son temps, on discute avec Emosi, une tasse de thé, bref Fiji Time. Emosi nous a tout organisé. C'est dos à la mer qu'on commence ce beau lundi ensoleillé. Une bonne rando à travers la forêt à l'assaut d'un pic qui surplomb la baie. Une jeune guide nous montre le chemin, c'est simple c'est « dré dans le pentu ». Après plus d'un mois sur le bateau j'ai le jambes d'un sédentaire passionné de jeu vidéo. Une fois en haut la vue est juste magnifique, on domine tout , la forêt, la ville mais surtout la barrière de corail. Magique...
Mardi Emosi nous conduit dans un village à l'autre bout de l'île. Ancien village allier au temps où les Fidjiens se faisaient tous la guerre les uns les autres et où ils adoraient se fracasser le crâne à grand coup de « club » plutôt bien sculpté. Aucun lien de parenté, simplement une loyauté qui dur depuis quelques siècles. Emosi est largement salué par les villageois. La vie dans les villages est simple, il y a quelques plantations qui apportent le nécessaire, le reste est vendu à la ville. Quand on est pas dans les champs, on pêche, sinon on dort...Fiji Time. Une lois récente impose à un homme qui veut se marier de posséder une maison et une plantation. Et toujours dans les villages, les femmes ne peuvent pas porter le pantalon et doivent avoir les jambes entièrement couverte. Wellcome in the 19th centuary.
On prend un repas à l'ombre d'un bel arbre (je ne suis pas botaniste et je ne retiens pas les noms des végétaux donc pas de nom d'arbre). Papaye, roti (plat indien à basse de pomme de terre enroulé dans une sorte de crêpe) une noix de coco pour finir le repas puis vient le temps du KAVA. Breuvage traditionnel de certaines îles du Pacifique. On frappe deux fois dans les mains, ensuite il faut boire d'un coup et re-frapper dans les mains pour rendre la demi noix de coco qui sert de tasse. Ça engourdi la langue et détend les muscles, mais il faut quand même en boire quelques bonnes lampée pour vraiment en sentir les effets...
Maintenant retour vers le futur, passage rapide par Suva puis direction la « Coral coast »
Sota tale pour la suite des aventures....

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Posté par guisurlo

Fiji Time

Le 02/07/10, 4:21

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Me voilà matelot sur le « Restaterre ».
Dans le dernier post, j'évoquais la longue traversée, le temps qui ne s'écoulais pas assez vite. Voilà quelques raisons qui m'ont poussé à prendre mon sac sur le dos et à quitter le bateau. Je veux surtout découvrir un maximum les îles, les gens, la culture... faire mon propre chemin. Mais la plus grande motivation à quitter le bateau est la capitaine qui me l'a donné. Je crois que je n'en ai jamais parlé dans les posts précédant. Et pour cause j'attendais de voir un peu comment ça allait ce passer. Je me suis tout de suite trouvé face à un homme très peu causant, qui parle si doucement qu'il faut tendre l'oreille pour chaque mots prononcé et qui met à peu près 3 minute pour finir une phrase. Bref un mec totalement dans son monde avec qui il n'est pas possible de tenir une longue conversation...et qui à forcement toujours raison! Moi aussi j'ai toujours raison!
J'ai donc décidé à quitter la bateau. Depuis Savusavu sur l'île de Vanna Levu j'ai pris un ferry (bon vieux bateau qui transporte un peu de tout, et où les passagers dorment par terre un peu partout) pour aller à Suva la capitale Fidjienne sur l'île de Viti Levu.
Il y a une chose extra sur les îles Fidjiennes, se sont les Backpakers. Un genre de pension chez l'habitant le plus souvent où on peut trouver de quoi dormir manger et se doucher pour pas grand chose comparer à la France! Et puis il y en a un peu partout, c'est vraiment pratique.
Parlons un peu de Fidji, le style de vie... c'est incroyable ici comme rapidement on se sent bien. Les fidjiens sont vraiment ouvert, ils viennent discuter pour savoir un peu d'où vient ce jeune Européen. Sont heureux d'avoir un Français en face d'eux, certains me sortent le nom de club Français de Rugby. Forcement il y a certaine personnes qui viennent discuter pour essayer d'en profiter un peu. Un mec est venu me voir deux fois pour me vendre des objets touristique fabriqué en Chine. Il demande ton nom puis l'inscrit le l'objet. Une fois ton nom écrit t'es obligé d'acheter l'objet. J'avais été mise en garde contre ces gens là, heureusement. Et puis il y a ceux qui prêche la bonne parole, et il y en a beaucoup ici. La religion est omniprésente. Indu, Chrétiens et quelques Musulmans.
Suva est assez grande, et il y a un peu de tout. Ça passe par les grands magasins aux supermarchés aux petits bouï-bouï tenu par les Indu, restos chinois... ça grouille pas mal. Les passages piétons sont presque inexistant, il faut alors se transformer en Indiana Jones pour traverser la rue, surtout qu'ils conduisent à gauche, flippant au début.!
Je me suis rapidement fait à ce style de vie. J'ai mis un peu plus de temps pour intégrer l'accent avec lequel ils parlent Anglais. Surtout ils ne prononcent pas toutes les lettres comme nous, exemple: un C vas se prononcer « th », le B « mb » et c'est pareil pour le L et le G. Pas toujours simple.
Maintenant je vais essayer d'aller voir un peu du côté sauvage de l'île de Viti Levu. La ville ça va bien 3 ou 4 jours après il faut bouger.
Cependant j'ai eu un souci à gérer, ce qui m'a retardé de quelques jours.
Explication:
Lorsque j'ai quitté le bateau ( à Savusavu) je suis partis sans signé l'acte de clearance qui indique que j'ai effectivement quitté le bateau. Je ne savais pas que je devais signé ce papier avant de partir. Pour moi il n'y a pas eu de problème puisque en entrant les douaniers mon donné un visa touristique de 4 mois. Le problème à été pour le bateau qui est resté bloqué à Savusavu. Je suis donc retourné à Savusavu depuis Suva ( une nuit de navigation) pour que le bateau puisse partir. Entre temps le skipper à fait les choses en grand puisqu'il à contacter la police, les douanes, les services d'immigration et même Mr le vise consul de France à Fidji (chose qui n'a servit à rien). J'avais fait une déclaration à la police du Suva pour manifester ma présence et la policier m'a dit que tout était OK. En fait non et à Savusavu, le skipper à dit à la police que j'avais disparu! À mon arrivé dans la ville j'ai rencontré les policiers qui ont pris l'affaire avec le sourire. Au post c'était plus que cool (café, petit gâteau et rigolade). Idem chez les douaniers chez qui les papiers ont été mis à jour. Évidement le skipper n'était pas vraiment happy mais les autorités m'ont bien fait comprendre qu'il n'y avait aucun problème. Une histoire de plus que je raconterais pendant mes vieux jours...
Me voici donc de retour à Suva d'où je vais surement aller sur la petite l'île d'Ovalau voir l'ancienne capitale, Levuka.
Bise à tous
Guillaume

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Posté par guisurlo

manque un jour

Le 02/07/10, 3:42

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bula vinaka
j'allai oublier,
assez rare pour le souligner, j'ai perdu une journee dans m'a vie. en effet le 25 juin 2010 m'a jamais existe pour moi. j'ai franchi la ligne de changement de jour [180 degres]. j'etais a l'ouest du monde, me voici a l'est et donc en avance sur tout le monde...

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Posté par guisurlo

Traversée d'un désert

Le 26/06/10, 6:08

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îles Fidji


vraiment pas fâché d'être enfin arrivé! Quelle fût longue cette traversée. 12 jours de navigations non stop...le temps passe tout doucement.
Avant de partir ma déception était déjà grande puisque Bernard ne veut finalement pas faire la route en passant par Surravow (NZ) et par les Samoa pour ensuite redescendre sur Fidji. En prenant la route Nord ou Sud il y a possibilité de faire des étapes tout les 3 ou 4 jours. Pour nous sera donc la route directe, 12 jours!
Les Deux premiers jours se passent tranquillement un bon vent arrière, on est sous spi, ça avance bien et la mer est belle. 3Ème et 4ème jours, ça comment à bien bouger on passe les 25 nœuds de vent et la mer devient agitée. Les conditions vont faire que forcir pour atteindre 35nds établis et des rafales à 50nds. La mer se transforme alors en belle machine à faire du roulis pour monocoque. Les creux atteignent facilement les 6mètres, ça fait moins marrer là!!! Enfin les 2 derniers jours la mer redevient belle, j'en suis que plus heureux.
Le bateau à souffert un peu, quand le vent est fort et en rafale, le pilot auto à du mal à suivre, voir il lâche prise! Du coup à un moment (toujours au pire moment) Marcel le pilot ne tient pas le bateau, il remonte rapidement au vent, le bateau se couche, entame un virement . Le temps d'intervenir et le bateau va faire un empannage c'est sûr!!! Pas le temps et voilà que la baume passe brusquement de l'autre côté. On reprend le cap mais malheureusement le chariot grand voile est arraché. On attend le levé du jour pour jouer à Bob le bricoleur en pleine mer, pas simple.
Dans ces conditions rien n'est très simple, pour faire à manger et le vaisselle, on est obligé de s'attacher à la gazinière tellement ça bouge. En escalade on dit  « vaché » quand on est au sommet d'une voie, là c'est pareil. Sur un bateau comme il n'y a pas grand chose à faire, on lit. Sauf que quand le mer est démontée, impossible. D'une part ça rend malade et de deux, il faut se tenir. Donc pas beaucoup de lecture au milieu de la traversée. Pour dormir ce n'est pas simple non plus. On est très souvent réveillé par les bruits impressionnant que produit le bateau, de quoi stresser un peu. Et puis il y a les quarts, pas question de dormir plus de trois heures de suite. C'est assez éprouvant. Même le soleil n'était pas franchement de la partie, pas mal de pluie. Je suis bien content d'avoir pris ma tenue de pluie d'hiver, très utile. Pour qu'une arrivée soit belle il faut du soleil. Ce n'était pas le cas sur les premières îles Fidji. Du coup je n'ai quasi pas pris de photo.
J'ai été déçu aussi de ne voir aucun animal marin! On a pêché une dorade et un thon et c'est tout. Pas vu un seul aileron, pas une seule nageoire, pas le moindre bout d'écaille.
Voilà j'ai vraiment trouvé le temps long, 12 jours ce n'est pas énorme mais quand les heures ne passe pas! Je confirme qu'une journée fait bien 24h, j'ai eut le temps de compter, comme j'ai largement eut le temps de me poser des milliers de questions, réfléchir à des tonnes de chose...
la plaisance c'est le pied!!!

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Posté par guisurlo
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