Sa to fè ? A la découverte de la Guyane

Etre connecté à internet

Le 15/07/12, 8:28

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Coucou tout le monde, enfin de retour après 3 mois à attendre d'être branché sur le réseau téléphonique pour avoir internet!!!
Bon, je ne vais pas refaire des posts pour tout ce qui s'est passé depuis, mais en résumé, tout va bien en Guyane, je suis allé à Roura pour manger sur le fleuve, à St Georges pour le travail, à Saül pour les randonnées en pleine forêt, à Roura encore pour une balade en canoë dans la forêt et là je reviens de 5 jours sur le Maroni, plus toujours la salsa, bachata et maintenant kizomba, on se fait des gros repas thaïlandais chez Karn qui chante dans un groupe de blues (voir le lien sur le blog) et puis les soirées (le kendal a réouvert, c'est un endroit convivial pour danser le dimanche)et le sport le week-end...Je vous invite à regarder les photos des 3 derniers mois et ferai un prochain post sur le Maroni !! Se marre

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Posté par Aroun0001

Manger le bouillon

Le 10/04/12, 15:02

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Le bouillon d’Awara est un plat traditionnel guyanais qui se mange en famille à Pâques ou à la Pentecôte. L’awara est le fruit d’un certain type de palmier. Il doit être cueilli mûr, concassé et pressé pour donner un jus qui sera transformé en pâte. C’est cette phase concernant le fruit qui est, selon ma propriétaire, la plus délicate pour éviter d’être malade. Wink
Voici la liste des ingrédients pour une dizaine de personne :
1kg d’haricots verts
2kg d’épinards
1kg de concombres piquants
3 gros concombres longe
1kg de porc
1 poule de 1,5kg
1kg de poulet boucané
800g de poisson boucané
500g de queues de cochon
300g de viande salée
400g de poitrine fumée
400g de travers de porc salés
300g de museaux de porc
2kg de pâte d’awara
Le tout doit mijoter dans la pâte d’awara pendant une journée, et réduire jusqu’à évaporation du bouillon. Bref, on comprend mieux pourquoi c'est 20 € la barquette !!
La glace d’awara (de chez Jo le glacier) ressemble à du marron glacé au goût et à la texture en moins sucré. Pour ce qui est du bouillon, la cuisson des légumes et des salaisons adoucit le goût qui est relevé avec le piment.
Enfin, on dit que quelqu’un qui goûte le bouillon d’awara reviendra en Guyane. Se marre

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Posté par Aroun0001

Sortir 2

Le 10/04/12, 14:59

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Vendredi, je profite de mon jour de RTT pour me reposer, faire quelques courses et passer au commissariat de police de Cayenne pour faire ma procuration. Le soir, je rejoins Ivenare et Fanta au Jungle pour une soirée reggae dub Foundation. Je croise Jo dehors et retrouve Fanta toute seule en terrasse, Ivenare n’est pas encore arrivée car elle attend la fin de ce vendredi saint pour sortir !Fanta est d’origine ivoirienne, elle est mariée et maman d’un garçon de 5 ans. Elle travaille en tant qu’aide soignante. Des amis s’installent à notre table, je croise Maïté, une collègue de travail et des gens de la salsa. Nous restons en terrasse car la chaleur est insoutenable dans le bar. Finalement, vers 2h nous quittons le Jungle pour aller au Moonlight, une boîte de nuit sur la route de Montabo. C’est une soirée ragga dancehall. Fanta me dit que d’habitude la musique n’est pas aussi bien, l’ambiance est plus aux années 80. Je comprends mieux ce que me disait Oyana quand il me racontait qu’Ivenare était une psychopathe de la danse, elle sautille partout alors que les gens dansent...plus tranquillement Razz . Finalement, Fanta nous quitte, on a perdu Jo et après une séance de zouk avec Ivenare, la boîte va fermer. Elle me propose de la rejoindre à un soundsystem mais je décide de rentrer après cette longue soirée du début du week-end de Pâques.
Le lendemain, je me réveille trop tôt, refait quelques courses complémentaires, constate que la boutique Orange du Géant est fermée tout le week-end, de même que EDF, je passe voir ma propriétaire pour relever le compteur et qu’elle me montre où se trouve ma boîte aux lettres. Je lui demande si elle sait où je peux manger un bon bouillon d’Awara. Elle me dit que le bouillon d’Awara doit être préparé méticuleusement par un cuisinier expérimenté sinon on peut tomber malade, elle passe un coup de fil à sa sœur pour savoir s’il lui reste une part d’Awara : je pourrai goûter ce plat traditionnel lundi de Pâques. L’après-midi, je vais nager avec Sylvie à la piscine ludique de Matoury. C’est une belle piscine extérieure qui surplombe la végétation luxuriante environnante. Après nagé, nous nous arrêtons manger une glace chez Jo le glacier. Se marre J’apprends que Sylvie est d’origine cantonaise et qu’elle est commerciale chez un promoteur immobilier. Elle a vécu 15 ans à Paris pour y faire ses études et a choisi de rentrer en Guyane, sa terre natale. On se quitte juste après car elle doit se rendre à une RDV professionnel...un samedi. Là, je me dis qu’il y a quand même des gens qui travaille plus que moi !!
Le soir, j’appelle Pauline pour aller danser et la rejoins avec des amis à elle...au Moonlight. La musique est effectivement plus métropolitaine jusqu’à l’arrivée de Stony, une chanteuse locale de zouk. Après son show, nous quittons le Moonlight pour aller danser à la Palmera, une boîte hispanique à Chicago. Là, petite déception, les gens sur place ne dansent qu’entre eux. Après, c’est vrai que la façon de danser en métropole est plus basée sur les passes et les arabesques avec les bras alors que les Dominicains font plutôt des jeux de jambes. Maintenant, au-delà de cette considération, la base de la base c’est d’être dans les temps, on ne danse pas le rock sur de la valse !!Bref, je me dis que certains lieux méritent d’y passer plus de temps que d’autres pour les apprivoiser.
Smile

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Posté par Aroun0001

Passer la nuit au bord de l'eau

Le 10/04/12, 11:22

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Le 30 mars, je retrouve ma propriétaire pour l’entrée des lieux dans mon nouveau logement, m’achète le minimum vital au chinois d’à côté pour pouvoir utiliser l’appart et me dirige à pieds vers un vendeur de hamac, content d’habiter dans le centre de Cayenne Se marre . Le soir, je sais qu’il y a un concert de reggae à l’Iguana et décide de m’y rendre. La décoration du bar est très chaleureuse, avec ses longs canapés aux couleurs chaudes. Deux jeunes femmes s’installent à côté de moi puis engagent la conversation en attendant le début du concert. L’une d’entre elles connaît tout le monde, dont Oyana qui est aussi venu pour l’occasion ! Elle s’appelle Ivenare et est conseillère régionale à la jeunesse ! Nous discutons de la Guyane, des endroits où nous avons vécu. Ses amis nous rejoignent, dont l’une d’entre elle était aussi au bar des palmistes le dimanche précédent ! Se marre Nous passons une très bonne soirée et nous donnons rendez-vous au Jungle le vendredi suivant.
Le lendemain matin, je retrouve Pauline, Jennifer, sa coloc, Jean-Charles et sa copine pour partir à Awala. Toutes trois sont infirmières et lui est gendarme. Nous ferons connaissance pendant les trois heures de route, nous arrêtons à Sinnamary pour manger et arrivons vers Saint-Laurent du Maroni où la route se dégrade (nombreux nids de poule) pour arriver finalement à Awala, petit coin de paradis à la frontière du Suriname. A l’arrivée, nous allons voir René, le gérant amérindien pour nous installer sous le carbet loué par Pauline, premier montage de hamac+moustiquaire, baignade dans une eau à 25°C Cool , puis achat de pommes de terre, merguez, ailes de poulet, rhum, citrons vert, sucre de canne, rosé chez le chinois histoire de passer une bonne soirée. Nous improvisons un BBQ dans une jante qui avait déjà servi à un précédent festin. La nuit tombée, vers minuit, nous patrouillons sur la plage à la recherche des premières tortues luth, sans succès. Finalement notre voisine de carbet nous avertira qu’elle en a vu une à quelques centaines de mètres. Déjà quelques personnes se sont attroupées autour de l’animal. Une tortue luth doit faire environ deux mètres de long pour 300 kg. Elle creuse un trou de 80 cm de profondeur dans le sable pour pouvoir y pondre une centaine d’œufs. Après un dernier effort, la tortue couvre sa progéniture et masque ses traces pour éviter d’attirer d’éventuels prédateurs puis retourne à l’eau. Après cette belle histoire naturelle je retourne me coucher dans mon hamac. Le lendemain, petit déjeuner, baignade et retour sur Cayenne où je me rends compte en déballant mes affaires que j’ai ramené une scolopendre dans ma sacoche d’appareil photo. Une scolopendre, c’est un insecte peureux qui ressemble à un mille pattes vivant dans les endroits chauds et humides. Le soir venu, il profite de la fraîcheur pour se nourrir d’autres insectes. Il possède des mandibules dont la morsure peut être très douloureuse (œdème) voire mortelle (morsure chez les petits enfants ou les personnes âgées à la tête ou au cou) Choqu . Bref, je la regarde, elle me regarde, je tourne la tête vers la porte parce que je sais que je n’ai rien pour m’en débarrasser, elle me regarde, je sors armé d’une claquette et donne un grand coup dans ma sacoche pour l’éjecter, elle prend peur et se cache dans un recoin de ma sacoche...essaie de l’extraire avec une fourchette, pas moyen. Sans autre solution, je décide de mettre ma sacoche au frigo et d’attendre qu’elle meurt de froid. Je sais, c’est super intelligent, ça fait maintenant 5 jours que la sacoche de mon réflex est dedans. En même temps, je ne sais pas combien de temps une scolopendre peut rester sans manger...La prochaine fois, je penserai à accrocher mon sac en hauteur...

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Posté par Aroun0001
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