Asiestance à domicile

Cambodge suite et fin - déjà ?!!

Le 21/04/12, 16:37

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Alors là c’est l’hôpital qui se fout de la charité, surtout quand on est au Cambodge ! Un pays, trois semaines en 2 post ! Bah oui, c’est comme ça puisqu’avec une semaine de décalage, post hebdomadaire oblige, eh bien ça fait 2 post, NA !

Nous sommes actuellement à Koh Kong, à la frontière de la Thaïlande, d’où nous partirons dans 2 jours pour Khao Lak – Sud Thaïlande – où nous avons programmé - YESSS !! – une croisière de 3 jours de plongée (ça c’est pour la frime et pour exprimer notre impatience).

En attendant un résumé de notre séjour au pays du sourire où après le site d’Angkor, nous nous sommes rendus à Phnom Penh, Kampot, Chi Phat.... C’est parti :


Pin Phnom Penh :

Capitale, pas super-funky, histoire oblige. Il y a des choses à voir, des « must », mais ce n’est pas énorme énorme...



Ndlr : Pour rappel à l’arrivée des Khmer Rouge en 75 la ville est entièrement vidée en 48h... soit plus de 2 millions d’habitants.
(Transition tout en finesse)

Du coup, c’est l’occasion de renouveler notre corps à corps avec nos vieux démons : la technologie. Et là elle prend une forme traitreuse qui prête à sourire :

- Clim : on a craqué et franchement on a kiffé (baffe !) une chambre douillette, un peu vielle, mais un potentiel glandouille impec avec le deuxième facteur ci-dessous :

- La télé : et c’est TV5 qui se présente à nous comme un gage d’émissions de qualité. Nous découvrons ainsi la culture québécoise et les enjeux actuels de la grève des universitaires contre l’augmentation des prix d’accès.... La série suisse avec les éboueurs. C’est aussi l’occasion (sic) de voir nos supers journalistes faire un débat très constructif à « Des paroles et des actes » (bon courage à vous !).

Evidemment, il faut un petit encas. On jette notre dévolu sur un bien très rare en ces contrées : les petits écoliers au chocolat noir 70%. Ruineux mais essentiel pour les endorphines : santé publique oblige !

Bon, on part visiter quand même, on essai de partir le matin quand il fait encore bon, un petit 28 degrés qui atteint vite les 36. On nous l’avait dit : Cambodge + Avril = sueur qui coule le long du fil !

Au programme donc pas grand-chose :

- le Palais Royal [ /b]et ses 6 dollars avec ses zones inaccessibles et sa visite d’une bonne heure. C’est joli, ça ressemble pas mal à Wat Prakeo à Bangkok (ne le dites pas aux Cambogiens ils s’énerveraient, il y a comme une ancienne rengaine genre France-Allemagne de l’époque) mais en moins beau.... A noter la pagode d’argent avec plus de 2000 dalles en argent massif de plus d’1 kg chacune recouverte d’une magnifique moquette de chez St Malou (évidemment !).



[b] - Ensuite un petit côté funky S21 ou Tuol Sleng.
Ancienne école convertie en centre de torture Khmer. Un lieu de témoignage poignant et important qui montre la dérive des Khmer Rouges avec leur paranoïa et ses leaders devenus fous... Le « Super Bond » en avant, une idée de plus qui fera des dégâts. En tout cas les chambrettes sont exiguës, les instruments de tortures rudimentaires, mais on vous rassure ils étaient bien inventifs. Ca fait froid dans le dos...



Note de contexte :
De 75 à 79, l’arrivée des Khmers Rouges accueillis comme des sauveurs au départ – suite à la dictature de Long Nol – s’avère un réel désastre. Près de 2 millions de morts pour une idée folle : tout le monde à la campagne ! Une capitale de 2 millions d’habitants vidée en 48h, des gens qui marchent jusqu’à une semaine pour aller travailler dans les champs. Pas de prolétaire de ville, on a donc droit à une version révisée des prolétaire des champs avec tout le monde au boulot avec un tout petit bol de riz par jour, bien pensé !! Des paranos aussi, puisque toute personne qui semble un peu intellectuelle ou différente est systématiquement exécutée : lunettes, langue étrangère parlée, cheveux longs, peau un peu claire (ça change)... etc. Toute raison est bonne et comme le dit ce bon vieux proverbe de l’époque : « Mieux vaut un innocent mort, qu’un ennemi en liberté », et pour être bien tranquille zigouillons toute la famille tant qu’on y est.

A l’heure actuelle le procès des leaders et toujours en attente, espérons que ça se décante. Géopolitique quand tu nous tiens....

Une impression personnelle : le Cambodge semble avoir été un lieu d’expérimentation, mais un lieu où l’on a fait que des erreurs. Des dirigeants un peu « idéalistes » (et encore) et sans aucun raisonnement censé et super paranos (complexe d’infériorité ?) et beaucoup beaucoup de mal.... Ca prend du temps de se remettre d’un tel passif.

Illustration parfaite : Ouais, on va mettre plein de mine dans les champs, sans cartographie s’il vous plait, comme ça le gouvernement ennemi (après car les Khmers ont été renversé en 79 mais on résisté après) bah il va s’écrouler avec plus assez de nourriture. Résultat : le business de la prothèse à explosé avec toutes les mines anti personnelles qui ont sacrifié la population rurale et personne d’autre. Merci les gars !



Après tout ça, on n’était pas plus fan que ça des anciens charniers, donc nos visites se sont arrêtés à là.

On aurait bien voulu visiter une où deux ONG dont deux « Friends » et « Pour un Sourire d’Enfant » des rouleaux compresseurs à écraser la misère, mais c’est le nouvel an Khmer et donc les vacances.

Nota : On peut aussi s’interroger sur la place disproportionnée (nécessité oblige donc nous ne jetons aucunement la pierre) des ONG dans le paysage cambodgien, et les jeux de pouvoirs qui doivent exister... avec une part belle au jeu de désengagement gouvernemental et de de récupération lorsque tout marche bien (idem pour l’éco-tourisme aussi).

Bon, on était venu aussi pour deux autres choses :

1. Le visa indonésien :
Oui, car on veut partir 2 mois et pour ça il faut le faire à l’ambassade. Fin de non recevoir, ça filtre, le gardien dit que le consul n’a pas le temps : SCANDALE !!! Il raconte juste au gardien par téléphone que maintenant à l‘arrivée on demande à prolonger le visa de 30 jours de plus... Alexis aura bien essayé de sympathiser avec le gardien, il ne revient qu’avec une feuille de pronostic de matchs de foot – activité secondaire du gardien pour compléter ses 95$ mensuels, il y a même les matchs de championnat D3 Allemande ! On part dubitatif, en regardant sur le net, les avis sont contradictoires, au pire c’est galère, on verra là-bas, on a un mois pour réagir !

2. Le nouvel an Khmer :
« Ah non, il ne se passe pas grand-chose, les gens partent plutôt en vacance en fait »... Bon, on revoit le programme alors, c’est ce qui nous a amené à Kampot au final...


Kampot ? Même pas Kep !



Ca c’est fort de fruit, on avait pas prévu d’y aller, on pensait plus aller à Sihanoukville pour une rapide plongée (histoire de s’y remettre avant la Thaïlande), mais comme tout le monde dit que c’est mieux, eh bien c’est parti !

Déjà on a un bus direct, ça c’est cool, on arrive après 5h de bus en passant par Kep – petite ville balnéaire tranquille qui semble bondée sur notre passage avec des familles piqueniquant partout même sur les trottoirs. On a choisi une GH qui était sur le routard, mais pas sur le le Lonely (quels fins tacticiens), nickel ! Surtout que deux personnes après n’ont plus de place... Signe du ciel : la télé se met en panne. Nikel, on va pouvoir visiter. La ville petite en bord de delta, on est à 25km de Kep (une plage toute sympa parait-il), il y a une petite promenade le long de la berge et la campagne semble bien belle. Eh bien louons un scooter pour 2 jours.



Premier jour : nous décidons de nous rendre au « Secret Lake » qui étrangement figure sur les plans et que les gens connaissent – allez savoir ! C’est par des chemins de terre qu’on y parvient, la campagne est belle et très verte, et voilà : c’est un barrage, lol. Mais c’est joli, il y a des petites cahutes où l’on trouve des familles cambodgienne se poser pour piqueniquer ... On continu notre tour pour nous rendre vers des grottes que l’on ne va pas visiter finalement, gens trop insistant, et nous dirigeons vers une petite montagne d’où l’on peut avoir une belle vue... La chaleur faisant son chemin, le chemin pour monter faisant son cache-cache nous décidons de tout simplement profiter de l’air les cheveux au vent offert par notre ami le scooter et de zapper la colline... Paysages au rendez vous, traversés de petits villages, il y a des familles en vacance partout c’est fou.... On rentre heureux comme tout... mais crevé on a quand même roulé toute la journée. Vivement demain !





Ah non ! On a réservé un tour en bateau couché de soleil ! Comment dire, on découvre qu’il existe deux Kampot. Kampot le bas - le notre qui est la ville - et Kampot le haut -tu remontes la rivière et il y a de superbes bungalows au milieu de la verdure (les gens ne s’y sont pas trompés, ils semblent tous plein) et là tu es content d’être allé aux 4000 Iles avant. De toute façons c’est cher et ils sont isolés (discours de loosers). De toute façon nous on préfère chez nous on a trouvé the resto.

The resto : A deux pas du nouveau pont, c’est super familiale, y’a pas de prix mais ce n’est pas cher, les portions sont énormes, l’ambiance est top, ça donne sur la rivière, les fruits de mers sont top et ne parlons pas du crabe au fameux poivre de Kampot !!



Le savais-tu ? Le poivre de Kampot est archi connu, avant, pas une bonne table française n‘en avait pas... (ouais, mais avant c’était quand ? Bon... ok)


Deuxième jour : On est chaud, on va à l’Ile du Lapin ! C’est une ile à 30 min de bateau de Kep et on nous en a dit que du bien. On part donc vers Kep ou après une heure de route nous nous arrêtons au « Parc National » de Kep – plutôt une enclave de verdure – pour un petit tour de 2h30 entre 10h et 12h30 (histoire de nous punir de la clim de Phnom Penh). Ca fait du bien de suer à grosses gouttes.



Du coup on a trop hâte d’aller sur notre petite Ile, surtout que l’on a pu profiter d’un beau panorama sur la mer avec cette ballade ! Nous nous rendons donc à l’embarcadère. C’est facile il y a plein de repères : pour aller à Kep il fallait tourner à droite après la statue de Cheval Blanc et tourner à gauche après le Shiva pour aller au parc national. Maintenant, tu passes la sirène, le crabe géant et tu tournes à droite après le globe entourée de dauphins. Easy ! En tout cas sur la route il y a toujours un monde fou, le nouvel an a apporté sa cohorte de piqueniqueur du dimanche sur le trottoir (en même temps quand on vous annonce un riz blanc à 2$ mieux vaut apporter sa popote – même si ça c’est pour nous et pas les locaux).

Bon on embarque, c’est un petit budget, mais ça vaut largement la peine, l’ile est superbe, les bungalows et paillotes à même la plage. Il y a peu de monde en comparaison avec Kep et l’eau est chaude à souhait (du jamais vu !). On y restera que l’après-midi, mais on y aurait bien passé quelques jours à vrai dire !



Et retour évidemment où ça ? Au super resto pardi !!! Ah bah non, y’a un mariage, bien joué on aurait fait pareil aussi, on va à côté alors (on avait repéré une belle terrasse sur la rivière le jour du couché de soleil). On retrouve ainsi par hasard un couple de français qui était aussi au couché de soleil et qui a décidé d’élire domicile là-bas. Super soirée, d’autant que la femme cambodgienne nous a permis d’en savoir un peu plus sur la culture...

Voilà, Kep touche à sa fin, cette petite ville en bordure de delta, non prévue au programme, nous laisse un super souvenir, en route pour Kho Kong et les Cardamome (parc naturel à fort potentiel)





Chi Path si on va y arriver !

L’objectif du jour était avant Kho Kong de faire un trek de 1 à 2 (idéalement 2) nuits in the jungle des Cardamome. Car on est en manque de souffrance et en plus il parait que c’est un des milieux les mieux préservés de l’Asie du Sud-Est, qui sait, il y a peut-être de Raies Manta ?

Incertitude – Transport : Selon les guides, les forums (eh oui, on s’organise nous !) on doit prendre un bus pour Kho Kong via Sihanoukville et descendre sur la route à Andaung Taek et ensuite prendre un bateau public à 12h ou 14h pour Chi Path. On cherche, une fois, deux fois, les gens à Kampot ne connaissent pas la destination... Ni une ni deux on va à l’office de tourisme et là, bingo : « Oui, oui, il y a même un bus direct pour Kho Kong et il arrivera avant ! ». Chance du voyage quand tu nous tiens, on avait compté large avec deux jours pour y arriver !

Lendemain : « Aie, désolé les bus sont pleins, vous savez c’est le nouvel an Khmer (ça c’est l’excuse officielle du moment pour augmenter les prix du transport ou dire qu’il n’y a plus de place). Donc oui, le surbooking existe aussi ici !!Bref, on ne lâche pas trop, mais avec le sourire (Asie du SE quand tu nous tiens). Il nous trouve un minibus où il nous a pris trois places pour soit disant plus cher que ce que l’on a payé, donc no rabais pour ce transport local. Pas trop le choix, on part à 9h30 au lieu de 8h30... Bonne nouvelle on ne passe pas par Sihanoukville, ce qu’il nous avait d’abord proposé, mais ça semble juste. On nous dit que le minibus arrivera vers 12h. Dans notre tête on rajoute une marge de 2h habituelle, ok c’est mort. On a fait le deuil, de toute façon on ira à Kho Kong (à 40km de Chi Path nous a-t-on dit) on fera notre affaire et on y retournera plus tard...

Ni une, ni deux, voilà que le chauffeur se met à rouler comme un e........ Malgré les arrêts pour optimiser le remplissage du minibus à plus de 30 (c’est toujours mieux que les gens sur le toit et sur les bagages suspendus dans le vide à l’arrière – cf. photos). Il est 11h20, il reste 60 bornes.... Jouable.



Et là, bim ! Pause déjeuner tout le monde descend ! Ok, bon on va à Kho Kong directement alors ! Ah bah non, à 12h, stop « Vous êtes arrivés ». En fait on est à 100km de Kho Kong et pas 40km, bon à savoir pour la suite... Le bateau ? « Il n’y a plus de bateau public, le bateau privé c’est 22$ à prendre ou à laisser». C’est quoi le bins là ? Ah si c’est écrit sur un panneau (juste par-dessus la partie effacée). Mais il y a aussi écris moto 5$ par personne. Allez !! Explication : une route a été construite il y a un an et du coup plus besoin de bateau public. Allez savoir, spéciale dédicace aux guides tous bien à jour 3# !&3$ !!

On passe aux choses sérieuses : après 30 min de piste à traverser notamment une énorme plantation de canne à sucre qui appartient, sans jeu de mots, au King of Kho Kong (homme d’affaire, qui a deux fois plus de terre qu’autorisé par la loi), on arrive à un petit embarcadère où l’on traverse en barge. On arrive à Chi Path direction le centre du CBET (Community based ecotourism project) :

C’est un projet bien ficelé sous l’initiative de l’ONG Wildlife Alliance avec les habitants de cette région qui vivaient de ressources de la jungle (in extenso braconnage et déforestation notamment). Ils ont mis en place une aire gérée collectivement qui a permis la sauvegarde du milieu et un nouveau revenu pour compenser le manque à gagner de part ce changement de pratique. A l’heure actuelle pas trop de dérive et une réussite relative (dixit un universitaie en PhD croisé sur la route qui analyse les enjeux de l’écotourisme justement).

Au rendez-vous de la chance j’appelle donc : la fin du nouvel an Khmer et donc la reprise d’activité le lendemain de notre arrivée. Le monsieur ne parle pas très bien anglais, mais avec sa gentillesse et l’appui d’un classeur où tout est détaillé (super transparent comparé à Gibbon Expérience par exemple) on fixe notre trek de 3 jours. Allez, on nous file des vélos pour filer chez Mom en home stay à 2km, départ demain à 5h30. Rien d’autre à dire si ce n’est : il fait chaud, très très chaud et on n’a plus de ventilo Smile


Jour 1 : Que du bonheur... et de la sueur



On arrive la tête encore dans les choux avec nos vélos et nos frontales au CBET. Là, Narath notre guide et Lee notre cuisinier (si si !!)nous attendent. On charge nos couvertures et hamacs-moustiquaires dans le sac (heureusement on avait de la place dans notre sac, ce n’était pas prévu) et c’est parti pour le bateau.

Superbe balade en bateau moteur d’abord, puis une heure de bateau à rame dans une superbe rivière sous la brume matinale et les chants des oiseaux et autres animaux mystérieux. On voit quelques oiseaux, des singes, on est content, maintenant on se contente de ce que nous donne la nature (bon ok Alex est toujours comme un gamin et espère voir surgir un éléphant de nulle part). Les régalages sont un peu difficiles avec Narath pour comprendre ce qu’il veut nous montrer et où, mais il fera preuve d’une super volonté et d’un réel enthousiasme (certains devraient en prendre de la graine).




Milieu de matinée, on met pied à terre et c’est parti. Bonne nouvelle, la jungle est dense et donc on est à l’ombre, ce qui n’empêche pas de participer à l’irrigation de cette dernière avec notre sueur. Arrêt près d’une rivière pour le midi, on repart vers 13h pour un campement qui bien que récent pourri doucement. Je cite : Anne-Claire « Et fait attention à ta cheville sinon pas de plongée » CRAC, le barreau d’échelle sur laquelle est Alex se casse (trop de riz, on vous l’avait dit !! – Il cassera un pont par la même occasion). Plus de peur que de mal.




Le temps de comptez nos sangsues sur les chaussures (AC à gagnée avec 69 contre 59 ! En 2h de marche, après on a laissé tombé ça prenait trop de temps) et on part après qu’un orage passe juste à côté pour un point d’observation de la faune. Notre guide c’était déjà excusé pour la journée où l’on a rien vu (si, un iguane – petit – dixit Narath), mais cela n’empêche pas selon lui de voir passer un porc et pic (nous on a juste vu bouger des plantes le temps de comprendre).... Bon. On se pose et cherche à voir du gros pendant 1h30 dans un abri près d’un étang. Comme il a plu, peu de chance de voir des bêtes, mais au final on voit une bonne famille de toucan : nous on est content, on a utilisé nos jumelles ! Zut, pas de biches et de cochons !!!



Retour au campement et dîner aux chandelles à base de féculents (patates, riz et carottes et œuf avec un peu de viande – un peu répétitif au final mais on s’y fait) et discussion studieuse ensuite : Narath est motivé de l’anglais : dictionnaire à l’appui et livre illustré il note tout, pose des questions, bonne leçon de volonté. Il essaye même de nous former au khmer, mais étrangement on a des problèmes de prononciation. Ensuite on étrenne nos hamacs-moustiquaires. On s’y sent un peu à l’étroit au départ et on manque un peu d’air mais au final la nuit se fait fraîche et on apprécie ce confort !


Jour 2 : Cascade tienne on glande cet aprèm



Lendemain objectif Cascade d’O’Malu. Ballade sous couvert en matinée, traversé de 2/3 petites rivières pour ensuite arriver aux cascades forts sympathiques. Il est midi, on a du temps à tuer. Du coup on ne fait... rien : sieste et baignade, l’eau est presque trop chaude (on dirait un 27 degrés, ce qui est pas mal pour de l’eau courante). Finalement ne rien faire ça passe plus vite qu’on ne le pense... On voit des nuages au loin, on a bien senti les choses. Le temps de ramener les affaires que l’on a lavé ça pisse dru ! C’est beau, surtout quand on est sous une bâche bien tendue. Par contre, d’un coup l’humidité grimpe et on goutte on goutte.... La nuit sera collante !!! Dur dur de rentrer dans le hamac saturé d’humidité, mais au final encore super nuit....





Le lendemain, rien de spécial. Piste en plein cagnard sur 14 km, les Chouchous tracent pour entrer au CBET. Ah si, nos guides se mettent à chanter, on comprend maintenant lorsque des étrangers disent que le français est une très belle langue !! Objectif voir s’il est possible le même jour d’aller à Kho Kong ! On est chaud ! Et on y arrive, même après quelques doutes, une attente un peu longue, on tombe en extase dans des places de bus climatisé où l’on peut étendre les jambes....


Le reste n’est qu’anecdotes potentielles à venir : plus de club de plongée (un jour de plus de dispo) mais aussi pas de bus direct pour Bangkok où un bus de nuit doit être attrapé à 19h30 (délais trop juste, un jour de moins – ça s’équilibre). Du coup on va tenter une exploration de mangrove, car Kho Kong possède encore l’un des rares milieux originel de mangrove d’Asie du SE. Et encore, les seuls tours organisés sont avec une Ile qui ne nous intéresse pas.... A suivre et donc à bientôt en Thaïlande.... Pour la troisième fois. Dis donc !!!


Petit bilan cambodgien quand même ? Beau, histoire difficile, que dire très dure et dont nous n’avons que très peu pris connaissance en réalité. Encore une fois, nous avons l’impression d’avoir été préservé de la pauvreté existante, nous savons qu’elle est là. Ce pays à un énorme potentiel, très beau, mais possède comme beaucoup de pays asiatique un gouvernement « particulier ». Il s’agit quand même d’une monarchie constitutionnelle avec un premier ministre ancien Khmer Rouge « repenti ». Le pays est encore très très corrompu, c’est dans le système. Sa nature superbe a su être préservée, mais uniquement par les poches de résistance Khmer de l’époque et ses minages perpétuels (donc à quel prix ?). Des enjeux, encore une fois énorme, un pardon à grand l’échelle qui fait son bout de chemin (pas de choix non plus). L’avenir réside encore une fois dans cette jeunesse en pleine explosion (pyramide des âges bien amputée) qui aura les clés de son avenir si les pays voisins ne se montrent pas trop voraces. Du travail donc, de « l’espoir ».... Laissons le temps au temps...


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