Mon tour du Monde

Polynésie française : ça commence avec les Tuamotu!

Le 04/12/10, 2:24

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Bienvenu au paradis. Je débarque sur Tahiti, Damien vient nous récupérer à l’aéroport. Il est déjà presque minuit, notre avion a du retard... Damien doit être crevé. Il nous accueille à la locale avec de belles couronnes de fleurs, le pain et le lait de coco. Tu es au top Dam ! Damien et Jérémy habitent sur la presqu’île à 1h30 de voiture ! C’est plus grand que je ne pensais Tahiti. Nous ne verrons pas les paysages aujourd’hui, il fait nuit. Le lendemain matin, retour à l’aéroport, nous avons notre vol pour Rangiroa avec Thuy Lan tandis que Séverine part sur les îles de la société. Sur la route, nous apercevons d’un côté, la mer bleue et ses plages de sable noir, et de l’autre côté d’impressionnantes montagnes vertes qui tombent sur la route à pic. Hummm, j’aime ce coté sauvage  du Pacifique ! Profitons-en car la vue risque d’être différente sur les Tuamotu où l’altitude max est de 100m. La vue sur l’atoll de Rangi est magnifique, on voit bien l’immense lagon et la toute petite langue de terre sur laquelle nous atterrissons... si si, il y a juste assez de place. D’un côté l’océan bleu profond, sauvage et tourmenté et de l’autre le lagon bleu turquoise, calme et limpide, au milieu du corail cassé et une route. Une langue de terre d’environ 500m de large et de plusieurs Km de long. Nous sommes accueillis dans une ferme perlière où Jeremy travaille pour ses recherches sur les perles. Un autre accueil à la locale avec un gros sourire et de la bière Hinano... A la Jeremy, quoi ! Super, ils ont l’air vraiment cool avec son copain Manar, un local de Raietea. C’est le temps des greffes et le travail est intense, en quelques jours les greffeurs doivent insérer un greffon à l’intérieur des « huîtres ». La greffe perlière consiste à introduire un nucléus et un greffon à l’intérieur de la gonade (glande sexuelle) d’une huître. Le nucléus est une bille de nacre. Le greffon est un morceau du manteau interne d’une huître. C’est passionnant de les voir travailler aussi vite et minutieusement. Je vais jeter un œil à la boutique et je trouve les prix exorbitants. Je me demande comment ce business marche encore, je trouve ça plutôt démodé. Le soir même, je suis mise à l’épreuve d’une surconsommation d’Hinano, on se prend de bons fous rires avec les gars. Je vais pêcher avec eux sur le ponton la nuit tombée et on se mange les poissons fraichement préparés. C’est ça la vie des Tuamotus... à la ultra cool avec beaucoup d’Hinano. Il est certain qu’il y a surement de grandes chances de s’ennuyer à force sur un ilôt sans relief, ni terre. Il faut vivre avec le lagon...
Nous décidons de partir en excursion avec les gars à l'ile aux récifs. Une journée magnifique à connaitre un peu mieux le lagon et ses formations coralliennes et volcaniques, sa faune.








Le reste du teps sera consacré à la plongée car dès que l’on met la tête sous l’eau ici... c’est l’extase. Je peux le dire sans hésiter, mes plus belles plongées au monde sont à Rangiroa. Après 10 plongées étalées sur 6 jours avec l’équipe du Six passengers dans la passe de Tiputa, je ne me lasse toujours pas du spot. Les dauphins sont là pour jouer avec nous tous les jours. Ils ont clairement un sixième sens... c’est bizarre, ils ont vraiment envie d’échanger avec nous. Il faut voir la façon qu’ils ont de te regarder. Il ralentit pour t’approcher et se colle œil contre œil avec toi, c’est incroyable ! La sensation de le regarder droit dans les yeux pendant qu’il veut t’emmener nager avec lui. C’est marrant, c’est comme s’il voyait clair en toi et tes émotions, qu’il te respecte avec toutes tes faiblesses d’humain. Je comprends mieux la fascination de certains pour ces animaux. Le plus épatant, c’est qu’ils, se souviennent de qui tu es, et viennent préférentiellement vers certaines personnes, comme s’ils avaient chacun leur affinité... bref je vis une expérience fantastique. On pouvait parfois voir en une seule plongée, 2-3 raies mantas, un banc de raie aigle, des requins pointes blanches, pointes noires et gris à gogo, une tortue (toujours la même la pauvre)...des poissons pierre et même des nudibranches. Le seul hic c’est qu’il n’y a pas des masses de beaux coraux. Nous avons quitté les gars à la ferme (ils rentraient sur Tahiti, la greffe étant finie) pour aller à la pension Olga. Olga est super, elle nous donne à chacune un bungalow avec cuisine et terrasse pour le prix du dortoir ! Décidémment les gens sont super généreux et accueillants en Polynésie. Du coup, c’est l’éclate, Titi est chez Olga aussi... petites soirées à regarder les étoiles, à boire des bières. Il ne pleut jamais, les plongées sont toujours au top, et les gens aussi, que rêver de mieux.




Je finis en apothéose avec une journée au lagon bleu. Je quitte la larme à l'oeil Rangi (si j'avais su à ce moment qu'il était si facile de changer les billets d'avion internes, je l'aurais certainement fait) pour 7 jours à Fakarava, la petite soeur de Rangi. J'arrive au Marama, accueil chaleureux de Jacques qui est vraiment excellent avec sa vieille voiture en plastique. Cependant, il n'y a personne, et je ne sens pas la même ambiance ici...je me prends mon petit bungalow. On fait heureusement la connaissance d'un couple de Kinés extras. Après deux plongées, je décide de stopper un peu d'aller sous l'eau, je crois que je reste la tête dans Rangi...et que je n'arrive plus à m'extasier. La perle de Faka est sa plage magnifique au sofitel et son ponton qui s'avance dans cette grande bleue. Mais 7 jours c'est trop sans plonger. Je décide finalement d'avancer mes vols pour profiter d'avantage de Moorea. J'ai envie de voler de mes propres ailes et de dire au revoir à Thuy Lan. C'est Jacques qui m'informe qu'il suffit d'un coup de fil pour changer mes vols... merde si j'avais su ça une semaine plus tôt!




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