Les Potvin-Lachance en Asie du Sud-Est

Dans la forêt thaïlandaise, à dos d’éléphant

Le 12/03/15, 12:29

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La santé de Valérie et d’Émile s’étant améliorée dû aux antibiotiques, nous avons pu recommencer tranquillement nos activités.

Nous sommes désormais à Chiang Mai, une petite ville du Nord de la Thaïlande. C’est un endroit très relax, comparativement à ce qu’on a vu à peu près partout ailleurs. Il nous semble aussi que cette région est plus raffinée, moins bruyante, plus soignée et l’air y est plus sec et donc, plus supportable. Cependant, une particularité intéressante du lieu en cette période de l’année (février, mars et avril) est l’omniprésence d’un voile de fumée, qui cache en permanence le ciel et les montagnes environnantes. Cette fumée vient d’un nombre incalculable de petits incendies de forêts dans les alentours, qui sont allumés par, nous dit-on, le bambou qui frotte sur le bambou des suites des œuvres du vent. Nous avons nous-mêmes pu voir ces feux, bien allumés, innombrables et ces souches qui fument, ainsi que de grandes taches noires dans la forêt. Chose étrange : les arbres ne brûlent pas. Ce sont des feux qui courent au sol et dans la mousse. Tout le monde a bien hâte, ici, aux premiers jours du mois de mai, lorsque la pluie viendra éteindre les sols et laver le ciel.

Ces feux, nous les avons vus lors d’une expédition en forêt dont le but ultime fut d’atteindre un refuge d’éléphants d'Asie afin de vivre une journée complète pour prendre soin et apprendre à diriger son éléphant. Après deux heures en 4X4 (dans la boîte à l’arrière et au grand vent) à nous faire tabasser par une route de montagne défoncée, couverts de poussière, nous avons enfin rencontré les éléphants et commencé notre formation. Nous avons d’abord appris comment entrer en contact avec eux, comment les nourrir (avec des bananes) et à les diriger avec des ordres donnés en thaïlandais (ex : « Hua » = « stop »; « By » = « avance »; « Song » = « lève le genou afin que je puisse y prendre appui pour monter sur toi »; etc.). Puis, après un dîner en forêt (un bon Pad Thai plein de zeste de citron), nous avons fait une balade en montagne à dos d’éléphant (Jeanne et Valérie sur le plus gros (3000kg) et Patrice et Émile sur le deuxième plus gros). C’est vachement haut, un éléphant! Émile, particulièrement à l’aise, a trouvé le truc de l’oreille : son éléphant consent enfin à avancer quand on le gratte là. Jeanne s’est profondément attachée à ces animaux et plus particulièrement à Diamond, celui dont elle prenait soin. C’est surprenant de voir à quel point les éléphants peuvent monter ou descendre des pentes abruptes. Finalement, nous avons baigné et lavé les éléphants dans une rivière et enfin, joué un peu avec eux à l’arrosoir. Ils sont bien équipés pour riposter. Et après ils rigolent!

Ce fut une très belle journée, remplie de tendresse comme l’a qualifiée Jeanne. En fin de soirée, nous avons rejoint Sandra et avons soupé avec elle dans un petit resto qu’elle nous avait recommandé. Un délice!



Paul-Émile en plein contrôle

Jeanne et Diamond s'aiment beaucoup


Une balade en forêt


Un délicieux Pad Thai


Paul-Émile et Patrice sur l'éléphant


Les éléphants aiment qu'on leur caresse la langue. C'est leur manière de créer un lien.


Valérie prend une douche froide malgré elle

[ Voir les photos : Thaïlande - Chiang Mai ]

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