blog de Famille St ella en Amérique du Nord

Antoine et la circulation

Le 29/07/11, 22:08

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Salut les lecteurs ! Je m'appelle Antoine.

J'aimerais vous faire part de mes opinions sur les différences des panneaux de signalisation en Amérique du Nord. La première différence que l'on voit, c'est que les panneaux sont jaunes.

Commençons avec les plus originaux :


«/!\ panthères» en Floride au beau milieu d'une route.



A Québec et dans le Maine (un des nombreux états des Etats-Unis) nous avons croisé des panneaux indiquant «passage d'orignaux» comme celui-ci dessus. (L'orignal c'est le nom américain de l'élan)



«/!\ caribou» sur 60 km comme c'est précisé. Un caribou c'est comme les rennes du Père Noël (comme ça tout le monde voit ce que je veux dire).




«Passage de tortues, vitesse limitée à 25 miles». Ce panneaux nous l'avons vu sur la côte est, en Floride à proximité d’un sanctuaire aux animaux...




«/!\ passage de cerfs». Des cerfs traversent fréquemment ici. Celui-ci est moins original, puisqu’il y en a aussi chez nous... Mais pas de la même couleur !




«/!\ croisement de lapins»... Pas mal non ? Mais, celui-là nous l'avons déniché dans une rue piétonne de Québec en guise d’enseigne de magasin... C’est un petit piège pour voir si vous suivez...




«/!\ enfant sourd jouant». Celui-ci indique qu'il faut être prudent avec les personnes malentendantes qui se trouvent dans le secteur ! C’est pas idiot, en effet ils ne peuvent pas entendre le moteur de la voiture...




«/!\ passage de charrette tractée par des chevaux». Celui-ci nous l’avons beaucoup apprécié, car nous avons traversé la région de St Jacobs où vivent des Mennonites (une communauté d’agriculteurs qui vivent comme à l’ancien temps, d’après maman...)...



Maintenant, voici des panneaux plus simples que nous connaissons aussi, mais qui sont différents :




«/!\ au stop». Annonce un stop.




« /!\ stop » Là c’est le stop ! Mais parfois (et même souvent...) les 4 routes ont chacune un panneau stop... Comme l'indique ici le petit panonceau. En France ce serait un vrai bazar... Eh bien ici, non... C’est simplement le premier arrivé qui repart le premier et ainsi de suite... et chacun son tour, et cela va assez vite, car chacun respecte bien...




«/!\ virage». Annonce un virage, vous voyez c’est simple... Je suis sûr que vous aviez compris tous seuls !


Une différence très importante (comme vous le voyez c'est un grand très). Les feux sont à l'autre bout du carrefour...(Attention à ne pas s'arrêter en plein milieu du carrefour.)




Il faut aussi que je vous raconte pour les voitures... Je ne vous montre que les plus exceptionnels, sinon j’aurai photographié presque tous les véhicules...Nous avons croisé des hummers limousines (c'est des 4x4 blindés long comme des limousines)... Et des limousines à presque tous les carrefours dans les grandes villes...





Les voitures de police eux, sont comme dans les séries télé de Maman




Ici certaines motos ont trois roues, sans doute pour garantir une meilleure sécurité...



Et les camions... Ils sont très longs et ont de nombreuses roues (maman dit qu’ils ont plusieurs essieux) selon la longueur ou le chargement qu’ils transportent...




Bises à tous
Antoine

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Posté par Famille Stella

Impressions d'Alexandre au sujet des baleines

Le 29/07/11, 19:26

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Voici le texte écrit par Alexandre, nous allons en effet essayer que chacun de la famille vous donne de temps en temps ses impressions... Bonne lecture !


Pour moi, une des choses les plus impressionnantes a été la balade en bateau dans la baie de Ste-Catherine à Tadoussac. Mais pas une balade ordinaire, sur un bateau ordinaire. C’est sur un zodiac qu’embarquent les 6 Stella pour observer des baleines. C’est donc avec des tenues de pingouins que nous partons à l’aventure, et surtout avec un capitaine un peu fou qui aime donner des frissons à ses passagers avec des accélérations fulgurantes et des virages serrés.




Au bout d’une vingtaine de minutes de croisières, nous voyons notre première baleine qui est un petit rorqual, suivit d’autres petits rorquals. Ne se déplaçant jamais seul, nous avons eu l’honneur d’en voir une dizaine de cette espèce, dont l’un d’entre eux a trouvé amusant de faire quelques brasses sous notre majestueux navire. Nous avons aussi vu, lors de cette excursion, un rorqual commun qui ressemble beaucoup au petit rorqual mais version XL.




Après un nombre incalculable de photos, nous commençons à faire voile vers la baie de Tadoussac au Québec, tous plus émerveillés les uns que les autres, du spectacle que nous a offert le second plus gros mammifères du monde. Sur notre chemin nous croisons quelques Belugas (ces baleines blanches en voies de disparition, qui sont les stars du Fjord de Saquenay) mais sans trop nous approcher car c’est aujourd’hui une espèce protégée. Mais notre voyage ne s’est pas arrêté à l’observation des baleines, mais aussi celle du Fjord avec ses falaises vertigineuses de 350m de hauteur !




Apres quelques virages à pleine vitesse dans l’unique but de nous faire renvoyer notre déjeuner (bien essayé, mais... raté ! Se marre) notre « merveilleux » capitaine Mike, nous ramène a bon port et nous dépose sur la terre ferme après 3h de navigation et de découverte extraordinaire.

A la prochaine !

Alexandre

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Posté par Famille Stella

Charlevoix

Le 28/07/11, 0:45

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De Québec à Tadoussac par Charlevoix

Ce matin du 9 Juillet, nous prenons une nouvelle fois la route, pour un trajet conséquent qui nous mènera en fin de journée à Tadoussac. Je n’ai pas pu m’empêcher de lire à tout le monde les brochures que nous avons récoltées, ainsi que les riches explications du Routard à ce sujet...

Pour y parvenir, nous longeons la côte nord-est du Saint-Laurent, par l’avenue Royale ou la route 360, depuis Boischâtel ou nous logeons, en traversant Sainte-Anne-de-Beaupré (eh oui ! c’est le nom de la ville...) qui accueille la basilique Ste Anne (mère de la vierge Marie et patronne des marins de la province, sanctuaire datant de 1658, équivalent à notre Lourdes national), ainsi que le cyclorama de Jérusalem (installé en 1895, panorama circulaire de 14m de haut et 110m de circonférence, un des derniers panoramas circulaires du monde...).




Nous suivons notre itinéraire en longeant l’ile d’Orléans (patrie d’adoption de Félix Leclerc, un des premiers foyers de peuplement des pionniers français, qui garde encore aujourd’hui un petit air de Normandie en plein Québec). Sur le continent, c’est la région de Charlevoix : la route sillonne tranquillement entre les vallons vers l’aval du fleuve et la vue est parfois dégagée sur celui-ci. Divers postes d’observation permettent une halte, comme à la Baie Saint Paul.





Cette région, Charlevoix, est la conséquence de phénomènes géophysiques exceptionnels (glaciations successives, immersion sous la mer de Champlain, et pour finir une météorite qui laissa un cratère de 56 km de diamètre...). Avec ses parcs naturels (Grands Jardins et Hautes Gorges de la Rivière Malbaie), la réserve faunique des Laurentides, ses nombreuses rivières et lacs, cette région est la première habitée par l’homme à s’être vu attribuer le statut officiel de « Réserve mondiale de la biosphère ». De très belles promenades sont réalisables dans l’arrière-pays sur des chemins aux noms chantants : Pis-sec , Pousse-Pioche, Cache-toi-bien, Main-sale... Nous n’avons malheureusement pas assez de temps pour prolonger notre visite à Charlevoix. Nous choisissons donc de poursuivre par la côte (route 362) avec des villages aux noms pittoresques : Les Eboulements, Cap-aux-Oies, L’anse-au-sac, Sainte Irénée, avant d’arriver à La Malbaie.




Après une pause déjeuner dans notre premier restaurant canadien (restaurant, pas fast-food)... dénommé restaurant L’Artichaud: nous reprenons la route... Suivent Port-au-Saumon, Port-au-Persil où nous découvrons un exemplaire des superbes cascades qui agrémentent différents cours d’eau de la région, et qui nous permet une petite halte rafraîchissante.








Tout le long de notre itinéraire, nous scrutons consciencieusement le fleuve qui s’offre parfois à notre vue, car nous sommes maintenant dans le parc marin du Saquenay-Saint-Laurent qui comporte à la fois le territoire maritime, mais également la côte, remontant dans le fjord Saquenay, puis vers l’aval du fleuve jusqu’à... Cette zone est protégée par ce statut de parc marin afin de protéger la faune qui y vit et notamment le célèbre béluga, dont c’est le seul habitat connu. Ce cétacé blanc est également le seul à vivre toute l’année dans le Saint Laurent...

Après Port-aux-Quilles, Baie des Rochers, nous atteignons enfin Baie Sainte-Catherine... et le traversier pour rejoindre Tadoussac et le terrain de camping Domaines des Dunes.




Accueil très chaleureux, et nous nous voyons attribuer le chalet... la Baleine Gourmande... (cela ne s’invente pas... Pourtant je vous assure que nos différentes corpulences se fondent très bien dans la paysage canadien...)





Je laisse mes acolytes vous narrer notre séjour à Tadoussac au sujet des visites et surtout de la chasse photographique aux animaux. Sachez que cette halte de 3 jours au même endroit me permet de me mettre à jour dans la lessive, de réorganiser un peu les valises, de cuisiner un peu plus correctement que ce que nous avons ingurgité ces derniers jours... bref une halte bienvenue et bénéfique à tous...

A bientôt pour la suite de nos aventures... qui, je l’espère vous passionnent autant que nous !!!

Agnès

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Posté par Famille Stella

La ville de Quebec

Le 27/07/11, 16:28

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Québec City, euh pardon je devrai dire : la ville de Québec




Nous avons visité la ville de Québec en 2 fois : une première soirée dès notre arrivée au Québec le 8 Juillet 2011, et ensuite à notre retour de Tadoussac le 12 Juillet. Pourquoi en 2 fois ? Parce qu’il y a plein de choses à voir et si vous regardez un peu sur une carte, il faut suivre la géographie d’un pays pour le visiter.

Au Québec, le grand axe de circulation c’est depuis plusieurs siècles le Saint Laurent. Ce fleuve qui traverse le Canada sur 1140 km depuis les Grands lacs jusqu’à l’Atlantique a un débit équivalent à celui du Rhin, de la Volga et du Nil réunis. Pour avoir eu l’occasion d’en voir 2 sur les 3 (à vous de chercher lesquels !), je peux vous signifier que ce n’est pas rien... A la hauteur de Tadoussac, il fait 23 km de large... A son embouchure entre la Gaspésie et la Côte Nord la largeur atteint 130 km ! Pour les Amérindiens « fleuve qui marche », pour Jacques Cartier (découvreur mais surtout cartographe du XVI°s) il s’agit du fleuve « sans comparaison qu’on ait jamais vu... » . Bref on ne peut pas parler du Québec sans parler du Saint Laurent. Lors de l’organisation de notre voyage, chaque membre de la famille a fait savoir ce qu’il avait envie de voir au cours de ce périple : le Québec et surtout les baleines ont fait l’unanimité... Alors, quand Médo a parlé de Tadoussac, j’ai vite regardé dans mon livre de chevet (enfin, il y en a plusieurs, car Le Routard décline selon les pays mais surtout les régions...). Cela m’a confirmé cette étape comme étant incontournable dans notre voyage. Grâce à internet et au site campingquebec.com, j’ai pu obtenir des adresses de camping proposant la location de chalets équipés. Les 4 adresses contactées par mail m’ont répondu dans la journée et nous avons eu la chance qu’il y ait un chalet de libre à Tadoussac même, au Camping des Dunes (voir article correspondant). Nous allions donc passer 2 fois par la ville de Québec...

Ainsi, notre première visite se fait en soirée, et grâce aux bons conseils de la réceptionniste de l’hôtel Econolodge de Boischatel, nous parvenons sans difficulté sur les quais de la ville pour stationner au parking du Musée de la Civilisation sur le Vieux-Port, rue Dalhousie, près des quartiers Petit Champlain et du Vieux-Québec. Cette ville est construite sur un promontoire rocheux surplombant le fleuve avec une partie fortifiée (normal quand on relit un peu l’histoire de la région et des guerres entre français et anglais... Et oui, ils se faisaient la guerre même dans les terres lointaines ces deux-là !). Cela signifie donc qu’il ne faut pas avoir peur de l’ascension... récompensée par une descente plus tard... Pour le parking, il est vrai qu’à Québec ce n’est pas bon marché... Alors autant bien choisir son emplacement...
Nous abordons donc en premier le quartier Petit Champlain et « tombons » sur la plus renommée et plus jolie fresque murale en trompe l’œil de la ville... La fresque des Québécois...




Puis vient la Place Royale, berceau de la civilisation française en Amérique du Nord, puisque c’est ici que Samuel de Champlain (fondateur de Québec) construisit sa première cabane au Canada... (Line, ce n’est peut-être pas la même que la tienne...). L’église Notre-Dame des Victoires, et d’autres anciennes bâtisses témoignent elles aussi du passé, même si aujourd’hui le quartier est « infesté » de boutiques et restaurants pour touristes...







Pour monter vers le Vieux-Québec (situé sur le promontoire derrière les fortifications) deux potions : le funiculaire (ouah ! pas bon marché !) et l’huile de coude... euh, non! De genoux... Evidemment nous choisissons l’option sportive et j’arrive à motiver ma troupe en leur annonçant un petit diner au bout de l’épreuve... Le Routard me permet même de parler d’une sorte de « crêperie » à la québécoise... Cela suffit à les motiver...





Nous montons donc via quelques marches (de l'escalier au nom très évocateur) jusqu’à la Place d’armes, où se produisent quelques troubadours modernes (festival d’été de Québec oblige...). Malheureusement nous arrivons à la fin d’un des spectacles...




Vue sur le Château Frontenac (emblème de la ville et même du Québec tout entier...) puis la basilique Notre-Dame de Québec et l’Hôtel de ville pour arriver à la célèbre rue Saint Jean... en secteur piéton, car siège elle aussi de spectacles de rue... Malheureusement le Casse Crêpe Breton n’a pas attiré que nous... Il faut faire la queue jusque sur le trottoir... Voilà qui n’est pas pour arranger mes loupiots... car la patience... en matière d’estomac... n’est pas leur plus manifeste qualité... Et pas de bol... il y a un fast-food de marque célèbre pas loin, dont ils ont rapidement repéré l’enseigne... Et oui avec des ados dans le groupe, on n’arrive plus à les berner de la même manière...




Quoi qu’il en soit, une fois rassasiés, nous pouvons poursuivre notre promenade par la rue des remparts... qui surplombe en plusieurs endroits le Vieux-Port... Le Parc Montmorency avec les calèches promenant les touristes et puis la Côte de la montagne pour descendre jusqu’à notre parking...





Au moins pas de problème pour s’endormir après une bonne marche comme cela... Car tout le monde est excité par les promesses de visites aux baleines prévues aux prochaines étapes... (Voir article de Salva).

La deuxième visite après notre retour de Tadoussac, nous l’effectuons le 12 Juillet, avant de poursuivre notre route vers Montréal et l’Ontario où nous devons arriver le 15 Juillet... Et oui ! C’est un peu la course... Nous aimerions pouvoir prendre plus de temps... mais il faut faire des choix...

Nous faisons d’ailleurs aussi un choix parmi les musées et les éloges ne tarissent pas sur le Musée de la Civilisation. Nous en prenons donc le chemin ce mardi après-midi. Il y a de nombreuses expositions, certaines permanentes, d’autres temporaires. Basées sur la culture québécoise, mais avec une ouverture sur le monde extérieur... Le nombre proposé ce jour nous permet que chacun puisse choisir... Nous constituons donc 2 groupes, après que nous ayons tous découvert : Dieux, mode d’emploi (comment l’humain vit sa foi au quotidien par les pratiques religieuses contemporaines du monde). Nous pouvons cheminer à travers les diverses expositions : Rome, de ses origines à la capitale d’Italie ; Le temps des Québécois ; Tour de terre (comment se forme un volcan, une tornade ?) ; Nous, les Premières Nations (grande exposition sur les Autochtones du Québec : histoire, culture et vision du monde) et Nourrir son monde (tour du monde de 24 pays pour découvrir les habitudes de table de 24 familles : chacune est photographiée dans son habitat avec la nourriture qu’elle consomme en 1 semaine; édifiant...)

Nous reprenons ensuite la voiture pour faire une grande promenade à travers la ville : Haute ville et les plaines d’Abraham, qui accueillent la principale scène du Festival d’été (un des plus grands parcs urbains du monde et, où sévit en 1769 la bataille éclair qui livra la ville aux anglais). Boulevard René Levesque, rue St Jean...les belles demeures alternent avec les buildings...




Viennent ensuite le Grand Théâtre, l’Observatoire, et l’Assemblée Nationale du Québec. Puis la Basse ville, avant de revenir par le Vieux-Port pour regagner Montmorency où nous voulons admirer une nouvelle fois la chute Montmorency : la plus haute du Canada, certes, mais pas la plus belle assurément, même si elle nous impressionne déjà... Nous attendons tous les chutes du Niagara avec impatience et curiosité...

Pour refreiner cette impatience, nous allons déjà essayer de déguster une poutine, que notre conseiller officiel en matière de Québec, Médo, nous a chaudement recommandée. Nous nous dirigeons donc vers un « Ashton », sorte de fast-food qui servirait, semble-t-il les meilleurs poutines... Vous allez me dire, mais c’est quoi, une poutine ? Il s’agit de frites arrosées d’une sauce à la viande épaissie mélangée avec des graines de fromage fondu... Ouais... Présenté comme cela j’avoue que ce n’est pas très engageant... Et c’est vrai que servi dans une vulgaire barquette, cela semble un peu gras... Et c’est gras... pas un peu... mais vraiment gras... Même les enfants qui se régalent de tout habituellement... nous avons tous été un peu déçus... (nous sommes désolés, Médo...) Mais, en fait, c’est parce que chez « Ashton », ce n’est peut-être pas la meilleure poutine, pour un palais européen qui n’est pas habitué à autant de calories dans une même assiette... Par la suite, nous aurons l’occasion de tester une nouvelle fois la poutine, et nous trouverons cela bien meilleur que cette première expérience... Comme quoi, il ne faut jamais rester sur une première impression...

Quelques mots encore au sujet des festivals au Québec : elles sont très nombreuses les occasions de faire la fête... le Carnaval, la fête Nationale du Québec le 24 Juin, le festival d’été (avec cette année entre autres : Elton John, Metallica, Ben Harper, et même Gaétan Roussel qui était déjà à Beauregard en Normandie début Juillet...), les fêtes de la Nouvelle-France (avec reconstitutions historiques qui traduisent l’attachement profond des québécois à leur histoire et à leurs racines françaises), les grands Feux Loto-Québec (concours de feux d’artifice sur les chutes Montmorency)... Vraiment de nombreuses occasions de venir admirer la ville de Québec !

Bises à tous,

Agnès

Voir les photos : Canada - Quebec City ]

Posté par Famille Stella

Salva au Québec

Le 25/07/11, 0:49

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Une journée au Québec, cette terre merveilleuse...



Coucou ! C’est moi Salvatore (Salva pour les intimes). Le Papa comme disent les enfants.

Je ne m’étais pas encore exprimé sur le blog car je n’étais tout simplement pas en Floride... Si vous avez bien suivi, je suis arrivé 17 jours plus tard... 17 jours de travail intensif, où je comptais chaque jour qui me rapprochait du départ : Jour J-17, 16, 15... jusqu’au Jour J !!! Et je vous garantis, cela ne passe pas si vite que ça surtout quand votre famille vous manque, que vous n’habitez pas dans votre maison habituelle (car les Américains, avec qui nous avons fait un échange de maison non simultané, étaient dans notre maison) et que vous avez une montagne de boulot au travail...

Ceci dit, je suis là pour vous parler du Québec, une terre dont je suis littéralement tombé amoureux ! Nous avons avec Agnès fait beaucoup de voyages (avec ou sans les enfants) dans plus de 40 pays sur différents continents (Madagascar, Lybie, Egypte, tous les pays de l’Est, Louisiane, Mexique,...) en visitant des villes de toute beauté (Istanbul, La Nouvelle Orléans, Prague, Rome, Cracovie, Budapest, Athènes, La Valette,...) et des endroits mythiques (Olympie, Les pyramides d’Egypte...). Quand j’y pense, cela donne le tournis tellement il y a de belles choses à découvrir dans le monde (et je précise en France également car elle est belle notre France avec ses différentes régions et son terroir) et les kms parcourus. Les différents pays que nous avons visité, nous les avons visités pour découvrir des peuples, des cultures, des gouts culinaires (vous me connaissez pour certains), des architectures, des paysages, faire des rencontres... Et justement, je me suis posé la question très souvent : « dans quel pays je me suis senti si bien que je pourrai y habiter ? ou du moins le corps et l’esprit sont en harmonies ? ». Avant de vous donner la réponse, il y a un point commun entre tous ses endroits : la nature, la façon dont elle est traitée positivement, la faune exceptionnelle et la flore luxuriante, les paysages exceptionnels.... Bref la NATURE avec un grand N. Il y a 5 pays ou plutôt terres (car pays fait plus référence à l’administratif ou à la géopolitique) : La Norvège, ses fjords et espaces incroyables, la Laponie et son soleil de minuit à cheval sur les 3 pays de la Scandinavie, le sud de la Croatie avec son parc Velebit et la côte sauvage, Les Maldives et la plongée sous-marine, et donc maintenant le Québec avec ses grands espaces, avec le Saint Laurent, fleuve où l’eau de mer et l’eau douce sont en perpétuelle danse et qui regorge de baleines, le Fjord de Saquenay...., les villes de Québec city, Montréal et leurs festivals, la région de Charlevoix,... Je comprends aujourd’hui pourquoi un ami, en 1994, est parti au Québec pour 15 jours et en est revenu qu’1 an après (je salue ici mon pote Médo).







Et que dire de l’esprit et la gentillesse des Québécois : pas une seule personne à laquelle l’on soit adressé ne nous a pas conseillé, sourit, répondu à nos questions. Avec leurs expressions, à mourir de rire parfois, mais qui font le charme de leur langue. Lorsque vous allez au resto ou boire un coup, on vous demande : « et votre plat il sera accompagné de quel breuvage ? » en roulant bien les r comme à la campagne. (ce qui veut dire « vous voulez boire quoi ? »). Ou alors sur l’autoroute, vous avez les panneaux de trafic qui vous annoncent « route congestionnée » qui veut dire chez nous « bouchon ».

Un des trucs les plus sympas lorsque vous organisez ou vous imaginez votre voyage (je parle des routards et non des voyages tout organisé), c’est à l’endroit où on s’attend le moins que les découvertes sont les plus grandes, que les rencontres sont les plus sympas, que les souvenirs seront les plus intenses. Effectivement, je veux vous parler ici de la ville de Tadoussac (qui ne dira rien à presque tous les lecteurs) qui se situe à la Baie de Sainte Catherine. Comment vous expliquer ce merveilleux endroit ? Je vais le faire tout de suite bande d’impatients...

Lorsque vous arrivez à la baie Sainte Catherine (ce que nous avons fait le 10 juillet), pour se rendre dans la ville de Tadoussac, il faut prendre un « traversier » pour s’y rendre c’est-à-dire un bac qui traverse la baie d’une rive à l’autre avec différents véhicules comme les voitures, camping-car, camions et autres véhicules. La traversé dure 20mn maximum et vous vous retrouvez de l’autre côté de la baie. Puis moins de 10mn en voiture, vous êtes à Tadoussac, charmante petite ville (village) qui vit essentiellement en été de son tourisme de croisière autour des baleines et le reste de l’année de la pêche...





On part rapidement s’installer dans notre chalet qui se trouve dans un camping à 2km après la sortie de Tadoussac en pleine nature (dans une forêt). C’est Agnès qui a trouvé ce chalet à partir de la Floride. Comme d’habitude, elle a fait les choses bien : le chalet est très bien situé, il dispose de toute les commodités et est suffisamment bien agencé pour que chacun des membres de la famille puisse avoir son propre espace (chambre enfants et chambres parents, cuisine, petit salon...). Nous y passerons 3 merveilleuses journées. Et nous organisons notre mini séjour à Tadoussac en allant voir les propriétaires du camping (des Québécois originaires de Suisse,... véridique). Nous apprendrons plus tard que beaucoup de Suisses se sont installés dans ce coin de paradis.




Il nous renseigne très bien et organisons pour le lendemain une sortie en Zodiac pour aller observer les baleines, une randonnée observation pour le soir pour voir des ours noirs (puisque le Québec et le Canada ont plus de 450 000 ours en liberté en forêt). Nous sommes tout excités de cette future journée qui sera grandiose...

Le lendemain, dès l’aube, nous reprenons le traversier pour aller sur un lieu d’observation des baleines à partir d’une sorte de mirador sur la terre ferme... Et là incroyable, au bout de 2mn, nous voyons passer 2 bélougas très près de notre lieu d’observation : le bélouga est la seule baleine blanche au monde. Malheureusement, c’est une espèce menacée de disparition... Le spectacle nous ravit... Les enfants et les parents sont comblés pour cette première... Nous pouvons admirer également plusieurs espèces d’oiseaux que nous ne connaissons pas dont certains qui plongent pour pécher du poisson.






Nous reprenons le traversier pour retourner à Tadoussac. L’après-midi, nous arrivons au rdv sur le port pour notre croisière en zodiac pendant 3h. On commence par mettre une combinaison que met déjà tout le monde de bonne humeur. Nous descendons le ponton et nous remplissons 3 zodiacs. Nous sommes dans le dernier et nous ne le regretterons pas car le capitaine-guide de notre zodiac est une personnalité : je remercie Mike de nous avoir fait passer une superbe après-midi que je vais vous raconter.

Il nous annonce tout de suite qu’il ne suivra pas les autres bateaux car cela ne l’intéresse pas d’être en troupeau. Mike est un marin, un vrai, qui en dehors de l’été où il convoie des touristes à voir des baleines, pêche avec son père le reste de l’année. Ce qui veut dire qu’il connait très bien cette baie, le St Laurent, le fjord et surtout les habitudes des baleines.
Donc nous partîmes plus de 20mn en zodiac avant de découvrir les premières baleines (des rorquals communs, des petits rorquals, des bélougas...). Certaines baleines que nous voyons peuvent faire plus de 20m de long. Nous en verrons en tout une bonne quinzaine...





Le spectacle est grandiose, magique, Mike fait partir le zodiac plusieurs fois en trombe car il a vu au loin un souffle et il ne se trompera pas une fois.
Nous sommes tous heureux et même si sur le zodiac tout le monde ne parle pas la même langue, le visage de tous parle de la même chose : étonnement, surprise, moment rare et magique, spectacle grandiose...

Ce n’est pas la première fois que nous voyons des baleines. Nous en avons déjà vu deux autres fois (notamment des cachalots) en Norvège (Iles Lofoten) et aux Iles Canaries. Mais on ne s’en lasse pas... C’est toujours un vrai moment magique que de voir ces géants des mers.

Après 2h de balade à chasser (sans leur faire mal) les baleines, le guide nous ramène dans le fjord pour admirer les paysages (se succèdent des cascades et des dénivelés de 350m) et d’un coup alors que l’on admire tout doucement ces paysages, Mike met les gommes au moment où nous étions tous debout. Nous nous sommes tous retrouvé assis plaqués sur notre siège avec des cris et fou rires pendant 5 bonnes minutes. Nous ne l’oublierons pas ce Mike qui on a fait bien plus que ce que le prospectus nous indiquait. Il aime son boulot et cela se voit... Encore un Québécois sympa.




Lorsque nous sommes rentrés de mer, il fallait faire 100m jusqu’à l’endroit où l’on devait laisser notre combinaison et là autre fou rire. On se rend compte que Maud qui avait une combinaison trop grande pour elle, marche comme un pingouin et nous fait un remake de la marche de l’empereur !!! Il y a des jours où tout s’enchaine de façon merveilleuse. Et nous ne sommes pas au bout de nos surprises...

Après un petit retour au chalet, nous partons en soirée pour notre rando-observation des ours en forêt : après s’être pointé dans la demeure du guide et une petite projection sur les ours, nous prenons un car (un vieux car scolaire orange-jaune américain) pendant 15mn sur un sentier, qui nous amènera en pleine forêt. Puis une marche de 10mn et nous arrivons dans notre lieu d’observation en pleine forêt avec le guide qui nous explique tout un tas de chose sur les ours et leurs habitudes. Nous étions une bonne trentaine de personne et nous n’avions pas le droit de parler (ce que tout le monde respectera). Première alerte, nous entendîmes des cris : 2 ours se disputaient le chemin vers la nourriture et le plus jeune finira sa soirée tout en haut d’un arbre (reflexe de défense). Puis encore une bonne vingtaine de minutes et apparut un gros ours à une 50 de mètre de notre point d’observation. Il s’agissait d’une femelle, celle qui avait fait fuir l’ourson. Nous avons vu cette ourse une bonne quinzaine de minutes à se restaurer essentiellement, parés s’être assurée de l’absence de danger.





Grand moment également où le guide nous confia qu’il n’y avait que peu de problèmes de cohabitation entre les ours (450 000) et les habitants (cela me laisse songeur quand on voit le vacarme dans les Pyrénées pour 6 ours). Les Québécois ont toujours appris à cohabiter et à respecter la nature... Prenons-en de la graine svp...

Dernière chose, les Québécois ont tous sur leurs plaques d’immatriculation arrière (pas de plaque d’immatriculation avant) : « Je me souviens ». C’est la devise du Québec et des Québécois. Cela traduit le souvenir de leurs pères qui ont combattu pour conserver leur identité et leurs racines françaises, leur spécificité culturelle francophone, au sein d’un pays devenu majoritairement anglophone... Ce pourquoi aujourd’hui le Canada a 2 langues officielles.

Respect, les Québécois. Le Québec est magique !!!!

A bientôt pour de nouveaux récits.

Salva


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Posté par Famille Stella

De Miami à Quebec City

Le 22/07/11, 4:18

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Passage d'orignal

Après nos chaleureuses retrouvailles, et quelques transferts au niveau des valises, nous reprenons le circuit enregistrement des passagers et des bagages pour notre vol vers Boston. Enregistrement électronique comme à Paris, mais nouvelle surprise: nos billets ne prévoient pas de bagages en soute... Il faut repayer 25 dollars par bagage à mettre en soute... chacun ayant un poids limité de 23kg... Même bien organisés, nous nous retrouvons avec 6 bagages en soute... Allons y !!!... Nous n’avons pas le choix puisque la taille de nos valises dépasse celle admise en cabine, et la glacière est remplie de bouteilles ou flacons, interdits en cabine... Nous patientons devant le comptoir d’embarquement, avant de nous rendre compte que notre vol a changé de terminal une demi-heure avant l’heure initialement prévue de départ... Il nous faut encore traverser tout l’aéroport de Miami (avec une navette électrique pour une partie... quand même... n’oubliez pas que Miami est la destination préférée des sexagénaires bedonnants américains...)... pour arriver au bon comptoir d’embarquement... et découvrir que notre vol aura au moins 1h de retard... Bah! Maintenant que nous sommes tous ensemble... rien n’est grave... de toute façon nous devrons prendre un taxi... Je préviens tout de même notre hôtel Farrington à Boston. Le réceptionniste me demande de le rappeler quand nous débarquerons à Boston... Cela lui donnera une idée de notre horaire d’arrivée...

Le vol se déroule sans incident particulier en dehors du fait que Salva et Mathilde ne verront rien du voyage car ils s’endorment à peine installés dans leur fauteuil...

L’aéroport de Boston est un peu déserté quand nous arrivons vers 23h (soit 5h pour Salva et Mathilde qui sont levés depuis plus de 24h... voir le récit de Mathilde), et je n’hésite pas à solliciter un porteur avec son grand chariot pour nous aider avec nos bagages... (il me dit que cela ne me coutera que ce que je veux, alors que j’ai déjà perdu 6 dollars pour 2 chariots à Miami, et à Boston, c’est 4 dollars le chariot... Je préfère lui donner l’argent à lui plutôt qu’à une machine anonyme). Nous ne serons pas déçus, car cet homme nous amène directement au bon tapis de réception des bagages (qui ne correspond pas à celui indiqué sur l’écran... « a little mistake, no matter... » dit-il.
Heureusement que nous n’avons pas de correspondance, car nous attendrons près d’une heure pour recevoir la totalité de nos bagages. Notre porteur que s’est révélé être un charmant « jeune » homme de 78 ans nous a dit qu’il n’y avait qu’une équipe de bagagistes ; alors ils emmènent les bagages sur un autre avion, puis ramènent les nôtres après... Pour ne pas perdre de temps à faire des voyages à vide... Décidément, tout est fait pour vous décourager d’avoir des bagages en soute...

Concernant notre porteur Mr Di Dominico, je vous en parlerai dans un autre article, au sujet des rencontres humaines au cours de ce voyage... Sachez simplement déjà, qu’il s’agit d’un italien, qui a d’ailleurs du sang sicilien de par son père, et qui vit aux USA depuis 1950 mais n’a pas oublié sa langue maternelle pour autant... ce qui ravit Salva de trouver quelqu’un à qui parler pour se tenir éveillé... Il pousse même le professionnalisme jusqu’à nous faire venir un taxi suffisamment grand pour nous loger confortablement tous les 6 avec nos « quelques » bagages...

Cette fois c’est un égyptien qui se révèle heureux de savoir que nous avons également visité l’Egypte. Il a quelques difficultés à localiser la rue de notre hôtel : « ce n’est pas un grand hôtel ?... » . Ben j’ai réservé le moins cher que j’ai trouvé pour 6 personnes dans le centre de Boston sur Booking.com qui ne nous avait jamais déçus jusque-là... Je ne connaissais pas encore les chaines de motel quand je me suis occupée de cela à Orange Lake...
Ce n’est pas que nous serons déçus, car nous savons nous adapter à bien des situations... Disons que l’hôtel Farrington, dans le quartier étudiant d’Arlington, tient plus de la pension de famille que de l’hôtel chic... Cela pourrait être une adresse du Routard... Néanmoins, c’est propre, la literie en très bon état, et de toute façon, il semble que nous soyons seuls à l’étage... Le réceptionniste, dès les formalités remplies, nous salue... et quitte la demeure...




Après une nuit, somme toute réparatrice pour Salva et Mathilde, je vais acheter du lait avec Maud, pour préparer un petit déjeuner sur le pouce et appeler un taxi pour retourner à l’aéroport chercher la voiture qui nous transportera pendant la plus grande partie de notre périple (soit 52 jours de location...). Il faut croire que je suis moins qualifiée pour demander un très grand taxi car celui qui arrive a bien 6 places passagers, mais peu de places pour les bagages... Nous voyagerons donc avec nos sacs sur les genoux et Salva... la glacière... (pour ceux qui le connaissent imaginez le à l’avant dans un petit Toyota avec une belle glacière bleue sur les genoux...)

Enfin... nous arrivons quand même à la zone des voitures de location, en sachant ce que nous ne devons pas prendre comme véhicule, même s’il y a 6 places assises... Et cette expérience nous évitera un changement après réception de la voiture... En effet c’est le même type de véhicule qui était prévu... Mais l’hôtesse de réception, charmante, se débrouille avec une autre compagnie pour nous trouver une voiture plus adaptée à nos bagages : une Toyota Sienna rallongée 8 places. Plus longue que notre grand espace aux dires de Salva et Alexandre... La différence tient dans le coffre qui loge sans difficulté nos 4 grandes valises plus le grand sac de voyage et les sacs de nourriture. Même la glacière trouve sa place entre les 2 grands à l’arrière... Bref nous pouvons nous installer tous confortablement... (moyennant un nouveau petit supplément financier... bien sûr... mais correct vis-à-vis du confort...).




Certains vont peut-être trouver que j’exagère avec la glacière... Mais je peux voir dire que nous serions perdus sans elle : lait frais pour le petit déjeuner, eau fraiche dans la journée, jambon et fromage pour les sandwichs... Car c’est une glacière électrique qui se branche sur le secteur ou sur la prise allume-cigare de la voiture (identiques aux nôtres... pas besoin d’adaptateur...). Bref un investissement fait l’an dernier pour l’Angleterre que nous avons bien rentabilisé... Parce qu’en Floride, il faisait déjà chaud (jusqu’à 102°F, soit 39°C, le 5 Juillet à Naples, mais nous aurons encore chaud par la suite...)

Allez, je reprends le cours de mon récit, au volant de notre magnifique Sienna blanche, nous sortons de Boston (Massachusetts - MA) pour gagner rapidement le New Hampshire (NH) et Portsmouth puis le Maine (ME) ... Ne soyez pas surpris avec les noms de ville en Amérique. Les colons, quand ils se sont installés, ont donnés des noms qu’ils connaissaient... Donc des noms européens... Vous pouvez même avoir plusieurs fois le même nom dans des états différents... Donc quand on donne le nom d’une ville, il faut toujours faire suivre des initiales de l’état...

Alors nous entrons donc dans le Maine en suivant la côte Atlantique...




Le Maine... vous connaissez... Cabot Cove... Jessica Fletcher... Ah vous n’avez pas les mêmes références que moi... Arabesque... La série culte pour moi... Il n’empêche, j’irai bien me faire un petit homard au déjeuner... C’est la spécialité du coin... Après Portland (ME) et Augusta, je serai bien allée trainer en Acadie (et oui, il y a une Acadie côté USA aussi... En fait, au cours de leurs nombreuses guerres, les anglais et les américains se sont séparé en partie l’Acadie française, espérant faire basculer réciproquement les camps... A part de nombreuses migrations de population, cela n’a rien résolu...). Donc l’Acadie, patrie du homard... Et honnêtement, ce ne sont pas des folies, ce que nous avons fait sur le plan culinaire jusqu’ici... Malheureusement il me faudra remettre mon festin à une autre fois... En effet, l’heure avance et Salva n’a pas encore digéré le décalage horaire... Il est donc plus sûr de mettre le cap sur Waterville (ME) qui sera notre dernière étape avant la frontière canadienne. De toute façon, je reviendrai une autre fois juste pour visiter le Maine, passer dire bonjour à Jessica et l’emmener manger du homard... Na !... Avec tous ces lacs, forêts, cours d’eau, baies, presqu’îles et îles qui découpent la côte nord, il doit y avoir de magnifiques paysages...

A Waterville, nous testons une nouvelle chaine de motel : Econolodge... J’aurai bien continué avec Red Roof Inn, mais il n’y en a pas dans cet arrière-pays, ni même au Canada. J’avais bien étudié le réseau et les prix, cela devait nous convenir, et cela nous convient... Surtout que le petit déjeuner continental est prévu... La réceptionniste est même heureuse de me proposer 2 chambres communicantes... Impeccable... L’avantage du motel, c’est de garer sa voiture devant la porte de sa chambre, donc plus simple pour le transport des bagages. Ceci dit à Farrington, j’ai organisé un peu en ne prenant que les pyjamas et les tenus de rechange pour les 3 jours suivants afin de ne sortir qu’un sac de voyage et la vanity... Allez les enfants, la première chambre est pour vous : 2 lits doubles... Tiens!... vous avez un chien pas loin... et la porte communicante... celle de l’autre côté est fermée, mais je vais aller vous ouvrir... Donc seconde chambre... Ah ! Mais ! Il y a déjà quelqu’un... Un monsieur âgé retient la porte, torse nu, avec un berger allemand qui gronde... Ah c’est pour cela que l’on entendait bien le chien... La chambre communicante c’est pour le chien... Je retourne donc à la réception... et la réceptionniste confuse (elle vient d’avoir l’appel du vieux monsieur très mécontent...) s’excuse et me donne la chambre de l’autre côté (non communicante),... mais avec un lit King size (vous vous souvenez, king et queen...) pour s’excuser... Nous dinons rapidement d’un sandwich au Mac’Do car Salva et Mathilde tombent de sommeil... De toute façon, rien de spécial à voir à Waterville. Il ne s’agit que d’une ville étape sur la plus ancienne route qui rallie Québec City par la route 201 (voir même la « old 201 » par endroit).

Le 8 Juillet... et oui déjà... les retrouvailles le 6 juillet... la route Boston(MA) – Waterville(ME) le 7 Juillet... Nous nous réveillons donc le 8 Juillet et nous allons découvrir le Canada aujourd’hui...




Avec un passage de poste frontière... Salva est un peu nerveux... La frontière, il n’aime pas trop... les contrôles, les questions... Même si pour lui et Mathilde, tout s’est très très bien passé à Miami..., comparé à nous... D’où les nombreuses digressions des enfants pour savoir lequel porte le plus la poisse...

La route 201 est très agréable, dans une région vallonnée avec de nombreux lacs sur notre parcours et des possibilités d’arrêt pique-nique très agréables en pleine nature (mais il faut ramener ses déchets...)



Pas de passage de camion poubelle ici... d’ailleurs pas d’habitants non plus... la campagne, la forêt, la route, des cerfs et des orignaux (sorte d’élans locaux... dont la présence nous est signalée par les panneaux attention passage d’orignaux...).






Il semblerait qu’on les aperçoive plus souvent à la tombée de la nuit, attirés par les phares (un peu comme les rennes en Scandinavie...). Nous n’aurons pas la chance d’en voir de vrai... vivants. Parce que mort, nous en avons vu un au bord de la route... Un bébé vu la taille... Enfin on ne s'est pas vraiment attardé, les rapaces lorgnaient déjà sur le cadavre du haut d'un arbre...




Salva a parfois un peu de mal pour les montées avec la boite automatique... qui n’est pas aussi nerveuse qu’une boite manuelle... On ne peut pas rétrograder... Mais bon ! On s’y fait...

Nous trouvons un peu de réconfort... et de carburant pour la voiture au Général Store de West Forks (dernière "ville" avant la "brousse"). Il s'agit d'un magasin comme on n'en imagine plus... Qui vend de tout: depuis les barres chocolatées dernier cri jusqu'aux animaux naturalisés... Avec des pompes à essence d'un autre âge... Si bien que la vieille dame est venue nous montrer comment enclencher la pompe pour pouvoir être servis...




Et nous voici au poste frontière, entre Moose river et Linière... Il n’y a pas de nom sur la carte... Et il n’y aura que Canada sur notre passeport... Car le douanier, très « cool » nous demande quand même de retirer nos lunettes, d’ouvrir la porte arrière de la voiture pour appeler les enfants un par un... Ensuite il se lève et part avec nos passeports... Là, Salva se sent très mal... se demande ce qui va encore nous arriver... en fait... il revient assez rapidement... nous rend nos passeports avec 2 enveloppes pour le ministère du tourisme canadien qui réalise une enquête au sujet des touristes non USA... Et notre aimable douanier de nous souhaiter la « bienvenue »... avec un petit accent...
De l’autre côté de la frontière, le paysage n’est pas différent... ce qui change... c’est les noms sur les panneaux... Tout est écrit dans les 2 langues, puisqu’il y a 2 langues officielles au Canada. Les feux changent de sens dans les carrefours... Ils sont maintenant couchés... Nous arriverons bientôt à Québec City, à un horaire où nous rencontrons les embouteillages de toute grande ville en fin de journée... Euh pardon ! Eux, nos cousins francophones disent que le trafic est confituré... (ce que nous entendons à la radio cet fin d’après-midi là...) En effet depuis plusieurs années, ils interdisent tout anglicisme dans la langue québécoise. Or embouteillage en anglais se dit : trafic-jam, jam signifiant aussi confiture. Ils sont donc partis de l’anglais pour revenir au québécois donc trafic confituré... Je trouve cela très joli, comme quand on dit que l’on est dans la m...élasse... Ben voyons vous ne pensiez tout de même pas à autre chose... D’ailleurs peut être que jam vient de mélasse... Je ne suis pas assez linguiste pour aller jusque-là...

Donc, après un peu de trafic confituré, nous arrivons à notre hôtel Econolodge de Boischatel. C’est Salva qui l’a choisi car selon son site d’appréciation des hôtels, restaurants et attractions TripAdvisor, c’est celui qui a la meilleure côte rapport qualité-prix... C’est vrai que nous ne serons, encore une fois, pas déçus... et cette fois, personne dans ma chambre... Tant pis... La réceptionniste, charmante nous explique la route pour aller visiter Québec City, en nous indiquant le parking le moins cher et proche du quartier touristique...

Mais cela ce sera pour un autre article... Mon dos n’en peut plus... Il semble que vous appréciez nos récits... Cela fait plaisir... mais il faut faire des pauses...

Agnès

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Posté par Famille Stella

Les 1ères impressions de Maud, 8 ans

Le 21/07/11, 3:22

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Bonjour je m’appelle Maud ! Se marre

Voilà des petites choses que je voudrai vous raconter... (Maman corrigera juste les fautes d’orthographe, parce que je ne suis qu’en CE1, et même si je passe en CE2 je fais encore des fautes... Embarras )

Le décalage horaire : j’ai dormi tout de suite dans la voiture quand Maman a commencé à rouler, après notre arrivée à Miami, et puis une fois à la résidence, j’ai encore dormi un peu mais pas beaucoup... A 2h (donc 8h en France d’après Maman) je me suis donc réveillée... et j’étais en pleine forme... Les autres dormaient encore, alors j’ai lu, et un peu tourné en rond dans le studio... A force, ils ont fini par se réveiller vers 3h puis 6h, nous nous sommes levés... Pour aller à la piscine dès 7h (ouverture) : GENIAL !!! LOL Nous avons toute l’immense piscine pour nous tous seuls...




Alors l’après-midi, après que maman ait fait des courses et le repas, vers 16h, nous avons décidé de faire une petite sieste... mais nous ne nous sommes pas réveillés le soir... non ! Mais le lendemain... vers 4 – 5 h !!! Ouah, quand Maman accepte de faire une sieste, c’en est une sacrée... Choqu

Les Magasins : dans les magasins les articles sont tous mélangés, les lunettes avec le pain, les jouets avec le frais, les affaires de toilette avec les boites de conserve ... Il y a plein de sauces et de choses que l’on ne connait pas... Et puis il y a des gens qui mettent les affaires dans les sacs à la caisse, et même nous apportent notre caddie à la voiture !!!

Les villes : elles ne sont pas pareilles que chez nous !!! Les immeubles me paraissent immenses, les feux aux carrefours sont au milieu!!! Il y a des panneaux bizarres jaunes, avec attention panthère !!! Razz

Les Mc Do ne sont pas pareils : boissons à volonté !!! Big sandwichs ! Et certains ont des formes bizarres...

Mais il y a quand même des différences très sympas :
le Swampy club de Orange Lake : on peut y aller quand on veut, et nous jouons beaucoup au ping pong (j’ai même appris à des américains...) ou à la wii (ça c’est surtout les garçons...). Le mercredi on doit s’inscrire et payer pour passer une matinée récréative : Dès 9h30 on joue à des jeux tous ensemble (chaises musicales...) et on peut faire des objets décorés (flacon de sable coloré, collier mousse en forme de renard...) Moi j’ai choisi le renard où j’ai pu écrire mon prénom... mais personne ne sait le dire comme il faut ici !!! Triste Ensuite nous sommes allés voir des alligators... des vrais... Un monsieur nous a expliqué comment ils vivent et les a montrés à la foule (d’ailleurs un des alligators a même fait pipi sur une assistante... Razz ). Ensuite nous avons pris un petit goûter le temps que les gens partent, puis nous avions les alligators pour nous seuls les enfants. Nous avons pu les porter et faire une photo. Je ne peux pas vous la montrer, ils ne l’ont pas envoyé à maman... Dommage !!! Quel souvenir !!! Roulement des yeux La peau elle est bizarre, toute molle...

Le personnel du Swampy, comme celui de l’hôtel, vient de tous les pays, alors certains parlent quelques mots français.




Bisous,
Maud ! Cool

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Posté par Famille Stella

De Kissimmee à Daytona en passant par Saint Augustine

Le 21/07/11, 1:09

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Je vous dois des excuses... J'ai oublié de vous parler d'une journée de promenade, le 25 Juin 2011. Il est vrai que j'ai tant de choses à vous raconter... Et puis j'essaye de rattraper mon retard...

Pour varier un peu des plaisirs des parcs d’Orlando et de la piscine... j’arrive à motiver mes trois loustics à aller visiter un peu le nord-est de la Floride, voir une plage... avec un peu d’histoire...

Nous partons donc Leesburg puis Tavares (eh oui ! Simone il y a une ville Tavares en Floride) autour d’un lac sympa, puis à travers une immense forêt (Ocala National Forest) nous rejoignons Palatka et Saint Augustine : Il s’agit d’une charmante ville qui se dit la plus vieille des Etats Unis :de 1565 à 1821 les espagnols (Castillo de San Marcos), les français, les indiens, les anglais (même le corsaire Sir Francis Drake s’y est mis) se sont battus pour cette cité, avant qu’elle ne soit vendue à la jeune Amérique.




Et dès 1885 fût construit le premier hôtel de Floride (et premier immeuble en béton : le Ponce de Leòn, ensuite transformé en collège Flagler...




Voilà pour le côté historique... C’est une ville très jolie avec des très beaux bâtiments anciens restaurés dans le Spanish Quarter Village, Saint Georges Street, avec vue sur la mer et un ilôt longiligne relié par un pont métallique levis. L’épopée corsaire est remise au goût du jour avec la possibilité de faire une croisière sur un vieux galion à pavillon noir !!!




Ils poussent le spectacle jusqu’à faire tirer des coups de canon depuis le fort par des militaires espagnols en tenue d’apparat... Je passe sur les voitures de luxe (Porsche, vieille Bentley rutilante) et sur la mariée avec son père conduite en pousse-pousse !!!






Nous longeons ensuite la côte est (Océan Atlantique) non sans avoir une pensée émue pour tous ceux que nous avons laissé là-bas de l’autre côté de la mer... (tout spécialement Salva et Mathilde...). A Flagler Beach, nous faisons une petite pause pour admirer le point de vue et les nombreux oiseaux (excusez, nous ne sommes pas assez qualifiés pour vous dire lesquels...) qui volent en groupes au ras de l’eau...




Direction Daytona Beach !!! Vous devinez pourquoi j’ai inscrit cette ville au programme de la journée... Pour intéresser mes garçons... Il s’agit en effet d’une plage sur laquelle vous êtes autorisés (après avoir payé le droit d’entrée) à rouler en voiture... A part cela, et le célèbre International Speedway... rien à voir... uniquement des buildings hoteliers, fast food, et autres résidences ou commerces... C’est vrai qu’il faut accueillir régulièrement les hordes de fanatiques à 2 ou 4 roues... Pourquoi ici à Daytona ? En dehors du fait qu’il y a ce circuit mondialement connu... parce que c’est sur cette plage (exactement Ormond Beach au nord) que fût établi le record de vitesse en ... 1902 : ... 109km/h... (merci Le Routard). Mais heureusement pour nous, pas de courses aujourd’hui... (J’avais vérifié avant de partir, vous commencez à me connaître...). Nous pouvons donc nous approcher sans trop de difficulté du circuit sur le parking quasi désert...




Cette sortie de Kissimmee et du secteur d’Orlando nous permet de voir d’autres aspects de la Floride, parfois éloignés du tourisme et des résidences de luxe pour retraités fuyants les rigueurs climatiques plus au nord... En effet nous traversons volontairement ou non certains quartiers ouvriers. La différence : l’entretien des routes, des maisons et de leurs abords, la largeur des allées, le nombre et l’allure des commerces... Histoire de montrer aux enfants que les USA (ou la Floride) ne sont pas que « l’Amérique qui gagne »... Pas de photos... un peu de respect pour eux...

Retour le soir même à Orlando, par l’autoroute 4, que nous ferons donc dans son intégralité : Daytona- Orlando, puis Orlando- Tampa...

Et voilà, un épisode de plus de notre voyage... Cela doit maintenant être complet pour notre premier séjour en Floride... Ah ! Maud veut rajouter quelque chose... Je lui laisse donc la parole...

Agnès

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Posté par Famille Stella

La côte ouest de la Floride

Le 19/07/11, 21:40

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La côte ouest de la Floride




Et comme tout a une fin ..., il a bien fallu quitter Orange Lake Resort... Avec un petit pincement au cœur pour nous 4, car nous y avons passé de jours tranquilles confortablement installés et organisés (une fois que le décalage horaire a été assimilé..., les 2 téléphones portables fonctionnels...). Nous nous sommes même habitués aux orages (tous les après-midis... à force on s’y fait, même s’ils sont très impressionnants : l’éclair traverse très souvent toute la largeur du pare-brise... ) Ce qui nous console, c’est que nous nous rapprochons de la date de l’arrivée de Papa et Mathilde...




Donc Samedi 2 Juillet, après une ultime séance d’ Aquafit, nous chargeons la Chevrolet Impala, et direction Tampa : une très grande ville de Floride qui avec St Petersburg constituent les 2 plus grandes villes de la côte ouest de Floride. Tampa est plutôt la ville industrielle à l’inverse de St Petersburg... Encore un parc d’attraction... Mais comme celui-ci est différent des autres car développé dans un parc animalier, j’accepte d’y laisser Alexandre et Antoine (c’est tout l’intérêt des 2 portables américains : pouvoir se contacter à peu de frais et donc pouvoir se séparer), parce que moi, j’en ai assez des parcs d’attraction et celui ne convient pas à Maud (uniquement des attractions type roller coaster de plus en plus hauts et de plus en plus vertigineux...).
Pendant ce temps-là, Maud et moi allons pouvoir chercher un motel, propre et pas cher (et si! là-bas, cela existe...). Le Routard m’avait donné l’astuce des journaux de coupons de rabais. Je m’en étais procuré 3 et j’avais étudié attentivement les offres dans ce secteur. De plus je voulais essayer d’utiliser la même chaine hôtelière pour éventuellement bénéficier de réductions liées à la fidélité (nous allons avoir presque un mois au total à passer dans des motels...) . Malheureusement quand j’ai téléphoné 2 jours auparavant, à 2 reprises la réceptionniste m’a dit ne pouvoir faire de réservation par téléphone... et quand je me suis pointée le samedi, on m’a poliment fait savoir que les coupons n’étaient pas valides ce we... (C’est vrai que c’est le we du 4 Juillet, jour de la fête nationale... d’ailleurs nous verrons que fête nationale n’est pas un vain mot... mais j’y reviendrai...). Alors comme je ne voulais pas laisser tomber j’ai essayé une troisième adresse, moins chère celle-ci et qui avait l’air tout à fait correcte, mais sans parler du coupon... Et nous nous sommes vu attribuer une chambre sympa avec 2 grands lits, une piscine extérieure et la voiture garée juste devant... sans compter le réfrigérateur..., le Wi-Fi..., et le réceptionniste sympa qui accepte de m’expliquer la carte fidélité et de téléphoner pour réserver les 3 nuits suivantes dans deux autres motels du même groupe dans les villes suivantes...
Cela fera l’objet d’un autre article, mais la population des USA (en tous cas en Floride) est beaucoup plus accueillante et « sympa » que ce que l’on retient des émissions télé...

Puisque nous avons grignoté le midi, le soir après avoir récupéré les garçons enchantés de leur journée, nous nous faisons notre premier repas dans un fast food juste à côté du motel (peu importe le nom, ce qui nous a marqué une fois encore, c’est l’âge et la gentillesse du serveur, qui était enchanté de nous parler quelques mots de français (lointains souvenirs selon lui... mais il semblait très bien nous comprendre...)

Dimanche 3 Juillet : Après un petit déjeuner de corn flakes pris dans la chambre (dans ce motel, pas de petit déjeuner compris) nous prenons la direction de St Petersburg et plus précisément du quartier de Redington sur la route côtière à la recherche du Suncoast Seabird Sanctuary : un petit orphelinat et centre de soins pour oiseaux tenu en majorité par des bénévoles près de la plage ou viennent nicher certains oiseaux. (Ils bénéficient d’un territoire qui leur a été délimité et qui est d’ailleurs bien respecté des baigneurs et promeneurs...).

Bref de nombreux oiseaux de toutes sortes dont il est impossible de faire la liste... Certains retrouveront la liberté, d’autres non,... car trop invalides pour survivre seuls... ou n’ayant connu que la captivité...


Nous faisons ensuite route tranquillement vers Fort Myers en passant par Sarasota. Quand je dis tranquillement, c’est parce que nous faisons de nombreux arrêts pour admirer le paysage : des ilots, de l’eau partout et des ponts à couper le souffle (du coup notre viaduc de Caen ou le pont de Normandie risque de nous paraitre un peu fades...). J’avais décidé de visiter le Mote Marine Laboratory qui n’est pas un aquarium ordinaire (et encore moins un des nombreux parcs aquatiques...) mais un laboratoire d’étude et un centre de soin et de recherche des mammifères. Très bonne visite où nous disposons d’un petit lexique établi en français... Et nous faisons la connaissance de tortues de mer (Shelley et Montego tortues caret ; Hang Tough et Harriet : tortue de mer verte) et de lamantins (un gros mammifère herbivore marin pataud qui se nourrit d’algues et de plantes marines ; ici nous avons Hugh et Buffett) dans le Marine Mammal Center où sont soignés les animaux blessés. Cette fois encore ceux qui restent trop invalides resteront dans le centre, telles les tortues (par cécité notamment)... Dans l’aquarium nous découvrons deux dauphins (Moonshine : dauphin tacheté pantropical qui souffre de problèmes hépatiques et Harley : dauphin à long bec ou fileur orphelin très jeune) en autres, ... et ... un calamar géant naturalisé (7m, 136 Kg, 10 tentacules, 3 cœurs et un œil de 25cm !!!) On imagine mieux le Kraken (lire Les Cryptides d’ Alexandre Moix !!! la littérature pour enfants ça a du bon parfois...).

Après cette visite passionnante, nous regagnons notre hôtel de Fort Myers en passant par un... MAC DO... Et oui il faut bien lâcher du mou de temps en temps... (voir les commentaires de Maud)

Lundi 4 Juillet... je vous l’ai dit... il faudrait suivre un peu quand même... C’est la FÊTE NATIONALE, The INDEPENDANCE DAY !!! Mais cela n’a rien à voir avec notre petite fête nationale du 14 Juillet (qui n’est souvent que l’occasion d’un « pont » supplémentaire ou de marquer le départ en vacances)... Ici la fête nationale, vous ne pouvez pas passer à côté... Partout des drapeaux, dans chaque ville des défilés avec les habitants massés le long de la route, confortablement installés dans des fauteuils, avec parasol, glacière et tout ce qu’il faut pour passer une matinée « cool »... Que dire des voitures décorées... des fanions agités...
Enfin... comme nous ne nous sentons quand même pas très concernés..., nous en profitons pour aller sur la magnifique île de Sanibel, en commençant par Tarpon Bay où il est conseillé de réserver tôt sa promenade en canoë pour découvrir la mangrove (végétation prenant racine dans de l’eau salée... en gros... les autres consulteront une encyclopédie). Et comme tout le monde attend le défilé le centre de Tarpon Bay Explorers est quasiment déserté et l’on peut bénéficier d’une promenade de 3h avec Alex comme guide dans la demi-heure suivante... Super... Mais attention, ce n’est pas qu’une partie de plaisir... Il va falloir pagayer, pagayer... Alors après une petite présentation du kayak ( ou un dérivé car il s’agit d’un kayak à 2 places mais avec pagaye double) et des règles de sécurité (éviter de laisser les doigts tremper dans l’eau, même si les alligators viennent rarement dans cette région...), nous embarquons avec un couple de sexagénaires bedonnants pour la baie (la plus grande baie préservée, grâce à Mr J.N. « DING » Darling, un milliardaire qui en a fait un refuge, car il en était tombé amoureux... Il lui a d’ailleurs fallu beaucoup de témérité selon Alex pour d’autres moins bien intentionnés n’en fasse une gigantesque marina. Sanibel a en effet la réputation d’être la plus belle île de la Côte Ouest de la Floride, avec de magnifiques plages réputées pour leurs coquillages... Sur l’eau nous observons de nombreux oiseaux, des poissons sauteurs et nous gagnons ensuite le « trail »,(entendez chemin balisé) au cœur de la mangrove pour découvrir nombreux oiseaux, crabes... parmi l’enchevêtrement des racines, des troncs et des arbres. Je vous passe l’explication sur les 3 différentes mangroves (rouge, blanche et noire). Bref, une bien sympathique ballade de l’avis de mes 3 kayakeurs en herbe, réalisée à notre rythme et qui ne nous laissera même pas de mauvais souvenirs à type de courbatures le lendemain...

Après l’effort, le réconfort sous forme d’un petit pique-nique au centre, puis direction la plage pour une petite baignade, en eau claire, via la Sanibel Captiva Road jusqu’au nord de l’île.

Ici pas de voiture stationnée sur le bord de route... le parking est organisé... payant certes mais adossé à un accueil de plage avec vestiaire, toilettes et douche de plein air... tout en gardant un côté sauvage en plein milieu de la végétation (accès à la plage par de petits sentiers balisés... superbe plage de sable blanc avec de magnifiques coquillages...)... Bref une superbe journée encore... Que nous achevons chez Arby’s : un fast food un peu différent puisque le steak est remplacé par de nombreuses tranches de viande (bœuf froid ou jambon) pliées et juxtaposées entre différents légumes, fromages et pain... Ca change et c’est bon... Alors pas de difficultés pour trouver le sommeil dans notre grande chambre (toujours la même chaine hôtelière Red Roof Inn) moins confortable, mais avec le petit déjeuner inclus et le wi-fi pour rester en contact avec Salva et Mathilde et les derniers préparatifs des grandes retrouvailles (voir l’article de Mathilde)... Et tout cela pour moins de 50 Euros (59.99 dollars)

Mardi 5 Juillet... dernier jour avant le ... 6 Juillet... Nous partons tranquillement vers Naples (prononcer Neïpeuls) donc rien à voir avec l’homonyme italienne... Charmante petite ville au sud avant les Everglades, qui entend rester le Palm Beach de la côte ouest : station balnéaire pour résidents aisés, dont les rues bordées de palmiers et de Ficus altissima (merci le Routard) nous permettent de longer de somptueuses villas à l’américaine (aucune barrière, grande étendue de pelouse avec accès pour garer la voiture devant la porte...) et puis de découvrir The Pier... un ponton de 250m qui s’avance dans la mer permettant une ballade sympa au milieu des pêcheurs, des cormorans et des pélicans...


Vue la chaleur en ce début d’après-midi (102°F, nous décidons d’une petite sieste et de revenir en fin de journée profiter d’une petite baignade... et nous ne serons pas déçus : la température est encore chaude, mais supportable et l’eau juste comme il faut... Et surtout nous avons comme compagnons 2 pélicans qui viennent se délecter des restes de poissons que les pêcheurs ont dédaignés... (vu le nombre important de bancs de petits poissons aperçus le matin)... C’est un plaisir que d’essayer de photographier cet élégant animal plonger à quelques mètres des enfants, puis avaler son poisson d’un ample geste du cou et s’envoler quelques instants plus tard, tourner tel un oiseau de proie avant de piquer de nouveau...

Il faut bien se résigner à passer une dernière nuit tous les 4... demain un peu de route en longeant l’immense parc des Everglades pour atteindre Miami, l’aéroport et le centre de location de voitures et attendre Salvatore et Mathilde... Seule difficulté à prévoir : trouver une voiture de location à Boston. En effet Salva a eu le temps avant d’embarquer de m’envoyer en mail pour me prévenir que la location prévue il y a 2 mois vient d’être annulée, sans raison apparente... Dernière nuit dans un Red Roof Inn à Naples, car ensuite à Boston j’ai réservé depuis plusieurs jours un hôtel classique et dans le Maine, il faudra changer de motel (pas de Red Roof Inn sur notre route...)

Mercredi 6 Juillet 2011... ENFIN... !!!...
Fébrilement nous reprenons la route... et sommes tellement pressés d’arriver à Miami que nous ne nous arrêterons pas sur la route... Et pourtant... entre le panneau attention félin (panthère ? ou autre qui ne donne pas envie de crever un pneu ou tomber en panne...)
et l’alligator qui fait tranquillement sa sieste au bord de la route (animal à sang froid, il doit se chauffer au soleil... et ne semble pas impressionné par aucun véhicule...) Nous n’avons quand même pas osé nous arrêter pour le prendre en photo... avec notre chance...

Enfin le centre de retour des voitures de location (merci Mr GPS pour s’y retrouver dans le réseau routier de l’aéroport...) et là nous tombons sur un employé zélé... qui estime... que la voiture... est sale... Scandale !!! Je lui demande de me montrer où cela il trouve de la saleté ??? ... Et bien il y a du sable sur les tapis de sol !!! Ah oui ça évidemment... Nous sommes en Floride, vous vous rappelez... Sanibel et ses plages, Naples et le Pier... la mer, du sable... Oui nous en avions peut être un peu sous les chaussures... Mais pas de papiers gras, de gobelet en plastique, de morceaux de nourriture (origine indéterminée, et je n’ai pas cherché longtemps à déterminer...) comme lorsque j’ai récupéré la voiture à ce même centre... (Oui je sais je ne vous ai pas raconté cela, mais il faut bien qu’il reste quelques petites histoires pour le retour,... et puis pas très passionnant comme détail,... non ?) Bref, je peux vous dire que mon anglais c’est rapidement amélioré ( à moins que ce soit mon ton et mon visage nettement moins serein) et le prétendu contrôleur à la propreté n’a pas insisté trop longtemps... Je l’excuse... Il a certainement des ordres... pour faire « cracher un maximum » les clients souvent de riches touristes probablement qui ne vont pas se prendre la tête pour 250 dollars... (prix du forfait : rendez la voiture dans l’état... je me suis déjà fait avoir avec le coup du plein pré payé... cela suffit comme cela...)...

Bon,... allez,... on oublie cette compagnie de location qui elle non plus ne veut pas me louer une voiture à Boston (il a quand même fallu que je téléphone, car la préposée aux locations ne savait pas me renseigner... forcément ... il aurait fallu qu’elle passe un coup de fil... ) Heureusement rapidement je trouve une compagnie concurrente bien connue en France qui accepte de me réserver une voiture à Boston mais seulement à partir du lendemain... Bon une soirée sans voiture, c’est seulement un aller retour en taxi... De toute façon l’hôtel Farrington est à Boston même, et Salva sera fatigué de son voyage... Il vaut mieux tenir que courir... Bref ... C’est Ok...

Direction le hall des arrivées pour attendre nos 2 voyageurs

Voir les photos : USA - Tampa ]

Posté par Famille Stella

Un petit mot sur les différences...

Le 18/07/11, 22:51

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Un petit mot sur les différences de vie entre la France (ou du moins la Normandie...) et les USA (ou du moins la Floride) pour ce que nous avons pu observer...
Les voitures et la conduite automobile : Il n’y a que des boites automatiques, et même si on peut choisir son type de conduite, (complètement automatique ou choix des rapports de vitesse) cela incite à une conduite beaucoup plus cool, et parfois même un peu pépère (euh, pardon, je voulais dire mémère, la conduite...). Un fait est certain, les automobilistes sont beaucoup moins stressés et stressants qu’en France... Pas un seul coup de klaxon, même si au début je ne suis pas forcément très douée, et puis toujours à regarder ce qui nous entoure : paysage ou curiosité... Les particularités, finalement plutôt positives : on peut doubler par la droite, et à un carrefour, on peut tourner à droite quand la voie est dégagée, même si le feu est rouge (sauf mention contraire). Du coup la circulation est beaucoup plus fluide. Pas de priorité à droite, ni aucune priorité d’ailleurs... Aux carrefours, soit il y a un feu tricolore, soit des stop, autant que de routes. Et c’est le premier arrivé qui après avoir marqué le stop repart le premier. Donc pas d’attente interminable, c’est chacun son tour : belle leçon de courtoisie que nous pourrions intégrer.
Il est vrai que le réseau routier est très différent : des autoroutes pour rouler (jusqu’à 70 miles/h soit environ 110km/h, avec un minimum de 45 miles/h donc 70km/h au minimum), réseau doublé par des nationales à 2 voies au moins mais ponctuées de nombreux carrefours avec feux tricolores régulés. Comme je vous disais une circulation fluide et agréable. De plus toutes les routes se dénomment par des numéros faciles à repérer car indiqués régulièrement, doublés de noms indiqués clairement à chaque carrefour en hauteur au milieu du carrefour... (ah ! oui ! ... les feux sont situés en hauteur en face du carrefour, donc après l’intersection : très visibles et inratables). Les panneaux forcément diffèrent également : jaunes pour prévenir d’un danger, vert pour les directions ou bleu selon la taille des routes ; avec un sigle différent selon qu’il s’agisse d’une « Interstate Highway , Interstate highway business route = en général toll road donc à péage, ou other multilane highway». Cela c’est pour les autoroutes uniquement... Je vous passe les détails pour les autres... Un bon point pour se repérer : les numéros impairs vont du nord au sud (ou inversement selon le sens dans lequel vous prenez la route... je sens que vous lâchez, là sur le coup des routes... non ?) et bien sûr les numéros pairs vont d’est en ouest... (ou d’ouest en est...) bon on va changer de sujet... ça vous saoule... je le vois bien...

C’est vrai qu’il y a énormément de place pour tout : pour les routes, pour les parkings, pour les magasins. Du coup, tout semble démesuré... Les panneaux publicitaires, les véhicules (voitures, 4X4 en nombre et en taille impressionnants, camions (les grandes cabines, ce n’est pas qu’à Colorado Springs... avec des remorques démesurément longues (une fois jusqu’à neuf essieux... en comptant les 3 essieux du tracteur... quand même...). Pour les voitures, énormément de pick up, parfois avec 4 roues sur l’essieu arrière.
C’est vrai que lorsque l’on voit la taille des RV (remorquables vehicules peut être...) ... on ne peut que rêver de grands espaces...
A côté de cela beaucoup de corvettes et autres voitures « sport ». On voit que nous sommes dans une région touristique, même si ce n’est pas la pleine saison... Chevrolet ou Dodge c’est comme Renault ou Peugeot pour nous...
Pour les motos : Harley Davidson,... Harley Davidson,... Harley Davidson... Bref il n’y a que cela... Et sans être fan de moto il est vrai que passer devant une concession vous donne un petit coup de flip... tant il y en a et tant elles sont plus belles les unes que les autres... Petit (ou gros...) détail très surprenant, pas de port de casque obligatoire... Certains portent un antique petit « bol »... mais pas un seul casque intégral à l’horizon. C’est vrai que les motards n’ont ici en Floride pas du tout la même conduite qu’en France... Bien larges (vu la taille de la moto...) ils occupent une place « normale » dans la circulation, respectant la limitation, ne doublant pas dans tous les sens... Je suppose qu’il y a moins d’accident ?... ou bien c’est l’apogée de la grande liberté ?... (Et pourtant le port de ceintures de sécurité est obligatoire pour tous les passagers...

Pour continuer avec ce que l’on peut voir facilement au bord des routes : les cimetières... Pas gai ?... Ben si justement... Leur cimetières sont très aérés, très arborisés, avec une pelouse parfaitement entretenue et des stèles sobres sans fioritures à l’excès... Bref tout cela est beaucoup moins morbide, surtout avec les écureuils qui courent entre les arbres... Les allées sont d’ailleurs tellement larges que l’on peut très facilement y entrer en voiture...

Un enchainement peut être pas très approprié... quoique...
Les obèses... J’avais beau être prévenue... Leur nombre et surtout leur taille est vraiment, vraiment impressionnante... Il est vrai que tout le monde se promène sans arrêt avec une boisson à la main... quand se n’est pas un paquet de chips ou un sandwich, enfin un hamburger... de taille aussi impressionnante qu’eux... D’ailleurs tout pousse à la consommation : le nombre des fast food quels qu’ils soient : Mac Do n’a pas du tout la même popularité ici, mais la concurrence est nombreuse par les enseignes de chaine (Burger King, KFC, Tim Horton, Arby’s...) sans parler des sea food et des pizzas... Donc foison de « restaurants » qui proposent tous... la boisson à volonté... (pas de l’eau...mais uniquement des boissons gazeuses ou chimiques ... de couleurs plus extravagantes les unes que les autres... : bleu, vert...)

Dans les magasins d’alimentation : même chose : des rayons entiers organisés pour préparer votre hamburger le plus gros (et gras...) possible... Encore que j’ai entendu des spots publicitaires (radio et télé) qui vantent les produits « low fat » donc moins gras, ainsi que la consommation de fruits et légumes... Problème les commerçants ne suivent pas encore, vu la taille riquiqui du rayon fruits et légumes frais... (tout ou quasiment en sachet « fraicheur » avec des légumes lavés et épluchés (genre aseptisés à l’extrême...) Mais les quelques salades ont droit à un arrosage automatique... Par contre au rayon surgelé : une quantité là encore impressionnante de plats cuisinés autour des pâtes, des frites ou autres pommes de terre, des hamburgers... D’ailleurs difficile de trouver un steak haché « normal » c’est à dire nature... quasiment tous sont déjà aromatisés avec des épices ou du fromage, des oignons, du bacon... Beaucoup de produits panés également... (viandes de toutes sortes, formes et poissons)... Une diversité de sauces... avec crème, fouettée, avec mayonnaise, moutarde (au miel !!!...)... Soit salé et épicé et gras, soit sucré... Il faut voir le rayon pâtisserie : de la crème au beurre en couches plus épaisses les uns que les autres, et des colorants... façon jelly : pink, vert pomme...
Le plus déroutant dans le magasin le plus proche où je fais régulièrement les courses (pour des raisons de budget, nous ne mangerons qu’à l’appartement les 2 premières semaines...) c’est l’organisation, ou la désorganisation... qui oblige à faire tous les rayons pour arriver à trouver à peu près ce que je veux... Comme vous en parlera Maud, tout est mélangé... et change très régulièrement de place... En fait je ne sais pas si c’est exprès... Ou si au contraire, c’est pour être plus pratique : dans le même espace les tranches de jambon ou autre charcuterie avec les tranches de fromage pour sandwich et les pains pour sandwichs... et la sauce au bout du rayon... Mais on retrouve quasiment les mêmes produits dans un rayon qui semble être consacré aux produits frais... Les œufs avec le bacon...
Autre particularité changeante pour nous autres bons normands élevés au bon lait : pas de lait pasteurisé, mais uniquement du lait frais, en bidon... de 1 gallon parfois... ou ½ gallon ce qui doit faire pas loin du litre et demi...
Ah oui ! Parce que les unités ne sont pas les mêmes : gallons, livres, pounds, miles... Mais cela on s’y fait assez vite... Comme les prises électriques... (mais cela c’était prévu avant notre départ... quand même, nous sommes un peu organisés chez les Stella !!!...)...

Agnès & co

Voir les photos : USA - Orlando FL ]

Posté par Famille Stella
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