blog d'un Lusisien en Vadrouille

Newsletter 16 (La chine se soulève à la vue des nippons)

Le 25/05/12, 11:20

28.2611197259.21527828125

Nin hao à toutes et à tous,

C'est du chinois! Jamais expression n'a eu autant de sens que depuis notre arrivée sur le sol de Chine.
Et encore, on est passé par une phase d'acclimatation à Hong kong et on avait eu un aperçu de ce qui nous attendait.
On nous parle en mandarin, en cantonnais, en araméen. Panneaux indicateurs, menus, bus, trains, on n'y entend rien.
On calligraphie des symboles pour se faire comprendre, c'est parfois marrant mais souvent frustrant de perdre son temps à tourner en rond sans obtenir ce que l'on cherche.
Tout commence à Hong kong.
On quitte la ruralité des Philippines pour atterrir dans la modernité des gratte-ciels illuminés et leurs boutiques de luxe.
Carte hyper détaillée et dollars hongkongais en poche, on débarque dans le quartier cosmopolite des guesthouses, dont les rabatteurs sont...des indiens.
Bien sur ils nous mettent sur une fausse piste, petits coquins, on échange des amabilités et finalement on trouve notre 4 mètres carre (+ 1m carre de salle de bain,wc,douche).
Au fait monsieur google map, tu ne pourrais pas faire des plans intra-building car c'est la que le bat blesse ici.
Des sous-sols, des ascenseurs, des tours interconnectées, on s'y perd comme pour rire sans repères extérieurs.
Notre première grande activité sera d'obtenir le précieux visa pour la Chine, HK étant une région autonome.
Deux choix se présentent:
1) au prix normal tu tentes la voie officielle en fournissant tous les papiers qui vont bien, resa d'hôtels, parcours, billet de retour et actes de naissance des arriere-arriere grands-parents selon l'humeur du bureaucrate. Difficile dans le cadre d'un tour du monde.

2) pour un petit supplément, ton passeport et une photo suffisent. Comme quoi!
Mais dans les deux cas, notre beau pays des droits de l'homme bénéficie du délai maximal, 4 à 5 jours d'attente incompressibles.
Ben oui Nicolas, ne fallait pas inviter le tibétain en exil.
C'est même inscrit dans les agences de visa: "traitement spécial pour les français". Au moins ils ne parlent pas de solution finale.
Notre deuxième mission sera de mettre au point un parcours qui intègre un petit tour au Tibet.
Car pour cette région aussi beaucoup de tracasseries.
Obligation de prendre un voyage organisé avec guide pour obtenir le précieux sésame d'entrée qu'il faut demander au moins une semaine avant.
Of course les tours operators se délectent de cette situation, surtout quand on connait le vrai coût de la vie (hébergement,repas) là-bas.
Ces formalités faites, on peut enfin visiter HongKong. On profite des musées gratuits le mercredi pour se culturer un peu.
C'est surtout que notre séjour sera marqué par le sceau de l'infamie: une pluie quasi continue.
Adios la belle vue sur la baie depuis les montagnes environnantes. Bonjour les centres commerciaux et la vie underground.
M. en profitera pour acheter une paire de chaussures qui fera d'elle une star une fois de retour en France.
Accalmie nocturne, on fonce sur le bras de mer pour le spectacle des buildings et de leurs enseignes lumineuses.
On fera aussi la promenade sur l'avenue des stars.
Comme sur hollywood boulevard, on peut mettre ses mains dans les empreintes de Li shu yuan ou bien de Jing yen kong pour ne citer que les plus connus. Quoi, vous ne connaissez pas ?
Y'avait aussi une statue d'un type un poil plus musclé que moi, un dénommé Bruce Lee.
Grâce à un petit tuyau trouvé sur Internet (y'a 50 spots wifi au mètre carré), on visitera une expo sur la monnaie et la bourse au 55eme étage de la plus haute tour de HK island.
Deux pouilleux au milieu des costards cravates qui prennent des photos par les vitres au lieu de s'intéresser à la polymérisation du nouveau billet de 10.
Ca y est, nous avons les visas grâce à nos vraies fausses informations. On va pouvoir passer la vraie frontière.
Direction Gullin via Canton en bus de nuit version couchette.
On arrive tôt, direction une gargote qui vends des sticks de café et de l'eau chaude. Puis merci N8 pour nous amener à l'endroit supposé de l'hôtel.
Zip, zip. Alors la j'ai imité le bruit inaudible des 95% des scooters croisés ou évités de justesse.
Ils sont tous électriques, ça surprend énormément, on ne fait pas gaffe, d'autant plus qu'ils empruntent parfois le trottoir.
Apres une légitime sieste matinale induite par le bus de nuit, on fera la visite du parc de la ville, attraction majeure très prisée par les locaux en ce dimanche.
Le lendemain on tentera en solo d'aller voir les terrasses de riz de l'échine du dragon.
Quand je vous disais que la langue nous posait problème: on atteint péniblement l'entrée vers 15 h, trop tard pour une visite, d'autant plus que la spécialité chinoise est au rendez-vous, c'est a dire des prix d'entrées trop élevés.
C'est le pays de la rentabilité immédiate, on ne sait jamais si la province voisine se mettait à promouvoir une attraction concurrente.
Bref, c'est un échec cuisant, trafalgar, une berizina qui illustre nos difficultés à nous faire comprendre.
Okay, on tente le tour organisé sur la Li river. Cher aussi, avec des options qu'on nous indique une fois a bord du bus.
Hormis le radeau de bambous en plastique véritable pleine fleur, le décor est fabuleux tout comme la route qui y mène.
Rajoutez 50 mètres d'eau au fond de cette région et vous obtenez la baie d'halong, mais en 1000 fois plus vaste. Superbe.
Ce paysage est reproduit sur les paquets de cigarettes les plus vendus en Chine.
Il y a aussi quelques blancs dans ce tour mais en général on ne voit quasiment jamais de touristes.
On remonte vers Anshum pour aller voir les chutes de Huangguoshu. Un panneau annonce la couleur: site classe AAAAA (cote maxi) par l'office du tourisme chinois et une banderole proclame "Bienvenu dans l'un des plus beaux endroits de Chine". En anglais svp, Cela promet.
On y est en autonomes (j'ai du écrire une fois que nous étions têtus).
On débarque au tourism center pour y prendre un ticket (cher, vous vous en doutez).
Rusé, l'endroit est a des kilomètres des chutes, personne ne parle anglais malgré le quintuple A et on comprends qu'il faut acheter l'option navette (pour trop cher bien sur).
Sur le GPS, cela à l'air jouable à pieds. On se dirige sous des regards interloqués vers la première cascade.
Pour aller à la chute principale, M., inspirée par Ingrid de pekin-express, nous arrêtera 2 camionnettes. Bien joué ma belle.
Ce sont les plus belles chutes de Chine, on peut même passer de l'autre coté du rideau d'eau par un étroit tunnel rocheux taillé pour des chinois, ce qui me vaudra de rayer mon crâne tout bronzé.
On remonte à pieds vers la station de bus. On n'a pas pris l'option escalator. Attention, ceci n'est pas un trait d'humour, il y avait bien une option escalator.
Une grosse journée de bus nous attend pour remonter à Chendgu. De jour.
Le chinois ne roule pas très vite et il utilise indifféremment toutes les voies, y compris celle d'arrêt d'urgence pour dépasser négligemment les nombreux automobilistes qui roulent à 40km/h tout en téléphonant.
L'occasion d'admirer cette autoroute de montagne (avec des passages piétons), composée uniquement de ponts et de tunnels, résultat d'un travail titanesque.
L'occasion aussi de se demander si la Chine ne serait pas qu'un immense chantier immobilier, tant on peut voir partout des ensembles de tours d'habitation en construction, souvent de plus de 30 étages. 10% de croissance à faire rêver notre président. Ma petite entreprise ne connait pas la crise.
Ah oui, au passage, une bonne nouvelle pour VW: j'ai retrouvé les dix millions de santana vendues ainsi que le stock de couleur bordeaux et vert flashy. Ce sont des taxis.
Arrivés très tard à Chendgu, une dame nous entraîne à l'écart pour nous proposer sa guesthouse pas chère.
On va finalement y dormir dans une de ces tours, dans un appart transformé en chambres. Tiens le prix a doublé une fois rendu sur place, loin de tout.
Comme c'est drôle. On repart vers l'ascenseur et le prix redescend au tarif convenu.
Chendgu, c'est l'assommoir pour nous.
Après avoir cherché encore une fois pendant deux heures notre agence de voyage pour le Tibet, on y apprend que les autorités nous refusent l'entrée sous prétexte de tensions récentes a Lhassa. Cerise sur le gâteau, on perd 50$ en frais divers pour annulation, c'était dans le contrat.
Comme Google me crache une page d'injures quand je fais une recherche avec le mot Tibet, est-ce mes chers collègues peuvent vérifier pour moi si l'info est correcte.
Sinon on s'est fait entuber de 50$ en plus d'avoir bousillé notre planning. Ou bien cela fait partie du "traitement spécial".
Pour se détendre, nous irons voir d'inoffensives peluches blanches et noirs. Et des petits rouquins aussi.
On a maintenant du temps devant nous. On décide d'aller faire le chemin de pénitence du mont Emei.
Entre autres il faut que j'expie mon manque d'assiduité à la newsletter, même si nos rares accès à Internet sont consacrés à la recherche d'infos plus précises, très nécessaires ici.
J'espère aussi pouvoir troquer mes pêchés et mes défauts contre un peu de sagesse. Mais c'est pas gagné!

Allez, a+ pour de nouvelles aventures.

S.

Posté par ceeeeb

Newsletter No 15 (Philippines 2)

Le 07/05/12, 15:34

28.2611197259.21527828125

Magandang umaga ho à toutes et à tous,
 
Oui,oui,oui ce sont les réponses de l’épisode précèdent.
On a même eu droit à une chambre avec vue sur la vallée, partiellement of course mais il a fallu grimper en haut d'une fichue colline pour la trouver.
Avec tout mon barda, qui pour une raison inconnue est passé de 18 à 20 kilos? Ce doit être le poids des ans.
Les cartes des restos aux philippines sont en général toutes petites, des plats simples (poulet,beef,porc) avec du riz. Y'en a marre du riz! 
Y'a aussi des soupes avec des noodles et des spaghettis.
J'ai tenté à Banaue les boulettes de viande d'origine et de constitution inconnues.
Pour éviter les problèmes gastriques j'ai trouvé un sirop préventif que je m'efforce de boire assidûment tous les soirs.
Un truc appelé cerveza dans d'autres pays.
Voir Batad, cela se mérite: 12 km à bord d'un tricycle sur une route mi-piste en terre, mi plaques de ciment.
Dans toute cette région montagneuse on verra souvent des cantonniers poser, ou plutôt couler, des plaques de ciment de 10 mètres de long sur un coté seulement.
Les routes se construisent petit à petit, suivant les financements publics. On peut même faire une grosse donation et avoir sa plaque.
Le tricycle stoppe au pied d'une autre piste que seul un 4x4 peut emprunter. 3 km de montée.
En haut tu t'attends à une belle vue sur Batad mais non, faut redescendre de 3 km sur un étroit chemin.
Finalement tu la vois cette vallée en forme de sabot, avec ses terrasses de pierre construites il y a 1000 ans.
Les rizières ont un coté magique. Quand elles sont vertes tu peux les photographier à différents moments de la journée, tu obtiendras toujours un résultat diffèrent suivant la position du soleil, le sens du vent, les nuages.
Sur le chemin du retour, M. et moi allons écœurer pas mal de trekkeurs du dimanche, suralimentés que nous étions avec toutes ces pâtes.
C'est surtout que l'on sait qu'il va pleuvoir en fin de journée. Ce qui ne manqua pas d'arriver.
Nous avons réussi à réserver par le net un ferry pour l’île de Negros, réserve de cannes à sucre des philippines.
Le bus de nuit pour Manille n'a que des places assises normales, autant dire qu'on a encore une fois super bien dormi.
Le bus arrive à 3 h du matin, comme d'habitude.
Si vous savez pourquoi les bus ne partent pas un peu plus tard pour arriver à une heure correcte le matin, je prends la réponse et je la publie dans la prochaine newsletter.
Bref, ou qu'on est? Merci N8 et merci Manille pour ses mcdo ouverts 24/24. Attention, important, le mc morning n'est disponible qu'a partir de 4 heures du matin.
C'est vendredi saint, de nombreuses rues sont fermées à la circulation pour laisser passer les nombreux pécheurs qui se dirigent vers les églises. Il y a foule.
Des petites processions derrière des petits chars portant la croix du calvaire.
De nombreuses personnes sont habillées en bordeaux, avec un slogan évangéliste sur le dos, ou encore des noms sacrés, Jésus, Lord, Zidane.
On passera 4 heures au bureau du superferry pour récupérer notre e-ticket jamais envoyé par leur site de réservation pourri.
Hé, boss, on leur fait une propale?
Et encore, M. a fait les yeux doux au gardien pour qu'il nous passe en haut de la pile. Comme quoi ça peut servir une fille Wink
C'est un navire des plus fonctionnels que notre ferry, rien a voir avec les beaux navires de chez costa croisières.
Il y a 4 cabines en tout et le reste est constitué d'immenses dortoirs.
Pour 24 heures de croisière, on a pris une cabine et ce fut un bon choix car on s'est bien reposé à faire...rien.
Par contre, l'option repas inclus très mauvais choix. A part le bol de riz, ce qui est marqué boeuf sur le menu n'est qu'un ramassis de gras et de mauvais morceaux que j'aurai scrupules à donner à un chien. Le philippin adore (et je suppose son chien aussi), tant mieux pour lui.
Tiens, une autre question: pourquoi un bateau qui navigue sur les flots d'une mer tranquille arrive avec 6 heures de retard?
Toujours est-il qu'on débarque à Bacolod à 2 heures du matin.
M. souffre atrocement du ventre, des contractions sans rapport avec l'excellente nourriture reçue à bord.
Son corps à un moyen de défense original pour éviter de souffrir: l’évanouissement.
Je l'assoie par terre mais je dois la rattraper plusieurs fois pour éviter qu'elle ne tombe dans les pommes.
Je lui parle, je la secoue, la bafouille, la torgnolle, la mandalle, je la ventile en alternance avec un peu de savatage.
Bref, 30 minutes de mes bons soins et la voila sur pieds, ou du moins dans le tricycle qui nous emmène au mcdo, terre d'asile des infortunés voyageurs que nous sommes.
Notre destination de convalescence sera Sugar beach, un petit paradis isolé, à 200 km au sud, pas de TV, pas d'internet.
Cet endroit est protégé par un bras de mer, l’accès y est difficile à dessein.
On est vraiment bien tombés, quelques petits resorts discrets abrités sous les cocotiers, des bungalows isolés. Jackpot, la ou se pose, la cuisine est excellente et copieuse.
L'endroit idéal pour recharger les batteries. Plage, plouf dans des eaux transparentes et sieste seront nos activités pendant 3 jours.
Grattage aussi car les moustiques ainsi qu'une autre minuscule bébête font aussi des festins le soir venu.
Le niveau d’énergie de M. remonte au vert. C'est wonderful.
On va faire une longue balade dans la campagne environnante, vers la petite ville de Sipalay.
On voulait confirmer notre résa de retour mais le système est cloisonné et seule l'agence de Bacolod peut nous renseigner.
Finie les vacances, on remonte sur Bacolod. Je passe sous silence l’épisode de l'agence de voyage ou il à fallu une heure pour essayer de leur faire comprendre que je n'avais pas de mail de confirmation mais une copie d’écran de la commande uniquement. Comme ils persistaient à vouloir cliquer sur les faux liens de cette image, je m'en suis allé.
Maison mère, une intelligente personne me dit des mots que je comprends. Des mots qui me navrent aussi: vous n’êtes pas sur le manifeste de bord. Argh, la résa n'a pas marché.
Elle nous dit de tenter le "chance passenger". Le principe est simple, tu viens le matin à 6h du mat au port, tu t'inscris sur une liste et si tu as de la chance tu récupères une place vacante.
A 9heures on a nos places en éco, au milieu de philippins étonnés de nous voir la, alors que les touristes blancs ont pour habitude de les survoler dans des vols low costs encore trop chers pour eux.
Comme on a du payer en liquide, il ne nous reste quasiment rien, juste de quoi nous payer un bol de riz pour les 24 heures du voyage. Je sais, c'est risible comme situation.
Il est 21 heures, tout le monde dort autour de moi. Tout est calme, tranquille, un de ces moments de plénitude que j'affectionne, au milieu de tous ces gens paisibles.
Fatigué d'avoir fait couler toute cette encre, je m'en va me coucher.
3h du mat. Les stagiaires d’été embarques sur le ferry font une petite fiesta.
Je ne comprends pas trop le concept de ce dortoir, la lumière vive reste allumée, tout le monde s'est réveillé, les hommes tapent la discute et les femmes jouent avec leurs bambins. Ça dort quand un philippin ?
On arrive a 5 heures du matin, on file direction...
Ceux qui ont répondu mcdo gagnent un secret bien gardé: il est possible d'avoir une carte de fidélité sur le menu best of. Si si, faut la demander au manager. Un menu offert tous les 7 ou 10 achetés. Bon a savoir.
Le gardien du sus-nommé restaurant nous ouvre la porte avec un petit sourire complice. Faut dire qu'il nous a souvent vu venir squatter le lieu et son wifi.
C'est fou comme c'est rassurant de  voir un type armé d'un 45 t'ouvrir la porte et débarrasser les plateaux à l'occasion.
Ce matin léger mc morning et ce midi banzai sur le buffet de sushis, histoire de se rattraper de notre disette durant la traversée.
Dernier jour aux Philippines. Nous étions en route vers un long "walki.g tour" façon lonely planet mais nos oreilles furent attirées au sortir du parc Rizal par les tambours du bronx.
Après avoir déambulés librement dans les coulisses de la parade, nous irons nous asseoir dans un amphithéâtre à ciel ouvert pour profiter de l'ambiance festive de la fiesta d'aliwan et de son concours de danses et de tableaux vivants sur le thème de la nature. Un grand moment.
Voila, il y a de nombreuses mises en garde sur les philippines, attentats, enlèvements, accidents, naufrages,...
Peut être mais à ce moment du voyage nous attribuons haut la main la palme d'or de l'accueil et de la gentillesse à ses habitants.
On peut se demander si le fait d’être beaucoup moins développé touristiquement parlant leur a permis de rester ouverts et tolérants face aux blancs râleurs et parfois imbus que nous sommes.
En tout cas, allez-y, il y a 7000 îles alors préparez bien votre voyage pour profiter au mieux car les transports sont un poil difficiles à organiser.
Et y'a plein de spots de plongée pour mes amis plongeurs.
 
En route vers une autre île, Hong Kong, antichambre de la Chine.
On va en prendre plein les mirettes.
 
A+ pour de nouvelles aventures.
 
S.

Voir les photos : Philippines - Manille ]

Posté par ceeeeb
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