Le 19/03/13, 3:24
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Il est 5h50 - décalage horaire oblige - lorsque nous nous réveillons après cette première nuit passée à Caracas.
Avant de partir, Jose Miguel nous indique où se trouve l’arrêt de bus – merci à lui sinon nous aurions pu le chercher bien longtemps étant donné qu’il n’y a pas d’arrêt physique mais qu’il faut simplement s’arrêter à un point bien précis sur le trottoir – et nous voila partis en bus jusqu’à La Hoyada puis en métro jusqu’au Capitolio (Linea 1).
De là, nous mangeons dans un petit restaurant composé d’une vitrine avec la nourriture et d’un comptoir où s’accouder pour manger. Nous découvrons les empeñadas con pollo (poulet), con queso (fromage), les pastelitos con pollo (pomme de terre, poulet, champignons et autres choses non identifiées...). Nous commandons également un jugo natural de goyave puis une boisson blanche laiteuse avec un gout immonde de smecta selon Amine.
Avant de débuter les visites, nous voulons acheter une carte sim vénézulienne histoire d’avoir un numéro local en cas de besoin. Innocents, nous ne savions pas encore que ce simple achat allait prendre 3h. En effet, nous découvrons très très rapidement que personne ne parle anglais et qu’il va falloir se débrouiller avec mes quelques restes d’espagnol appris à l’école car Amine n’a quant à lui jamais fait d’espagnol – malgré cela il comprend quelques mots vu la ressemblance de la langue avec le français due à leur origine commune. Après des heures de comparaison entre les différents opérateurs – oui même au bout du monde Amine reste Amine – et avec chacun d’eux les galères pour comprendre et se faire comprendre, nous avons enfin en notre possession le précieux sésame tant désiré !
Place maintenant à la visite de la ville que nous commençons par El Palacio de las Academias, qui est l’ancienne université de Caracas de la colonisation jusque dans les années 50-60.
En nous dirigeant ensuite vers la Plaza Bolivar, nous sommes interpelés par un meeting organisé par le PSUV (parti socialiste uni du Venezuela, parti au pouvoir créé par Chavez) en faveur de Maduro, leur candidat à la succession de Chavez à la tête de l’Etat. Il y a également à côté de la Plaza Bolivar un chapiteau, lieu de rassemblement quotidien des militants de tout âge, avec une télé et des haut-parleurs qui diffusent les discours de Chavez.
En avançant au centre de la place, nous découvrons qu’une cérémonie y est organisée. En effet, les nouveaux ambassadeurs qui viennent d’être nommés à Caracas rendent hommage à Simon Bolivar, El Libertador de la Patria, en fleurissant sa statue d’une gerbe de fleurs ornée du drapeau du pays concerné. L’orchestre de la Guarda Bolivariana entame l’hymne du pays de l’ambassadeur puis l’hymne du Venezuela. Ce jour-là, sont présents les ambassadeurs de l’Iran, la Pologne, la Jamaïque et le Qatar (qu’Amine a boycotté en se retournant lors de l’hymne national).
A l’angle de cette place, se trouve le Café Venezuela où nous nous arrêtons prendre un jus et un morceau de gâteau. Ce café est une sorte de coopérative où les prix sont régulés et peu chers en accord avec l’Etat (~café socialiste).
Après, nous visitons El Museo Simon Bolivar où se trouve des effets personnels, voire très personnels du père de la Nation (chaussettes, rasoir...).
Collé au musée, La Casa Natal d’El Libertador (maison où est né Simon Bolivar en 1783) est fermée pour rénovation, nous ne pourrons donc pas la visiter. Cette maison est de style colonial est a été construite en 1680.
En fin de journée, nous rejoignons Charles qui nous emmène à une réunion politique de la jeunesse du PSUV. Le sujet de la réunion était d’établir le plan de communication à mettre en œuvre pour la campagne électorale des élections présidentielles du 14 avril 2013 pour leur candidat Nicolas Maduro.
En sortant, nous allons faire nos courses à la pharmacie la plus proche !!! Oui ici croyez-nous ou pas, les pharmacies font aussi office de supermarché !!!
Avant de partir, Jose Miguel nous indique où se trouve l’arrêt de bus – merci à lui sinon nous aurions pu le chercher bien longtemps étant donné qu’il n’y a pas d’arrêt physique mais qu’il faut simplement s’arrêter à un point bien précis sur le trottoir – et nous voila partis en bus jusqu’à La Hoyada puis en métro jusqu’au Capitolio (Linea 1).
De là, nous mangeons dans un petit restaurant composé d’une vitrine avec la nourriture et d’un comptoir où s’accouder pour manger. Nous découvrons les empeñadas con pollo (poulet), con queso (fromage), les pastelitos con pollo (pomme de terre, poulet, champignons et autres choses non identifiées...). Nous commandons également un jugo natural de goyave puis une boisson blanche laiteuse avec un gout immonde de smecta selon Amine.
Avant de débuter les visites, nous voulons acheter une carte sim vénézulienne histoire d’avoir un numéro local en cas de besoin. Innocents, nous ne savions pas encore que ce simple achat allait prendre 3h. En effet, nous découvrons très très rapidement que personne ne parle anglais et qu’il va falloir se débrouiller avec mes quelques restes d’espagnol appris à l’école car Amine n’a quant à lui jamais fait d’espagnol – malgré cela il comprend quelques mots vu la ressemblance de la langue avec le français due à leur origine commune. Après des heures de comparaison entre les différents opérateurs – oui même au bout du monde Amine reste Amine – et avec chacun d’eux les galères pour comprendre et se faire comprendre, nous avons enfin en notre possession le précieux sésame tant désiré !
Place maintenant à la visite de la ville que nous commençons par El Palacio de las Academias, qui est l’ancienne université de Caracas de la colonisation jusque dans les années 50-60.
En nous dirigeant ensuite vers la Plaza Bolivar, nous sommes interpelés par un meeting organisé par le PSUV (parti socialiste uni du Venezuela, parti au pouvoir créé par Chavez) en faveur de Maduro, leur candidat à la succession de Chavez à la tête de l’Etat. Il y a également à côté de la Plaza Bolivar un chapiteau, lieu de rassemblement quotidien des militants de tout âge, avec une télé et des haut-parleurs qui diffusent les discours de Chavez.
En avançant au centre de la place, nous découvrons qu’une cérémonie y est organisée. En effet, les nouveaux ambassadeurs qui viennent d’être nommés à Caracas rendent hommage à Simon Bolivar, El Libertador de la Patria, en fleurissant sa statue d’une gerbe de fleurs ornée du drapeau du pays concerné. L’orchestre de la Guarda Bolivariana entame l’hymne du pays de l’ambassadeur puis l’hymne du Venezuela. Ce jour-là, sont présents les ambassadeurs de l’Iran, la Pologne, la Jamaïque et le Qatar (qu’Amine a boycotté en se retournant lors de l’hymne national).
A l’angle de cette place, se trouve le Café Venezuela où nous nous arrêtons prendre un jus et un morceau de gâteau. Ce café est une sorte de coopérative où les prix sont régulés et peu chers en accord avec l’Etat (~café socialiste).
Après, nous visitons El Museo Simon Bolivar où se trouve des effets personnels, voire très personnels du père de la Nation (chaussettes, rasoir...).
Collé au musée, La Casa Natal d’El Libertador (maison où est né Simon Bolivar en 1783) est fermée pour rénovation, nous ne pourrons donc pas la visiter. Cette maison est de style colonial est a été construite en 1680.
En fin de journée, nous rejoignons Charles qui nous emmène à une réunion politique de la jeunesse du PSUV. Le sujet de la réunion était d’établir le plan de communication à mettre en œuvre pour la campagne électorale des élections présidentielles du 14 avril 2013 pour leur candidat Nicolas Maduro.
En sortant, nous allons faire nos courses à la pharmacie la plus proche !!! Oui ici croyez-nous ou pas, les pharmacies font aussi office de supermarché !!!
