Louise et Matthieu au Togo

Le quotidien à Lomé

Le 12/07/10, 13:48

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Les togolais sont des lève-tôt... Les activités commencent ici à 4h30-5h ! Les coqs sont les premiers réveillés et nous offrent un récital à plusieurs voix pour notre plus grand plaisir Smile C’est à ce moment-là que nous nous réveillons pour mettre les boules Quies. Puis c’est au tour des chèvres qui paissent dans la rue et poussent de temps en temps un petit bêlement. Les « bonnes-dames » s’y mettent un peu plus tard et crient dans la rue pour vendre leurs produits. Nous avons appris qu’elles ont pour but de réveiller les ménagères qui auraient oublié d’acheter de la lessive ou du pain la veille ; elles rendent finalement un grand service à tout le monde !... Sauf aux yovos (nous les blancs) qui préférons dormir à 5H30 que de faire une lessive. Dans Lomé se promènent aussi dès l’aube des vendeurs de produits laitiers (glaces...) et d’eau avec un compartiment glacé qu’ils poussent devant eux. Pour signaler leur présence, ils utilisent un charmant « pouêêêêêt-pouêêêêêt ». Le problème finalement, c’est qu’au Togo toutes les activités ont lieu dehors ; ce qui exclut toute tentative de grasse mat’ !

Quand on se promène dans la rue on est sans cesse klaxonné surtout par les motos mais aussi par les voitures : la plupart du temps c’est pour nous proposer leurs services de taxi ou tout simplement pour qu’on se pousse de leur chemin.
Pour prendre un taxi (moto ou voiture), on peut les appeler par un « tsssss-tsssss ». Il s’agit après de négocier le tarif... Habituellement nous nous renseignons avant de partir auprès d’un togolais de l’ONG du prix correct qui est applicable. Nous sommes par exemple allés dimanche à la plage. Mensah (le directeur de PASYD) nous a donné 1500-2000 FCFA comme « objectif » de la négociation. En voyant arriver des blancs, le chauffeur nous a d’abord demandé 4000 FCFA ! Là il ne faut pas hésiter à y aller au culot, pour leur signifier que bien que nous soyons des yovos, nous connaissons les prix. En proposant 1000, il re-propose 2500, je dis 1500 et on finit à 2000 sans trop de difficultés Smile Certains nous disent directement de monter dans la voiture sans avoir négocié le prix : c’est une erreur que nous devons absolument éviter car toute négociation à l’arrivée serait impossible...

Samedi nous sommes allés faire des emplettes au village artisanal de Lomé. C’est l’endroit propice pour perfectionner la négociation ! Il faut avouer qu’au début nous avions des scrupules à négocier, car nous savons que nous avons plus d’argent et que notre niveau de vie est largement plus élevé. Mais la vie ici est tout de même plus chère que nous ne l’imaginions et beaucoup de volontaires ont été surpris. De plus, en tant que blancs nous sommes systématiquement surtaxés. Ce qui fait que nous négocions finalement de bon cœur !

Au niveau de la nourriture, ce que Micheline (notre cuisinière) nous prépare est plutôt de la cuisine européenne. Nous avons parfois du fufu, des bananes plantain ou autre plat togolais, mais Mensah sait très bien ce qu’aiment et n’aiment pas les français (et ce que leur estomac supporte !). Les plats sont peu pimentés par rapport à ce que nous pouvons manger à l’extérieur.

matthieulouise
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